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Les 2 plus grands IXP en France fusionnent – Interview

Le vendredi, 15 janvier 2021. Posté dans Archives Rezopole

Les 2 plus grands IXP en France fusionnent – Interview

France-IX et Rezopole, les deux plus grands points d’échanges Internet en France faisant du peering, fusionnent. Solutions Numériques a demandé des précisions à leurs deux représentants.

 

Infrastructure physique, l’IXP (Internet eXchange Point, point d’échange Internet en français) ou GIX (Global Internet eXchange), permet aux acteurs interconnectés de s’échanger du trafic Internet local grâce à des accords mutuels dits de “peering”. Cela améliore la qualité de leur débit Internet et limite le nombre d’intermédiaires pour transporter les informations.

 

France-IX est l’un des principaux points d’échange en Europe tandis que Rezopole, basé à Lyon, est le plus important point d’échange régional en France. Face à la concurrence internationale gagnant du terrain dans l’Hexagone, dans un souci de participer à la souveraineté de l’Internet et avec la volonté d’étendre leur présence sur le territoire francophone, ils ont décidé d’unir leurs forces et leurs collaborateurs.

 

Depuis 10 ans, France-IX offre des services d’interconnexion publics et privés par l’intermédiaire de ses points d’échange neutres à Paris et Marseille. Il regroupe plus de 400 membres sous son statut d’association, alors que la structure opérationnelle est menée par la SAS France-IX Services, dirigée par Franck Simon, et dont l’actionnaire unique est l’association.

De son côté, Rezopole, sous statut associatif depuis 20 ans, compte plus de 100 membres connectés à Lyon et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, et propose une large gamme de services complémentaires au peering. Philippe Duby est son Président. Ses actifs, hommes et matériels, rejoignent la SAS France-IX Services, tandis que ses membres viennent s’ajouter à ceux de l’association France-IX.

 

Solutions Numériques a interviewé Franck Simon, Président de France-IX Services et Philippe Duby, Président de Rezopole. Ils y évoquent ainsi le statut associatif, leurs clients, les raisons de cette fusion et les prochains défis et déploiements.

 

 

 Lire l'article

 

Source : Solutions Numériques

 

 

 

 

France-IX et Rezopole fusionnent !

Le jeudi, 14 janvier 2021. Posté dans Archives Rezopole

France-IX et Rezopole fusionnent !

Rezopole, en fusionnant avec France-IX, amorce une nouvelle étape dans son développement. L'objectif est de capitaliser sur les ressources financières, humaines, commerciales et techniques des deux entités. Cette fusion s’avère être une très bonne opportunité d’avenir pour les deux parties.


Vous pouvez consulter les différents documents légaux ci-après :

 

Liste des membres chargés
de l'administration France-IX

 Liste des membres chargés
de l'administration Rezopole

   

Comptes sociaux Rezopole
Exercice 2017

Comptes sociaux Rezopole
Exercice 2018

Comptes sociaux Rezopole
Exercice 2019

Situation intermédiaire
de Rezopole au 30.06.2020

       

Procès verbal du conseil d'administration
de Rezopole du 13.10.2020

Procès verbal du conseil d'administration
de France-IX du 15.10.2020

       

Traité de fusion par voie d'absorption
de Rezopole par France-IX

Projet de contrat d'apport Rapport sur la valeur Rapport rémunération APA

 

 

 

 

Communiqué de presse

Le jeudi, 12 novembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Communiqué de presse

FRANCE-IX FUSIONNE AVEC REZOPOLE ET RÉAFFIRME SA POSITION DE PLATEFORME D’INTERCONNEXION MULTISERVICES LEADER EN FRANCE

 

Ce rapprochement va permettre aux deux entités de s’appuyer sur leurs expertises mutuelles pour

apporter toujours plus de services à valeur ajoutée à leurs membres.

 

Paris, le 14 janvier 2021 – France-IX, l'un des principaux points d'échange Internet (IXP) d'Europe,  annonce sa fusion avec Rezopole, le point d’échange régional le plus important en France. Ce rapprochement s’inscrit dans la stratégie de croissance de France-IX qui consiste à étendre sa présence sur le territoire national et francophone et élargir sa gamme de services. Il va également permettre à Rezopole de se développer plus largement en capitalisant sur les ressources financières, humaines et  techniques de France-IX. La nouvelle entité, qui opèrera sous la marque France-IX, entend consolider son rôle de plateforme d’interconnexion multiservices de référence en France avec un positionnement fort sur le territoire national pour faire face à la concurrence internationale.

 

France-IX est le premier fournisseur de services d'échange de trafic Internet - aussi appelé Peering - en France offrant des services d'interconnexion publics et privés par l'intermédiaire de ses points d'échange neutres à Paris et Marseille. En quelques années, France-IX a su fédérer les principaux acteurs de l’Internet national et international sur sa plateforme et compte aujourd’hui plus de 400 membres. De son côté, Rezopole compte plus de 100 membres connectés à Lyon et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, et  propose une large gamme de services complémentaires au peering.

 

« France-IX et Rezopole sont des structures associatives basées sur l’adhésion de leurs membres, créées initialement pour construire des communautés et des services autour de l’interconnexion auprès d’acteurs très différents de l’écosystème Internet », précise Christian Kaufmann, Président du Conseil d’Administration de France-IX. « Cette fusion, basée sur un ADN commun, bénéficiera aux deux entités ainsi qu’à l’ensemble de leurs membres. 95 % des membres France-IX et 94 % de ceux de Rezopole l’ont d’ailleurs plébiscitée récemment lors d’un vote en Assemblée Générale. C’est un nouveau cap qui est franchi aujourd’hui avec pour volonté de développer toujours davantage la communauté Internet en France ».

 

Vers une extension sur le territoire national et francophone

 

France-IX dispose d’une forte connaissance de l’Internet français et entend partager cette expertise avec l’ensemble de l’écosystème mondial. Après avoir fédéré un grand nombre d’acteurs internationaux, le groupe souhaite en effet se concentrer sur le marché français et consolider ses contenus francophones qui sont aujourd’hui essentiels pour ses membres locaux et internationaux.

L’implantation stratégique de Rezopole en région Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon, Grenoble et Annecy) est un premier pas pour atteindre cet objectif.

 

De son côté, Rezopole pourra s’appuyer sur le savoir-faire et l’infrastructure de France-IX, sa force de  vente et sa solide capacité financière pour poursuivre son développement et accéder aux plus grands acteurs de l’Internet national et international.

 

À terme, la nouvelle entité aura pour volonté de poursuivre son développement dans des villes stratégiques où les infrastructures sont déjà existantes, mais aussi de consolider sa présence dans les territoires d’Outre-Mer et les pays de la francophonie.

 

Une plateforme multiservices au service de ses membres

 

Dans l’objectif de renforcer son rôle de plateforme d’interconnexion multiservices leader en France, la  fusion va permettre à France-IX d’étoffer son offre de services en s’appuyant sur le portefeuille et  l’expertise de Rezopole qui propose notamment des services d’hébergement, de NAP, de formation, de conseil & infogérance BGP ou encore d’animation de filière. La nouvelle entité visera à apporter des  services intégrés et complémentaires de qualité à l’ensemble de ses membres, notamment à destination  des entreprises et des clients internationaux. Elle sera ainsi à même de répondre au mieux aux besoins des organisations qui souhaitent optimiser leurs coûts et leur connexion Internet dans le cadre de leur  transformation numérique.

 

Franck Simon, Président de France IX Services, déclare : « Si l’on considère notre volonté d’expansion à la fois en termes de services et de couverture géographique, il était aujourd’hui essentiel pour France-IX de franchir une nouvelle étape. La fusion avec Rezopole s’intègre parfaitement dans notre stratégie de  croissance qui vise à enrichir notre offre de services à destination des entreprises et à étendre notre empreinte territoriale tout en nous concentrant sur ce qui fait notre force, les contenus francophones. »

 

Philippe Duby, Président de Rezopole, conclut : « Nous sommes convaincus que ce rapprochement est  synonyme de pérennité. Il s’inscrit dans une suite logique pour Rezopole qui s’appuiera sur l’expertise  technique de France-IX pour continuer d’offrir un service de proximité à l’ensemble des membres de la  nouvelle entité tout en poursuivant son développement sur le marché français. » À noter que Philippe Duby se porte candidat pour intégrer le nouveau Conseil d’Administration de France-IX dont l’ensemble des membres seront élus le 29 janvier prochain.

 

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Pour consulter les différents documents légaux, cliquez ici.

 

 

 

 

Transition numérique : développons les DC locaux

Le jeudi, 07 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Transition numérique : développons les DC locaux

L’École urbaine de Lyon poursuit ses conférences intitulées "Les Mercredis de l’anthropocène". Thème de cette semaine : l’impact du numérique sur l’aménagement du territoire avec Cécile Diguet, urbaniste, directrice du département Urbanisme Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Région et Jean-Vincent Bayarri, architecte des Systèmes d’Information à la Métropole de Lyon.

Partenaire, Rue89Lyon publie en podcast ces tribunes. Jean-Vincent Bayarri, a également rédigé le texte ci-dessous.

 

La ville intelligente repose sur des infrastructures numériques importantes, notamment les datacenters. Comment se déploient ces infrastructures sur le territoire ? Quels enjeux sont soulevés par leur intégration spatiale ? Contraintes ou opportunités pour une fabrique écologique de la ville ? Les acteurs du numérique sont-ils les nouveaux protagonistes du projet urbain ?

 

Au départ, le confinement…

Visioconférence, streaming, télétravail, e-commerce, jeu en ligne sont en cette période de confinement encore plus largement consommées qu’à l’accoutumée par les Français.

Dans la presse de nombreux articles explique en quoi la consommation induite sur les seuls “réseaux” peut être problématique, au risque de “ralentir” voir “paralyser” Internet.

 

“Les réseaux”

Avant tout, Internet est un ensemble de machines connectées entre elles c’est-à-dire de multiples routes, gérées par une multitude d’acteurs : opérateurs, structures publiques ou privées, associations, grandes entreprises. Le terme “réseau” est en réalité vague puisqu’il s’agit d’une multitude de réseaux interconnectés entre eux. À la fin de la chaîne, se trouve une infrastructure de serveurs qui doit répondre à la demande élevée observée dans cette période de confinement.

 

S’il est vrai que certains réseaux peuvent parfois être des ressources rares, notamment les réseaux mobiles, la plupart sont bien dimensionnés en France pour véhiculer le trafic.

Alors quand le site web d’une enseigne d’hypermarchés, croulant sous les requêtes de consommateurs confinés, affiche un message demandant de patienter est-ce la faute du “réseau” ? Certainement pas.

Le problème peut venir bien souvent du dernier maillon de la chaîne, le “serveur” portant la ressource et le contenu consommé. Comment savoir à quel moment et où aligner un nombre suffisant de ressources pour répondre à la demande ?

 

Les datacenters

Là est l’importance des datacenters puisqu’ils permettent justement d’affecter rapidement de multiples serveurs à des tâches bien spécifiques.

Et cette capacité s’applique aussi aux datacenters eux-mêmes ! À l’image d’Internet qui est maillé et décentralisé, la stratégie retenue par des sociétés comme Netflix est une très large répartition de datacenters : sur plusieurs continents, dans plusieurs villes, et même au plus près de l’utilisateur, en partie chez les FAI eux-mêmes. Une pratique également courante dans la plupart des entreprises que de répartir ses ressources dans plusieurs datacenters, pour des raisons de sécurité, de redondance et de haute disponibilité.

 

La proximité, un atout technique, économique et stratégique

Certaines villes ont un atout considérable : un GIX (Global Internet eXchange point) c’est-à-dire un point d’échange Internet sur place. À Lyon, il s’agit de LyonIX dont la gestion est assurée par Rezopole. Les entreprises ou administrations qui le souhaitent, peuvent se raccorder en local à ce GIX et échanger via Internet “en local”.

Ainsi à la Métropole de Lyon, une part très significative du trafic Internet est consommée par les services Google (Maps notamment). Google étant présent sur LyonIX, les accès sont non seulement instantanés (très faible latence) mais aussi gratuits. Le reste du trafic Internet est écoulé par les tuyaux (payants) d’un transitaire.

 

Au-delà des coûts purement télécoms, la logique de développement économique est claire : plus il y a d’infrastructures Internet présentes en local, plus les investisseurs sont attirés pour construire des datacenters locaux. Cela rime avec plus d’emplois, plus de valeur créée, et une facilitation de la transition numérique.

L’intérêt est aussi stratégique puisque mettre ses données dans le “cloud”, c’est les placer dans les datacenters de quelqu’un d’autre… Une offre variée et locale de datacenters permet donc de garder les données des entreprises sur le sol national, dans de meilleures conditions de sécurité (RGPD par exemple), ce qui représente une certaine souveraineté numérique.

 

Transition numérique, écologique ?

« Pour sauver la planète, n’imprimez ce message que si nécessaire ». Cette maxime pourrait presque résumer à elle seule l’enjeu de la transition numérique.

La visioconférence, le développement d’applications mobiles de guichet numérique, voilà quelques exemples d’applications très concrètes – permises par la présence de ces infrastructures, de ces réseaux, de ces datacenters dans la Ville – qui facilitent également la transition écologique.

 

Les datacenters travaillent eux-mêmes dessus avec la réduction du facteur d’efficience énergétique ou la réutilisation de la chaleur produite par le chauffage urbain du quartier environnant, voire un fonctionnement à 100 % sur des énergies renouvelables.

La révolution numérique a donné aux datacenters une importance désormais multiple (économique, sociale, écologique) dans la ville au même titre que d’autres structures essentielles. Un maillon central de l’aménagement du territoire et des transitions numérique et écologique, qui bien loin de s’opposer, sont parfaitement complémentaires.

 

 

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Source : Rue89Lyon

 

 

 

 

Historique et impact de la croissance des IXP

Le vendredi, 26 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Historique et impact de la croissance des IXP

Nous sommes en 1990 : Internet compte quelques millions d’utilisateurs et les premières entreprises commerciales ont récemment adopté cette nouvelle infrastructure distribuée.

 

L’acheminement du trafic réseau d’une région à l’autre dépend généralement des grands fournisseurs de transit (niveau 1). Ces niveaux 1 se situent au sommet de la hiérarchie, composée de quelques milliers d’AS existants, formant ce qu’on appelle le réseau des réseaux.

 

Beaucoup de choses ont changé depuis ces débuts, quand les petits AS payaient les plus gros pour de la connectivité. Cette dépendance à l’égard des intermédiaires s’est traduite par des frais de transit, des routes indirectes, des temps de trajet aller-retour importants et un manque général de contrôle sur la qualité du service. Le contournement des intermédiaires par des interconnexions directes de peering est devenu la réponse évidente, et les points d’échange Internet (IXP) sont alors apparus comme la solution par défaut pour établir ses connexions.

 

Entre 2008 et 2016, le nombre d’IXP et de membres a pratiquement triplé. Dans le même temps, l’accessibilité via ces installations a stagné autour de 80 % de l’espace d’adressage annoncé (IPv4) tandis que la résilience augmentait en raison de la redondance croissante.

 

Dans presque toutes les régions, notamment en Europe et en Amérique du Nord, les membres d’IXP se sont enrichis avec un nombre croissant d’adhérents et une accessibilité supérieure. Cependant, les écosystèmes régionaux étaient distincts. Par exemple, les IXP européens comptaient le plus grand nombre de membres mais les plus petits AS (en termes d’accessibilité), l’Asie-Pacifique se situait à l’extrême opposé.

 

Cette croissance pose la question de l’impact observable des IXP sur Internet. Pour répondre à cette question, l’Université Queen Mary de Londres, en collaboration avec des chercheurs de Roma Tre Univ, du Consortium GARR et de l’Université de Tokyo, a extrait une grande collection de traceroutes couvrant la même période et a identifié des IXP traversés.

 

Les IXP ont eu un impact évident sur la réduction de la longueur moyenne des chemins d’accès au niveau AS, en particulier pour les grands réseaux mondiaux (hypergiants). Étant donné que ces réseaux sont à forte intensité de trafic, il est probable qu’une grande partie du trafic Internet ait bénéficié d’une réduction substantielle du nombre d’AS traversés.

 

Ils ont aussi clairement aidé à contourner les fournisseurs de transit de niveau 1. Leur impact sur la réduction du nombre de liaisons de transit (pas nécessairement de niveau 1) visibles sur le traceroute est toutefois plus modérée.

 

Malgré ces changements, une hiérarchie claire demeure, avec un petit nombre de réseaux jouant un rôle central. Il est intéressant de noter qu’il existe un petit groupe de réseaux très centraux, indépendamment du fait que les chemins traversent un IXP ou non.

 

De plus, la hiérarchie d’Internet a changé : les grands réseaux centraux ont réduit leur utilisation des peerings publics alors que les IXP ont été adoptés par des AS plus petits et moins centraux. Cela s’explique probablement par la popularité croissante des interconnexions de réseaux privés (PNI), qui sont généralement favorisées par les AS lorsque de gros volumes de trafic sont échangés.

 

Dans l’ensemble, l’augmentation du nombre d’IXP depuis 2008 a eu un impact évident sur l’évolution d’Internet, raccourcissant les chemins (principalement) vers des hypergiants et réduisant la dépendance vis-à-vis des fournisseurs de transit Tier 1.

 

Les résultats doivent être interprétés à la lumière des contraintes des données existantes, et il existe un certain nombre de domaines où des travaux sont possibles. Par exemple, les données topologiques sont indépendantes des volumes de trafic et la visibilité totale sur Internet est impossible à atteindre.

 

De plus, les stratégies de redirection des réseaux de distribution de contenu (CDN) ne sont pas prises en compte dans les traceroutes ; il est supposé que la comptabilisation des volumes de trafic, de plus en plus importants, livrés par ces réseaux appuierait probablement ces conclusions.

 

 

 

 

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Source : RIPE

 

 

 

 

Nouvelle interconnexion !

Le lundi, 22 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Nouvelle interconnexion !

Le peering InterIXP de LyonIX s’est renforcé en Suisse où un nouveau lien a été établi avec le point d’échange de SwissIX. Tous les membres de ce nœud d’échange, répartis sur les villes de Zurich, Bâle et Bern, peuvent échanger du trafic avec les membres de LyonIX au travers des annonces disponibles sur les route-servers.

 

Après le CIXP, SwissIX est le second IXP auquel LyonIX se connecte en Suisse. Cette nouvelle interconnexion permet d’augmenter le nombre d’acteurs suisses atteignables via LyonIX comme le confirme l’établissement d’un trafic stable depuis la mise en place de la liaison.

 

L’équipe de Rezopole se tient à votre disposition pour tout renseignement relatif à cette nouvelle interconnexion. Consultez également la weather-map de Rezopole pour découvrir les autres liaisons inter-IXP régionales et nationales !

 

 

 

 

L’importance des IXP en France !

Le mardi, 20 février 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

L’importance des IXP en France !

Bits of Networks : Etat des points d'échange Internet en France (extraits)

Qu'est-ce qu'un point d'échange Internet ?

Un point d'échange Internet, ou IXP (Internet eXchange Point), c'est un endroit où plusieurs opérateurs réseau s'interconnectent pour échanger du trafic.

De façon simplifiée, il faut voir ça comme un gros switch Ethernet sur lequel chaque opérateur réseau va se brancher, à l'aide d'un câble RJ45 ou une fibre optique. Oui oui, on parle bien du même genre de switch Ethernet que vous avez sûrement chez vous pour brancher vos ordinateurs, juste un peu plus rapide et fiable (et donc plus cher) [...]

Les IXP permettent de développer le territoire local

Les points d'échange sont importants pour développer le réseau sur le territoire local, puisqu'ils permettent aux opérateurs locaux de s'échanger du trafic directement, sans passer par les gros noeuds d'interconnexion comme Paris, Londres ou Amsterdam. Ça permet de réduire la latence et le coût, et de moins dépendre d'infrastructures qui deviennent critiques de par leur concentration (par exemple TH2 à Paris concentre une grosse partie des interconnexions de l'Internet français...). En somme, décentraliser et relocaliser le réseau, ce qui a des vertus non seulement techniques et économiques, mais également humaines : cela permet aussi de relocaliser les compétences techniques [...]

[…] L'effet de réseau joue : comme pour beaucoup de systèmes en réseau, plus un point d'échange possède de membres, plus il devient intéressant de s'y connecter. En effet, plus de membres présents signifie d'avantage de trafic échangé potentiel, pour le même coût fixe […]

La qualité de service d'un IXP doit être irréprochable

[…] Les opérateurs ont donc naturellement tendance à privilégier les points d'échange bien gérés et fiables. En réponse, les points d'échanges qui veulent subsister et grossir se donnent les moyens d'assurer un service fiable : astreinte 24/24, architecture technique redondée, matériel de pointe, etc.

On assiste donc à la fois à un regroupement des compétences, via des structures comme Rezopole pour éviter de tout réinventer de zéro à chaque IXP, mais aussi à un fort partage de connaissance et d'expérience à plus large échelle, avec le RIPE et EuroIX.

[…] L'ecosystème des points d'échange n'est pas un sujet nouveau, mais il reste fascinant parce qu'il entrelace des problématiques techniques et des relations entre structures parfois très différentes. Il illustre bien le modèle distribué et pair-à-pair qui a fait d'Internet un succès. On peut par ailleurs constater que certains points d'échange sont gérés comme un bien commun !

 

Si le sujet vous intéresse, le RIPE NCC maintient un blog collaboratif très actif sur des sujets liés à Internet en Europe, notamment les IXP et le peering. Toujours sur RIPE labs, Uta Meier-Hahn écrit régulièrement des articles passionnants sur les enjeux des interconnexions entre opérateurs.

 

Vous souhaitez en savoir plus, retrouvez ici l'intégralité de cette étude.

 

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