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Débit Internet : on est loin du compte !

L’UFC-Que Choisir a publié les résultats de son observatoire exclusif des débits de l’Internet fixe. Un bilan négatif puisque l’on est très loin des promesses des opérateurs à 500 Mb/s, 1 Gb/s et même 10 Gb/s.

 

Même si les abonnés ne sont pas dupes, l’écart entre les annonces et la réalité est tellement important qu’il en devient aberrant. Cet observatoire permet donc de dresser un état des lieux des débits Internet dont bénéficient vraiment les Français et d’en tirer trois enseignements.

 

1. Des débits réels à des années-lumière de ceux promis

 

La plupart des opérateurs proposent à leurs clients connectés « jusqu’à 20 mégabits/s » en ADSL. Alors qu’on est à peine à 8 Mb/s en vérité. Pour le Très Haut Débit, l’écart est encore plus élevé. Le débit moyen réel se situe plutôt autour de 175 Mb/s tandis que les opérateurs annoncent 500 Mb, voire 1 Gb par seconde.

 

Bien sûr, ces chiffres ne sont que des moyennes et ils dépendent d’autres facteurs dont les opérateurs ne sont pas forcément responsables. N’empêche que l’écart avec le débit promis est gigantesque.

 

2. Un débit 2 à 5 fois plus faible en zone rurale

 

Les données issues de l’observatoire sont sans appel : plus la commune est petite, plus le débit moyen est faible. En ADSL, la différence va du simple au double : de 9,1 Mb/s en moyenne dans les villes de plus de 30 000 habitants à 5,2 Mb/s dans les villages de moins de 1 000 âmes.

 

L’écart est encore plus flagrant pour les connexions Très Haut Débit. On surfe en moyenne à 284 Mb/s dans les grandes villes lorsqu’on se contente d’un débit moyen inférieur à 100 Mb/s dans les communes de moins de 3 000 administrés. Et, il dégringole à 49 Mb/s dans les bourgades de moins de 1 000 habitants.

 

3. La fibre optique, il n’y a rien de mieux

 

Si les écarts entre les villes et les campagnes en matière de Très Haut Débit sont si importants, c’est en grande partie à cause des technologies utilisées. Les habitants des grandes villes sont principalement connectés en FTTH (fibre jusqu’à l’abonné). Mais ceux des petites communes et des villages doivent trop souvent se contenter de solutions moins performantes comme le VDSL. Si cet ADSL amélioré permet en théorie un débit de 100 Mb/s, il subit une très forte déperdition de signal et seuls les clients résidant à moins de 1km du nœud de raccordement peuvent bénéficier d’un débit supérieur à celui de l’ADSL.

 

Dans les villes moyennes, un nombre non négligeable d’abonnés est aussi connecté en FTTB (Fiber to the building, ou câble). Si elle suffit largement à la majorité des internautes, cette technologie souffre de quelques défauts comme un débit montant plus faible ou un temps de latence plus long.

 

 

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Source : UFC-Que Choisir

 

 

 

 

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