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Fibre : chantier ouvert pour améliorer les raccordements

Le vendredi, 23 juillet 2021. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : chantier ouvert pour améliorer les raccordements

Le 20 juillet, les opérateurs ont remis leur plan d'attaque pour renforcer la qualité des raccordements au gouvernement. Pour la Fédération française des télécoms (FFT) il n’est pas question de laisser ces dysfonctionnements nuire à l'image de la fibre et entraver son déploiement à court et moyen terme.

Cette opinion est partagée par l'ensemble des acteurs des Télécom. « Une bonne qualité [des raccordements] est essentielle pour assurer l’exploitation des réseaux FttH dans de bonnes conditions, assurer leur pérennité et limiter les surcoûts liés aux travaux de reprise ou de réintervention », rappelle l'Arcep. Même son de cloche du côté des opérateurs, regrettant les dégradations commises contre les infrastructures réseaux, qu'elles soient volontaires ou non, ne nuisent à leur image et celle de la fibre.

 

Les opérateurs d'infrastructures ont déjà souscrit, en mai dernier, à une série d'engagements pour améliorer la qualité des raccordements via une évolution du contrat de sous-traitance (mode STOC) qui régit le marché. C’est au tour des opérateurs commerciaux de prendre le problème à bras-le-corps. Dans ce livre blanc, ces derniers proposent diverses pistes pour en finir avec les "plats de nouilles".

Au-delà de la seule formation de leurs agents de terrain, les opérateurs vantent également la généralisation d'une nouvelle forme d'ingénierie au sein des armoires de mutualisation. Cette nouvelle architecture, baptisé forme en "M",  « rend le brassage plus fluide et intuitif, grâce à un code couleur des cheminements ». Ces derniers militent ainsi pour une généralisation de ce dispositif à l'échelle nationale.

Par ailleurs, et afin de permettre un meilleur audit des raccordements déjà effectués, les opérateurs souhaitent généraliser un nouveau type de compte-rendu photographique, « qui prévoit la prise de photos horodatées avant et après chaque intervention, permettant de contrôler la qualité du travail réalisé par les intervenants et de détecter rapidement l’apparition de malfaçons ». Lancé en début d’année, l'outil souffre pourtant de quelques limites « l’incapacité du contrôleur, qu’il soit humain ou mécanisé à base d’intelligence artificielle, de s’assurer que les positions optiques occupées sont conformes à ce qui est prévu ». Un défaut de taille, alors qu'il est courant que ce dysfonctionnement débouche sur des embouteillages dans les armoires.

Les opérateurs souhaitent également s'appuyer sur une application interopérateurs, baptisée "e-Mutation", ayant pour objet d'aider les techniciens à améliorer leur visibilité sur les routes optiques empruntées dans une armoire donnée. Ils annoncent ainsi le lancement prochain d'un outil informatique interopérateurs permettant de suivre une malfaçon, depuis sa notification jusqu’à sa résolution.
Le dernier point concerne la Base d’Adresses Nationales (dite BAN), cette base de données publique qui a pour but de référencer l'adresse de l'intégralité des locaux sur le territoire français. La base de données, exploitable sous la forme d'une API par les opérateurs, est en effet montrée du doigt pour ses lacunes, notamment en milieu rural. « Il est indispensable que les collectivités se dotent rapidement d’un référentiel d’adresses complet », expliquent les opérateurs, qui se basent sur ces informations dans leurs opérations de raccordement.

 

De quoi mettre un terme à la prolifération des plats de nouilles ? C'est en tous cas ce qu'espèrent les opérateurs. D'autant que le timing est critique pour l'adoption de la fibre, alors que le déploiement du très haut débit continue tous azimuts sur le territoire métropolitain. Les professionnels de la fibre s'attendent à déployer 6,2 millions de prises en 2021. De quoi dépasser les objectifs gouvernementaux en la matière, avec des prévisions de 87 % de logements raccordés à la fibre en 2022, au lieu des 80 % initialement souhaités par les pouvoirs publics.

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

Les réseaux tiennent-ils en France ? Et en Europe ?

Le jeudi, 23 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Les réseaux tiennent-ils en France ? Et en Europe ?

Que ce soit par le développement du télétravail, des visio-conférences ou des usages récréatifs, les Français sollicitent davantage les différents réseaux de Télécommunications, fixes comme mobiles, en cette période. Mais la situation semble sous contrôle en France.

 

Lors d’une interview par Les Dernières Nouvelles D’Alsace, Arthur Dreyfuss, président de la Fédération Française des Télécoms, explique : « Nous avons constaté dès les premières heures une augmentation sans précédent du nombre de connexions et cela se maintient tout au long du confinement. […] Le besoin de réseaux télécoms est vital pour travailler, pour se divertir, pour s’informer ».

Et d’après lui la France s’en sort mieux que certains de ses voisins. « Or à la différence d’autres pays européens, les réseaux en France tiennent, et contribuent à assurer la continuité du pays. […] C’est parce que les opérateurs ont investi 20 milliards en deux ans dans les infrastructures et ils s’engagent collectivement pendant cette période ».

Il indique également que « malgré les difficultés liées au confinement, les techniciens travaillent d’arrache-pied pour tenir les engagements, poursuivre les déploiements afin de mettre en service de nouvelles connexions, en particulier les antennes sur les 140 sites mobiles mutualisés en travaux. Mais nous faisons face à de nombreuses difficultés opérationnelles liées à la crise qui nous font évidemment prendre du retard ».

 

 

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Source : Univers Freebox

 

 

 

 

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Le jeudi, 02 avril 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fibre : la filière appelle le gouvernement à l’aide

Avec la crise du coronavirus, le Plan France Très haut débit, visant à offrir à tous les Français une connexion Internet fixe ultra-rapide à l’horizon 2022, est menacé. Cet énorme chantier a en effet fortement ralenti avec les mesures de confinement.

Le président d'InfraNum, Étienne Dugas, alerte ainsi « Si on ne fait rien, tout pourrait s’arrêter d’ici deux semaines. En bout de chaîne, énormément de TPE et de PME pourraient tomber ». Au-delà de la casse économique et sociale, il estime qu’il faudra des mois pour restructurer la filière et relancer ainsi la machine une fois l’épidémie passée.

 

Pour éviter un tel scénario, Étienne Dugas, juge indispensable de maintenir l’activité du déploiement de la fibre au niveau actuel. Il a donc demandé le soutien de l’exécutif le 1er avril dernier lors d’une réunion entre les représentants des Télécoms et les ministres en charge de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.

 

Pour InfraNum comme pour la Fédération Française des Télécoms (FFT), il est indispensable que le gouvernement publie dès que possible son guide Covid-19 pour le BTP afin de fournir un cadre permettant aux ouvriers déployant la fibre de travailler en sécurité. D’autant que d’après InfraNum et la FFT les masques de protection FFP1 sont suffisants.

 

Autre sujet de préoccupation des industriels : beaucoup de sous-traitants ne peuvent plus travailler faute d’accord des collectivités. Tandis que d’autres peinent à accéder aux immeubles pour les raccorder à la fibre. Infranum demande donc que le gouvernement prenne des mesures pour lever ces freins.

 

Enfin, un appel a été lancé afin d’aider financièrement la filière de la fibre pour maintenir à flot les sous-traitants les plus fragiles. Selon Étienne Dugas, les grands opérateurs doivent aussi « faire un effort pour permettre à la filière de survivre à ce tsunami ».

Interrogé à ce sujet, le DG de la FFT, Michel Combot, souligne quant à lui que « la crise a un impact sur le chiffre d’affaires des opérateurs ». D’après lui, les Orange, SFR et Bouygues Telecom réfléchissent aux moyens d’épauler leurs propres chaînes de sous-traitants. « Des discussions sont en cours. Les opérateurs pourraient prendre différents types de mesure, des efforts sur les délais de paiement par exemple. Nous sommes bien conscients de notre responsabilité globale ».

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

La FFT appelle à une “responsabilité numérique”

Le vendredi, 20 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

La FFT appelle à une “responsabilité numérique”

En raison du confinement lié à l’épidémie de coronavirus, les opérateurs de télécommunications s’attendent à une montée en charge de leurs infrastructures.

Invité de franceinfo le 17 mars dernier, le président de la Fédération Française des Télécoms, Arthur Dreyfuss, appelle à une “responsabilité numérique” pour éviter toute saturation. Il prévient que les opérateurs “pourraient avoir besoin de s’adapter” et de “prioriser” certains usages pour faire face à ces pics de connexions.

 

franceinfo : Les infrastructures vont-elles tenir le choc ?

Arthur Dreyfuss : Plus de 15 000 techniciens et ingénieurs de tous les opérateurs télécoms sont mobilisés pour que les réseaux tiennent pour les prochains jours, semaines, voire mois. Nous entrons dans une ère de discipline sociale et il faut aussi entrer dans une période de responsabilité numérique, individuelle et collective. La situation est tout à fait inédite. L’essentiel de la population sera au même moment, pendant toute la journée, pendant les semaines et mois qui arrivent, à la maison.

Nous nous apprêtons à connaître une hausse comme nous n’en avons jamais connue. Les opérateurs sont pleinement mobilisés et nous travaillons d’arrache-pied pour faire en sorte qu’ils puissent fonctionner.

 

Cela veut dire qu’il faut rationner sa consommation numérique ?

Non, mais il y a des gestes du quotidien à appréhender. À la maison par exemple, il vaut mieux se mettre en Wi-Fi pour téléphoner, travailler, communiquer, s’informer. Ceci permet de passer sur les réseaux fixes ayant une capacité plus importante que les réseaux mobiles.

 

Mais nous allons cumuler télétravail, enseignement à distance pour les enfants, loisirs numériques… Les réseaux ne vont-ils pas être en surchauffe ?

Nous sommes habitués à absorber des pics de consommation, mais nous allons vivre avec une hausse continue de la consommation. L’ensemble des particuliers, des entreprises doivent s’adapter et prioriser. C’est une responsabilité collective.

 

Les opérateurs pourraient-ils en arriver à brider les usages les plus consommateurs ?

Dans cette période, les priorités sont la santé de la population, le travail à la maison, la poursuite de la vie économique… Nous pourrions effectivement avoir besoin de nous adapter pour répondre à ces priorités et nous allons travailler avec l’ensemble des acteurs pour nous adapter s’il en était besoin.

C’est comme les chassés-croisés sur l’autoroute fin juillet, début août. Il faut savoir adapter sa consommation comme on a parfois l’habitude d’adapter sa circulation.

 

 

 

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Source : franceinfo

 

 

 

 

4G : l'Arcep tape du poing sur la table

Le mercredi, 07 août 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

4G : l'Arcep tape du poing sur la table

Le gendarme des Télécoms vient d’adresser une mise en demeure anticipée à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Iliad-Free à propos du « New Deal mobile ». En effet, l’Arcep estime que les engagements pris par les opérateurs dans le cadre de cet accord, datant de janvier 2018, n’avancent pas assez vite.

 

À l’époque, l’État avait accepté de renouveler une partie des fréquences accordées aux opérateurs pour dix ans et gracieusement. Un « cadeau » avec toutefois une contrepartie : les opérateurs s’étaient engagés à couvrir davantage le territoire, notamment dans les fameuses « zones blanches ».

D’ici la fin 2020, ils doivent avoir convertir tous leurs sites 2G et 3G existants en 4G ainsi qu’améliorer la couverture mobile des axes de transports (dès 2018) et à l’intérieur des bâtiments (dès 2019).

 

Mais voilà, un an et demi après la signature, le régulateur trouverait que les avancées soient insuffisantes. « Le régulateur n’a pas confiance dans les opérateurs, il estime que ce dossier traîne », explique une source au fait du dossier.

Si les objectifs n’étaient pas tenus à l’échéance de 2020, la mise en demeure anticipée permettrait d’enclencher plus vite les sanctions sans perdre de temps.

 

Conscient que les opérateurs ont toujours eu du mal à respecter leurs engagements, le gouvernement a organisé des points d’étape sur l’avancement des travaux. Cela n’a visiblement pas été suffisant.

Pourtant en juin 2018, le gouvernement avait publié les 485 premiers sites sur lesquels les opérateurs devaient installer leurs antennes 4G. De son côté, l'Arcep avait lancé son tableau de bord trimestriel. Mais plusieurs observateurs avaient déjà alerté sur l’ampleur de la tâche. « Les délais étaient super-short. On pouvait légitimement être inquiet », se rappelle aujourd’hui un participant.

 

Les opérateurs, quant à eux, nient tout retard. « Les opérateurs déploient dans le calendrier prévu. […] Nous sommes sur le terrain quotidiennement pour résoudre les défis administratifs et techniques avec l’appui des collectivités et des services de l’État. L'Arcep est la bienvenue dans les territoires et se rendra ainsi encore mieux compte de la réussite collective en cours pour régler enfin le problème des zones blanches » estime Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des Télécoms. L’été risque donc d’être agité.

 

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Un péage pour les géants d’Internet

Le mercredi, 29 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Un péage pour les géants d’Internet

Les principaux fournisseurs d’accès à Internet français ont établi le classement des plus gros consommateurs de bande passante il y a un an. Ces groupes, comme Google, Netflix, Akamai, Facebook, profitent des tuyaux des opérateurs français sans payer leur juste part.

 

La Fédération Française des Télécoms (FFT) et son président réclament donc « plus d’équité ». En effet, dans une interview accordée au Figaro, Arthur Dreyfuss explique que « 80 % des impôts payés en France par des acteurs du numérique le sont par des opérateurs télécoms français. A certaines heures de la journée, 80 % du trafic des réseaux télécoms est dû à YouTube, Netflix, Amazon et Facebook ».

 

Dans de telles conditions, la FFT propose d’instaurer un péage c’est-à-dire faire payer l’accès aux réseaux des opérateurs français. Ces tuyaux étant extrêmement profitables aux géants américains, les fournisseurs d’accès se demandent quand vont-ils participer au financement des infrastructures ? En effet, les FAI doivent sans cesse investir pour agrandir et améliorer leurs réseaux. Des financements donc lourds pour lesquels les géants d’Internet participent peu voire pas du tout.

 

Cette proposition n’intervient pas au hasard puisque le gouvernement souhaite mettre en place une taxe sur les activités publicitaires des plus grandes sociétés du numérique. Elle devrait être mise en place très rapidement puisqu’elle vient d’être votée par le Sénat.

 

 

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Source : Journal du Geek

 

 

 

 

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