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Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Avec la crise du coronavirus, le Plan France Très haut débit, visant à offrir à tous les Français une connexion Internet fixe ultra-rapide à l’horizon 2022, est menacé. Cet énorme chantier a en effet fortement ralenti avec les mesures de confinement.

Le président d'InfraNum, Étienne Dugas, alerte ainsi « Si on ne fait rien, tout pourrait s’arrêter d’ici deux semaines. En bout de chaîne, énormément de TPE et de PME pourraient tomber ». Au-delà de la casse économique et sociale, il estime qu’il faudra des mois pour restructurer la filière et relancer ainsi la machine une fois l’épidémie passée.

 

Pour éviter un tel scénario, Étienne Dugas, juge indispensable de maintenir l’activité du déploiement de la fibre au niveau actuel. Il a donc demandé le soutien de l’exécutif le 1er avril dernier lors d’une réunion entre les représentants des Télécoms et les ministres en charge de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

 

Pour InfraNum comme pour la Fédération Française des Télécoms (FFT), il est indispensable que le gouvernement publie dès que possible son guide Covid-19 pour le BTP afin de fournir un cadre permettant aux ouvriers déployant la fibre de travailler en sécurité. D’autant que d’après InfraNum et la FFT les masques de protection FFP1 sont suffisants.

 

Autre sujet de préoccupation des industriels : beaucoup de sous-traitants ne peuvent plus travailler faute d’accord des collectivités. Tandis que d’autres peinent à accéder aux immeubles pour les raccorder à la fibre. Infranum demande donc que le gouvernement prenne des mesures pour lever ces freins.

 

Enfin, un appel a été lancé afin d’aider financièrement la filière de la fibre pour maintenir à flot les sous-traitants les plus fragiles. Selon Étienne Dugas, les grands opérateurs doivent aussi « faire un effort pour permettre à la filière de survivre à ce tsunami ».

Interrogé à ce sujet, le DG de la FFT, Michel Combot, souligne quant à lui que « la crise a un impact sur le chiffre d’affaires des opérateurs ». D’après lui, les Orange, SFR et Bouygues Telecom réfléchissent aux moyens d’épauler leurs propres chaînes de sous-traitants. « Des discussions sont en cours. Les opérateurs pourraient prendre différents types de mesure, des efforts sur les délais de paiement par exemple. Nous sommes bien conscients de notre responsabilité globale ».

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

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