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FttH : plus de 10 millions d’abonnements

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

FttH : plus de 10 millions d’abonnements

Les derniers chiffres trimestriels publiés par l'Arcep confirment la progression de la fibre optique sur le territoire français : « le quatrième trimestre 2020 a été marqué par une progression record de déploiement de la fibre optique (FttH) et de son adoption, qui conclut une année 2020 elle aussi record ». La barre des 10 millions d’abonnements à des offres FttH a ainsi été franchie.

 

Désormais, le nombre d’abonnements à très haut débit s’élève à 14,7 millions. Ce qui représente près de la moitié du nombre total d’abonnements Internet en France, et 51 % du nombre de locaux éligibles au très haut débit, soit une hausse de 3 points en un an.

Une progression qui est avant tout due à l’augmentation des abonnements au FttH. Avec 3,3 millions d’accès supplémentaires en 2020, le nombre d’abonnements FttH est chiffré à 10,4 millions soit 70 % du nombre total d’accès à très haut débit. Même si les abonnements à haut débit constituent toujours la majorité des abonnements à Internet, avec presque 16 millions, ils ont chuté de 2,5 millions en 2020.

Au total à la fin de l’année 2020, la France compte 30,6 millions d’abonnements à haut et très haut débit. Une progression de 285 000 en un trimestre et de 800 000 en un an (+ 2,7 %). « Une telle croissance annuelle n’avait pas été observée depuis trois ans », estime-t-on du côté de l'Arcep.

 

Une tendance qui doit beaucoup au déploiement soutenu des lignes de fibre optique de bout en bout par les opérateurs et les acteurs du secteur. Plus de 1,9 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables au FttH au cours du quatrième trimestre 2020. « Plus de 5,8 millions de lignes ont été déployées au cours de l’année 2020, malgré la situation sanitaire, soit 19 % de plus qu’en 2019 », fait valoir le gendarme des télécoms.

Désormais, 24,2 millions de locaux sont éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 31 % en un an. Cette croissance se situe majoritairement en zone moyennement dense – zone AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement). À la fin du quatrième trimestre 2020, 28,6 millions de locaux au total étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 21,7 millions en dehors des zones très denses.

 

Si le déploiement de la fibre optique va bon train, nombreux sont les foyers ou les entreprises à se plaindre d’une connectivité en berne. La faute à des défauts d’entretien ou de raccordement sur les points de mutualisation générant de nombreux problèmes de qualité de service.

Pour y remédier, les opérateurs viennent de conclure un accord qui pourrait faire date dans le secteur. Ils s’engagent ainsi à améliorer la sécurité et la qualité des interventions avec un nouveau régime de sanctions.

L’accord, annoncé par Infranum, prévoit également une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau. De quoi freiner l’explosion des “plats de nouilles” débordant des points de mutualisation, qui pourrait à terme poser un problème majeur pour la connectivité des particuliers et des professionnels.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

Le vendredi, 05 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Raccordements fibre : un accord mais pas à l’unisson

InfraNum vient d’annoncer « un accord majeur entre opérateurs pour améliorer la qualité des raccordements et garantir la pérennité des réseaux fibre en France ». La qualité des opérations de raccordement à la fibre optique étant en ce moment sous le feu des critiques, la fédération des industriels des infrastructures numériques s’efforce ainsi de rassurer. Un cadre a donc été mis en place et sera décliné dans de multiples accords entre fournisseurs d’accès et exploitants de réseaux… mais dont certains restent néanmoins à signer.

 

Depuis 18 mois, opérateurs d’infrastructure (OI) et opérateurs commerciaux (OC) travaillent ensemble à l’élaboration de ces nouveaux contrats Stoc (pour sous-traitance opérateur commercial). Le but étant d’améliorer un mode opératoire que tous tiennent absolument à conserver : le fournisseur d’accès à Internet (OC) réalise le raccordement de son abonné, en qualité de sous-traitant de l’exploitant du réseau (OI).

En effet, face à l’afflux de demande, ses défenseurs arguent qu’il s’agit du fonctionnement le plus efficace pour faire vite. Mais pas pour faire bien, rétorquent les détracteurs du mode Stoc dénonçant dégradations, échecs de raccordement ou coupures d’accès.

 

Le mode Stoc s’efforce donc de faire sa mue, « pour améliorer la qualité et la sécurité des interventions, les processus et la rapidité de raccordement, la formation des intervenants ». InfraNum annonce donc que les discussions entre exploitants de réseaux et FAI ont permis d’avancer sur trois axes :

  • « Améliorer la sécurité et la qualité des interventions », avec notamment la « réalisation d’audits communs et introduction de sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant en cas de manquement contractuel »
  • « Renforcer la transparence » grâce un système de suivi des interventions et un « contrôle par un système d’intelligence artificielle » du côté de l’exploitant du réseau
  • « Rééquilibrer les coûts de maintenance : entre les OI et les OC, une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l'Arcep »

 

Si la fédération industrielle assure que « les premières signatures ont déjà eu lieu pour une généralisation rapide et une mise en place immédiate », elle concède toutefois que ce « nouveau cadre contractuel » n’est pas encore pleinement déployé.

Ainsi, les opérateurs de réseaux Axione et Altitude Infra ont signé « avec la majorité des OC » tandis que les choses sont « en bonne voie » du côté de TDF. En revanche, rien sur l’avancée des discussions du côté d’Orange et SFR, qui ont la particularité d’être à la fois opérateurs commerciaux et exploitants de réseaux, notamment en zone publique et en zone d’initiative privée.

 

Encore un peu de patience donc avant que ce nouvel accord majeur soit décliné à l’unisson sur tous les réseaux et entre tous les exploitants et les FAI. L’intérêt pour les parties prenantes étant qu’il « évite d’imposer une décision réglementaire ». L'Arcep menant actuellement une consultation sur le sujet…

 

 

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Source : DegroupTest

 

 

 

 

Illyse va proposer de la fibre aux particuliers

Le lundi, 31 décembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Illyse va proposer de la fibre aux particuliers

Pour la première fois en France, un FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) associatif sera capable de raccorder des abonnés grand public en FttH. En effet, grâce à une campagne de financement participatif, Illyse a récolté 5520 euros. Cette somme représente le ticket d’entrée au RIP (Réseau d’Initiative Publique) du département de la Loire. L’opérateur associatif va donc maintenant pouvoir mettre en place une infrastructure de collecte. Il sera donc en mesure de raccorder ses premiers abonnés début 2019.

 

Mais ce n’est pas tout puisqu’un second palier de 4114 euros a été atteint. Cela permet donc à Illyse de devenir LIR (Local Internet Registry) et ainsi recevoir une allocation d’adresses IP d’un registre Internet régional (RIR).

 

Une sacrée victoire donc pour les FAI associatifs qui réclament des offres activées bon marché. En effet, ils ne peuvent déployer leur propre réseau de fibre optique par manque de moyens. Les opérateurs associatifs se tournent donc vers la location de réseau d’un gros acteur pour proposer du FttH à leurs adhérents. Mais dans la plupart des cas, les prix sont inabordables.

 

 

 

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Source : 01net.com

 

 

 

 

Nouveau membre LyonIX : AVM Up !

Le mercredi, 13 septembre 2017. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Nouveau membre LyonIX : AVM Up !

À la fois Opérateur Télécom, fournisseur d’accès Internet et Opérateur de Services Hébergés, AVM Up a fait le choix du Cloud pour répondre aux problématiques qui touchent à la téléphonie pro, au mail, au SMS, au fax mais également au traitement du flux multicanal de documents entrants.

 

"Expert reconnu et expérimenté, nos domaines d’activités se regroupent en 3 métiers : l’édition logicielle (SOFTWARE), la téléphonie et services associés (TELEPHONY FOR BUSINESS) et les réseaux opérateurs (NETWORK)."

 

AVM Up, c’est à la fois l’expertise, l’engagement et la qualité ! AVM est une société indépendante à taille humaine et 100% française.

 

"Cette proximité permet de mutualiser nos savoir-faire (Commercial, Service Client, R&D, Service Opérateur et Réseaux (NOC), Administratif, etc.) et d’apporter un véritable accompagnement à nos clients, avec un haut niveau de qualité, une forte disponibilité et une sécurité très contrôlée."

 

Pourquoi LyonIX ?

  • La perspective de l’amélioration de la qualité du débit Internet et la baisse des coûts liés à la bande passante.
  • En tant qu’opérateur Internet, il est également intéressant de pouvoir accéder à la place de marché permettant de  vendre et d’acheter du transit Internet et/ou tous types de services IP.
  • LyonIX permet également de s'interconnecter directement avec les clients afin d’être au plus près d’eux et de leur garantir un plus haut niveau de sécurité par la mise en place d’une route supplémentaire vers la plateforme.
  • LyonIX c’est aussi perspective d’accéder à d’autres IXP : France-IX, Equinix… dont de futurs potentiels clients peuvent être membres.
  • Enfin, LyonIX c’est aussi la possibilité de s’interconnecter sur d’autre pays, le Royaume-Uni notamment.

AVM Up est présent en baie LyonIX 2D

ASN : AS201246

En savoir plus

Trouvez plus d'informations ici : AVM Up

Les IXP améliorent-ils la latence ?

Le vendredi, 09 octobre 2015. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX Archives EuroGIX

Les IXP améliorent-ils la latence ?

Roberto di Lallo, informaticien italien à l'Université de Rome III, a fait une recherche sur l'importance des IXP, les points d'échange Internet, et leurs effets sur la latence des réseaux. Les IXPs sont des infrastructures utilisées par des Fournisseurs d'accès à Internet pour échanger le trafic entre leurs Systèmes Autonomes (AS). Un IXP permet aux fournisseurs d'accès Internet d'interconnecter leur SAs directement plutôt que par des réseaux tiers. Les IXPs jouent un rôle crucial dans le développement d'Internet, encourageant des fournisseurs d'accès à Internet à créer un réseau dense d'interconnexions à bas coût. Certains d'entre eux ont un débit de plusieurs Tbits par seconde et sont l'un des composants les plus importants de l'Internet d'aujourd'hui.

 

Les points d'echange Internet (IXP) sont des infrastructure permettant aux FAI d'échanger du trafic entre leurs réseaux sans passer par un réseau tier. L'importance historique et technique des IXPs, en terme de densification du réseau, de performance, et de réduction des coûts, a été récemment  remise en question par certains FAI majeurs ayant décidé de quitter (phénomène du de-peering) les IXP en prétextant une meilleur gestion du trafic IP et une amélioration de la qualité du service.

L'étude conduite par Roberto di Lallo vise à démontrer que les bénéfices induits par les IXPs sont réels aussi bien en terme de performance que de sécurité des réseaux. Celle-ci a consisté à utiliser environ 150 sondes RIPE en Italie et comparer les performances de trafic passant par les deux principaux IXP italiens, MIX et NaMeX, ou par des réseau tiers en dehors des IXP, vers 50 sites considérés critiques (banque, assurance, administration), et les 100 sites les plus visités en Italie. Cela a été rendu possible grâce a la collaboration de petits FAI locaux qui ont laissé à l'équipe de di Lallo le contrôle de leurs annonces BGP.

 

Le peering est-il important au niveau de points d'échange internet (IXP) ? L'article original (en anglais) 

 

 

 

 

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