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Comment Orange va maintenir la qualité du réseau cuivre

Le vendredi, 28 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

Comment Orange va maintenir la qualité du réseau cuivre

Après de longues négociations, le gouvernement et Orange viennent de s’entendre sur un plan d’action pour améliorer la qualité de service du réseau cuivre. En effet, même si le déploiement de la fibre optique progresse rapidement, il ne faut pas négliger les 22 millions de Français disposant encore d’une ligne active reposant sur ce réseau.

 

Le plan prévoit ainsi d’engager 10 millions d’euros supplémentaires pour 17 territoires prioritaires ainsi que pourvoir 123 nouveaux postes dans les départements en tension et augmenter de 30 % les effectifs nationaux d’intervention en cas de crise.

 

L’opérateur historique devra fournir une solution de secours en 24 heures maximum à partir du signalement de l’incident, sous réserve d’une couverture mobile. Si le réseau mobile n’est pas suffisant, c’est une connexion satellitaire qui sera mise à disposition depuis les mairies.

 

Pour une meilleure concertation entre Orange et les élus, des comités de concertation locaux vont être mis en place. Un comité de concertation national fera appel, en plus, à des représentants de la commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), les représentants des associations de collectivités territoriales et les services de l’État.

 

Rappelons que le démantèlement total du réseau cuivre débutera en 2023 et s’étendra jusqu’en 2030, au fur et à mesure que la couverture du territoire en fibre optique progressera.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Premier démantèlement de l’ADSL d’Orange

Le vendredi, 26 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Premier démantèlement de l’ADSL d’Orange

À Lévis Saint Nom, dans les Yvelines, une équipe de techniciens d’Orange s’active pour déposer les lignes aériennes de cuivre de la commune. Cette expérimentation doit préparer la grande opération de “décommissionnement” du cuivre qui concernera tout le pays à partir de 2023.

 

Tirées à partir des années soixante et surtout dans les années 70, les lignes de cuivre ont apporté le service téléphonique aux Français. Elles ont ensuite permis d’accéder à Internet via la technologie de l’ADSL à la fin des années 90. En décembre 2020, l’Arcep comptait encore 16 millions de foyers utilisateurs de l’ADSL. Un chiffre voué à décliner inexorablement sous l’effet des raccordements en fibre optique. En effet, le gouvernement s’est fixé comme objectif de raccorder tout le monde en FttH d’ici 2025.

 

Il devenait donc difficile de maintenir ce réseau vieillissant, énergivore et qui coûte cher à entretenir. Avec 22,6 millions de lignes toujours actives et 1,1 million de câbles, dont 60 % dans des tranchées souterraines, il s’agit d’un chantier titanesque.

Orange, propriétaire historique du réseau cuivre, a signé un accord avec l’Arcep pour mener des tests de démantèlement.

« Nous avons choisi Lévis Saint Nom pour commencer à cause de ses 1 600 habitants, de ses 700 logements et du fait qu’il y ait peu d’entreprises. Cette typologie est représentative de 80 % des communes en France », nous explique Laurence Thouveny, directrice d’Orange Île-de-France.

 

Lors du démarrage du “décommissionnement”, en juin 2020, il restait 120 clients du cuivre dans la commune. Chaque opérateur commercial a alors dû convaincre ses clients de passer à la fibre optique avec la garantie, pour ceux utilisant uniquement le téléphone, d’avoir des offres tarifaires similaires. Huit abonnés s’accrochent encore au cuivre mais le 31 mars, quoiqu’il arrive, Orange coupera tout.

« Il n’y a pas de difficulté technique avec l’arrêt du cuivre. Le sujet principal, c’est d’accompagner les clients et de les contacter un par un pour leur proposer des offres de substitution », résume le directeur technique et ses systèmes d’information d’Orange Marc Blanchet.

 

L’extinction du cuivre ne fait que débuter et ne devrait pas s’achever avant 2030. Ce long processus se fera par plaques, zone par zone avec des préavis extrêmement larges de plusieurs années.

Enfin, la disparition du cuivre ne signifie absolument pas la fin du téléphone fixe qui pourra tout à fait continuer à fonctionner via la fibre optique, le tout sans aucune obligation de souscrire à un abonnement Internet.

 

Après Lévis Saint Nom, deux autres villes seront choisies dans les semaines qui viennent pour continuer l’expérimentation.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Des sénateurs américains veulent relever le Haut Débit

Le vendredi, 12 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Des sénateurs américains veulent relever le Haut Débit

Jessica Rosenworcel, la présidente, par intérim, de la Commission fédérale des communications a été interpellé par quatre sénateurs afin de redéfinir la norme du Haut Débit. Ils veulent ainsi imposer une vitesse de 100 Mbits/s symétrique.

 

Depuis 2015, la définition du Haut Débit qui prévaut aux États-Unis est de 25 Mbits/s en débit descendant et 3 Mbits/s en débit montant. Les sénateurs estiment que des débits supérieurs à 3 Mbits/s en upload sont nécessaires partout dans le pays.

Cette approche différenciant download et upload a déjà été jugé par Jessica Rosenworcel comme dépassée et elle souhaitait donc relever les niveaux. L’enjeu étant de se servir de ces nouveaux critères pour mieux évaluer le nombre et la localisation des Américains mal desservis. Cela permettrait peut-être également de dynamiser la fibre optique, alors que l’accès au câble est majoritaire aux États-Unis.

 

Comme il n’existe pas de définition internationale du Haut Débit, elle dépend donc de chaque pays. En France, l'Arcep tient compte uniquement du débit descendant qui doit être compris entre 512 Kbits/s et 30 Mbits/s, tandis que le Très Haut Débit se situe à partir de 30 Mbits/s. Ces critères sont bien moins exigeants que la proposition des sénateurs américains.

Cependant, la problématique est complètement différente dans l’Hexagone puisque des infrastructures très performantes en FttH (fibre jusqu’à l’abonné) sont en train d’être déployées à marche forcée. Ainsi, les accès au Très Haut Débit devraient devenir majoritaires dans notre pays. Le gouvernement s’est aussi fixé pour objectif d’apporter un accès à la fibre à tous les foyers d’ici 2025.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

IPv6 progresse doucement en France

Le jeudi, 10 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

IPv6 progresse doucement en France

Malgré la pénurie d’adresses IPv4, l’Arcep dresse un bilan mitigé de la transition vers le protocole réseau IPv6. Dans son baromètre annuel, le gendarme des Télécom constate les progrès des opérateurs sur le fixe, en particulier Free, et dans une moindre mesure, Orange. Si tous les deux présentent des taux élevés de clients activés en IPv6, SFR paraît à la traîne tandis que Bouygues Telecom doit accélérer ses efforts.

Concernant le mobile, Bouygues Telecom a fourni le plus d’efforts, suivi par Orange. Du côté de SFR, on met les bouchées doubles pour rattraper le retard alors que Free Mobile n’a toujours pas entamé de transition.

 

Cependant c’est le taux d’hébergement mail qui alarme le plus l’Arcep. En effet, seul Google se démarque avec plus de 95 % de noms de domaines en IPv6 pour les serveurs de courriels.

 

Aujourd’hui, la France se situerait au dixième rang du Top 30 mondial en matière de taux d’utilisation d’IPv6. Elle se classerait en cinquième position, derrière la Belgique, l’Allemagne, la Grèce et la Suisse au niveau européen.

 

 

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Source : 01Net

 

 

 

 

L’Arcep presse Orange d’accélérer la fin de l’ADSL

Le vendredi, 04 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

L’Arcep presse Orange d’accélérer la fin de l’ADSL

Le projet de régulation du marché fixe concocté par l’Arcep, déjà approuvé par l’Autorité de la concurrence, vient également d’être adoubé par Bruxelles. Composé de deux volets, il concerne spécifiquement Orange pour une partie et l’ensemble des acteurs pour l’autre.

 

Un des objectifs principal étant d’inciter Orange à mettre fin le plus rapidement possible au cuivre et donc à l’ADSL afin qu’il ne soit pas tenté de prolonger la “rente” du réseau cuivre. L’opérateur historique n’aura ainsi plus le droit d’ouvrir de nouveaux accès cuivre dans les immeubles où les quatre grands acteurs sont présents en fibre optique. Il devra également raccorder plus facilement à la demande les entreprises et les foyers éloignés de son réseau, de manière à combler les trous dans la raquette de la couverture et augmenter le taux d’adoption du FttH.

Le gendarme des télécoms s’est fixé comme autre objectif de contenir la domination d’Orange sur le marché entreprise. En effet, tous les FAI utilisant sa fibre mutualisée pour proposer des offres commerciales aux particuliers pourront désormais le faire aussi à destination des entreprises.

 

 

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Source : 01Net

 

 

 

 

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Sobriété numérique : priorité pour le gouvernement

Le vendredi, 09 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Sobriété numérique : priorité pour le gouvernement

L’impact du numérique sur l’environnement pèserait à hauteur de 1 % sur les émissions mondiales de gaz à effets de serre (GES) – 2 % en France. Afin d’endiguer cette tendance, le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, et la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, ont lancé le 8 octobre une feuille de route pour s’y atteler.

 

Le premier axe consiste à « objectiver l’empreinte numérique », c’est-à-dire de rendre visible quelque chose d’immatériel et donc de quantifier exactement cette empreinte et d’améliorer la méthodologie de quantification. L’Ademe (Agence de la transition écologique) et l’Arcep rendront leurs conclusions sur la façon dont on peut informer les consommateurs sur l’impact de leurs usages numériques fin 2021.

 

La deuxième priorité est l’allongement de la durée de vie des appareils en incitant à leur réparation, leur réemploi et en luttant contre l’obsolescence programmée. Ainsi, les opérateurs seront tous tenus de massifier et systématiser la collecte dans leurs boutiques et de mener des campagnes de sensibilisation.

Par ailleurs, le plan de relance prévoit de consacrer 21 millions d’euros pour soutenir la filière du réemploi et de la réparation en France. Le gouvernement va également mener des négociations au niveau européen afin de réduire la TVA sur les produits reconditionnés.

 

Cependant, il n’est pas question de restreindre par la force les usages des Français. Le mot d’ordre est d’inciter la population à changer ses pratiques en faisant preuve de pédagogie.

L’une des nouveautés du projet de loi de finances de 2021 sera d’obliger les data centers à mettre en place des mesures ambitieuses concernant leur efficience énergétique et la récupération de la chaleur s’ils veulent bénéficier d’un tarif réduit sur leur consommation.

 

Le principe de l’éco-conception doit également être généralisé. Pour cela, l’Ademe va lancer deux appels à projet auprès des entreprises. Les entreprises écoperont ainsi d’un bonus ou d’un malus suivant qu’elles prendront en compte ou non l’éco-conception. Elles seront aussi incitées à signer la Charte Numérique Responsable qui comporte un ensemble de bonnes pratiques pour un numérique plus responsable.

L’initiative Planet Tech Care a également été lancée pour mettre en relation des entreprises et formations du numérique avec des experts pour les aider gratuitement à réduire leur empreinte environnementale.

 

Enfin, le gouvernement veut croire que le numérique et l’innovation peuvent devenir des outils au service de l’environnement. Il prévoit de renforcer le dispositif GreenTech Innovation qui sera doté d’un fonds de 300 millions d’euros géré par la banque publique d’investissement Bpifrance pour favoriser et financer des starts-up vertes.

 

Certaines pistes vont maintenant être débattues et de nouvelles mesures sont attendues d’ici la fin de l’année.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Service universel : Orange sous pression

Le mercredi, 23 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Service universel : Orange sous pression

À la suite de plaintes concernant la dégradation du service, l’Arcep avait mis l’opérateur historique il y a deux ans en demeure de respecter ses engagements en 2019. Si de nets progrès avaient été constatés en 2019, la situation est moins satisfaisante au premier semestre 2020, notamment marqué par la crise sanitaire. Le gendarme des télécoms attend de pied ferme l’amélioration promise par l’opérateur historique lors du deuxième semestre.

 

« Les mesures de protection sanitaire restent en vigueur et apportent des contraintes lors des interventions qui diminuent la productivité des ressources d’Orange », avait plaidé Orange dans un communiqué au mois de juillet dernier.

 

Pour rappel, l’opérateur historique a été chargé fin 2017 de fournir une offre de téléphonie fixe à tous les Français pour un tarif abordable et ce pour une durée de trois ans. Il est soumis à une douzaine d’indicateurs de qualité de service listés dans le cahier des charges comportent des seuils chiffrés annuels contrôlés par l’Arcep.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le vendredi, 11 septembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Cyberattaque hors norme contre SFR et Bouygues

Le service d’accès à Internet fixe de SFR et Bouygues Telecom est resté indisponible durant plusieurs heures la semaine dernière. En effet, les serveurs DNS (Domain Name System) de plusieurs opérateurs ont été affectés. « Les serveurs DNS sont utilisés par toutes les entreprises. C’est un peu comme s’ils jouaient le rôle d’un annuaire téléphonique. Ils traduisent le nom de domaine d’un site web en adresse IP pour lui parler. Ils ont donc un rôle clef d’aiguilleurs. Ils figurent bien souvent dans le Top 3 des applications critiques pour les fournisseurs d’accès à Internet », nous explique Ronan David, responsable de la stratégie d’Efficient IP.

 

L’impossibilité de se connecter, pour la plupart des clients SFR et Bouygues Telecom mardi dernier, résulte du fait que vous utilisez par défaut les serveurs DNS d’un opérateur lorsque vous êtes abonnés à son service d’accès à Internet fixe. Pourtant, ils auraient pu se connecter à d’autres serveurs DNS en paramétrant la connexion réseau de leur box car les serveurs DNS sont prêts en permanence à communiquer avec tout un chacun. Et c’est bien ce qui fait leur faiblesse. « Comme ils sont par définition très ouverts, ils sont aussi très vulnérables. Ils représentent donc des cibles privilégiées pour les hackers », précise Ronan David.

Ce type d’agression est courant chez les FAI mais celle-ci a été jugée particulièrement virulente par SFR et Bouygues Telecom. D’après l’organisation de protection anti-DDos néerlandaise NBIP, l’attaque DDos (ou par déni de service) a aussi touché d’autres FAI en Belgique et aux Pays-Bas. Elle a relevé des pics volumétriques de près de 300 Gbit/s en volume. Un niveau très au-dessus de la moyenne. Ronan David confirme « Le volume de 89 % des attaques DNS de type DDos se situe en dessous de 50 Gbit/s. Là, c’était jusqu’à 300 Gbit/s, soit six fois plus que d’habitude. C’est complètement atypique ».

 

Il s’agissait notamment d’une attaque par réflexion. « Dans le cas d’une attaque DNS de type DDos par amplification, il y a une cible, le serveur DNS, et puis il y a de la réflexion, c’est-à-dire que l’on se sert d’autres serveurs DNS pour amplifier les attaques et submerger le serveur cible de requêtes pour qu’il ne soit plus disponible », détaille Ronan David.

Les serveurs DNS d’autres FAI ont-ils servi à amplifier l’attaque ? SFR et Bouygues Telecom ont-ils été visés spécifiquement ou leur panne est-elle un dommage collatéral d’une plus vaste opération ? Mystère mais cette perspective serait redoutable pour tous les opérateurs.

 

Une autre énigme reste à résoudre : qui sont les agresseurs ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Il pourrait s’agir d’un gang crapuleux… À moins que l’objectif était politique : tester les communications et faire tomber une passerelle Internet. Dans ce cas, il pourrait s’agir de puissances étrangères hostiles.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Pas question de reporter la 5G

Le jeudi, 14 mai 2020. Posté dans Archives Rezopole

Pas question de reporter la 5G

Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne chargée du Numérique, aurait rappelé à l’ordre les ministres européens des Télécoms afin que l’attribution du spectre 5G ne prenne pas trop de retard.

 

Fixés en 2016, les objectifs actuels de l’UE dans ce domaine sont de commercialiser la 5G dans au moins une grande ville de chaque pays de l’Union avant fin 2020, ainsi que dans toutes les zones urbaines et les grands axes de transport d’ici 2025.

L’intervention de la vice-présidente ferait suite à une demande de la Croatie de revoir ce plan d’action et ce calendrier.

 

De nombreux pays, dont l’Espagne, l’Autriche, le Portugal, la Pologne et la République tchèque n’ont toujours pas attribué leurs premières fréquences 5G. Les procédures ayant été repoussées en raison de la pandémie et des mesures de confinement qui s’en sont suivies.

En France, les enchères devraient être reportées au plus tard en septembre pour un déploiement dans la foulée. La commercialisation est donc envisageable cet automne.

 

 

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Épuisement des adresses IPv4 : désormais une réalité

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Épuisement des adresses IPv4 :  désormais une réalité

L’Arcep estimait encore, avant les vacances d’été, que le nombre d’adresses IPv4 publiques disponibles permettrait de tenir jusqu’en mars 2020. Mais depuis, les demandes d’allocation se multiplient et le stock restant fond comme neige au soleil. La date d’épuisement est désormais prévue… le 5 novembre 2019.

 

Passé cette date, le registre européen RIPE basculera dans un mode de strict rationnement. Les organisations souhaitant se fournir devront donc s’inscrire sur liste d’attente. Le cas échéant, ils recevront une petite plage de 256 adresses. Pour ceux détenant déjà des plages d’adresses, ils n’ont quasiment aucune chance de recevoir cette obole. « Nous allons privilégier les acteurs qui n’ont encore jamais bénéficié d’une allocation d’adresses IPv4 », prévient Marco Schmidt, responsable du développement des règles et de la politique interne au RIPE.

 

Ces adresses proviendront essentiellement d’entreprises en faillites. Les acteurs historiques ayant bénéficié d’une large allocation par le passé et n’ayant plus usage de certaines plages, peuvent évidemment les retourner au RIPE. Mais ce cas sera plutôt rare. « Les adresses IPv4 sont devenues des avoirs stratégiques. Presque personne ne voudra s’en séparer », estime Vincentus Grinius, PDG de Heficed.

Le nombre de transferts d’adresses IP ne devrait pas franchement s’envoler à l’avenir pour les mêmes raisons que vues ci-dessus. Cependant, le prix de l’adresse IPv4 pourrait fortement augmenter en même temps que l’offre se raréfie. On trouve actuellement une vingtaine d’offres au niveau global sur le site d’enchères auctions.ipv4.global. Le prix moyen d’achat a plus que doublé, passant de 9 à 21 dollars, en l’espace de trois ans.

 

Cette pénurie inspire d’ores et déjà les esprits fraudeurs qui sont à l’affût pour récupérer des stocks d’adresses IPv4. Ces dernières années, quelques centaines de cas ont déjà atterri sur les bureaux du RIPE.

Le RIPE a donc renforcé ses contrôles pour remédier à cette situation. Plus de 600 enquêtes, soit deux fois plus que l’année précédente, ont été réalisées en 2018. Les membres sont désormais priés de vérifier régulièrement que leurs données sont correctes et à jour.

 

Mais cela ne va toutefois pas résoudre le problème fondamental de la pénurie. Aujourd’hui, aucun acteur Télécom ne peut faire l’impasse sur l’IPv4. Même si l’IPv6 se développe, cette technologie ne connecte qu’environ un quart de la Toile. « L’Internet ne cessera pas de fonctionner, mais il cessera de grandir. Cette pénurie va surtout affecter les nouveaux entrants et les acteurs en croissance, car ce sont eux qui ont le plus besoin de nouvelles adresses IPv4 publiques. Soit ils arrivent à s’en procurer sur le marché secondaire, soit ils devront partager les adresses IPv4 entre plusieurs clients » explique Vivien Guéant, chargé de mission au sein de l’unité « Internet ouvert » de l’Arcep.

 

Une situation loin d’être neutre pour l’utilisateur final puisqu’elle influe sur la qualité de service. Effectivement, lorsqu’un opérateur récupère des adresses IPv4 depuis un acteur localisé dans un autre pays ou un autre continent, il peut arriver que cette information géographique ne soit pas mise à jour.

Le partage d’adresses a également des défauts puisqu’il permet de connecter plusieurs centaines voire milliers de clients sur une seule adresse IPv4. Et cela complexifie sensiblement la maintenance pour l’opérateur et rend difficiles, voire impossibles, certains usages « comme le peer-to-peer, l’accès à distance à des fichiers partagés sur un NAS, l’accès à des systèmes de contrôle de maison connectée, certains jeux en réseau », explique l’Arcep dans son « Suivi de l’épuisement des adresses IPv4 ».

La police pâtit également de ce partage forcé. Les enquêtes auront du mal à aboutir si les adresses sont de plus en plus partagées puisqu’elle s’appuie souvent sur une adresse IP pour trouver un délinquant numérique. Pour pallier cette situation, les forces de police européennes souhaiteraient que les opérateurs et FAI réduisent le nombre de clients partagés par adresse IPv4. En Belgique, par exemple, l’industrie des Télécoms a joué le jeu et l’instauration d’un code de bonne conduite a permis de limiter le ratio d’abonnés à 16/1.

 

La seule solution, à long terme, est la généralisation d’IPv6. « Les acteurs du secteur n’ont jamais vu beaucoup d’intérêt dans l’IPv6, car cette technologie n’avait pas d’effets immédiats : tous les sites Web et clients qui ont de l’IPv6 ont également de l’IPv4. IPv6 n’est utile que si tout le monde s’y met. Il faudra probablement garder l’IPv4 pendant encore longtemps. Certains pensent même que l’IPv4 ne s’arrêtera jamais », ajoute Vivien Guéant. À moins de faire comme la Biélorussie qui vient de déposer un décret présidentiel contraignant ces FAI à déployer l’IPv6 auprès de tous les utilisateurs d’ici le 1er janvier 2020. C’est à ce jour le seul pays à forcer le déploiement de l’IPv6 par une loi.

 

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

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