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Articles taggés avec : déploiement 5G

L’État veut investir 1,7 milliard d’euros pour accélérer la 5G

Le vendredi, 09 juillet 2021. Posté dans Archives Rezopole

L’État veut investir 1,7 milliard d’euros pour accélérer la 5G

Afin d’accélérer le développement de la 5G, et en particulier dans le monde industriel, l’État vise 1,7 milliard d’euros d’investissements publics et privés jusqu’en 2025. L’exécutif « va mobiliser 480 millions d’euros de financement public pour soutenir des projets prioritaires d’ici 2022, et vise jusqu’à 735 millions de financements publics d’ici 2025 pour mobiliser, par effet de levier, jusqu’à 1,7 milliard d’investissements d’ici 2025 », a indiqué Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, le 6 juillet dernier lors d’une conférence de presse.

 

Le problème pour le gouvernement aujourd’hui n’est pas de déployer des infrastructures de la 5G mais d’accélérer le développement de cas d’usage de celle-ci. L’État a ainsi déjà sélectionné en septembre 2020, 18 projets qui recevront 83 millions d’euros d’argent public, pour un total d’investissement de 260 millions d’euros.

Trois autres projets ont été annoncés et recevront 10 millions d’argent public : un projet de communication machine à machine (mMTC) porté par la société d’ingénierie et de conseil Médiane Système, une carte d’accélération de réseau de la PME grenobloise Kalray, et une solution de contrôle de la ventilation et du chauffage des bâtiments d’une autre PME grenobloise, Adeunis.

 

Les fonds publics proviendront de France Relance, le plan pour soutenir l’économie après la crise de la Covid-19, et du 4ème programme pour les investissements d’avenir. Le gouvernement estime que cet effort de stimulation des applications de la 5G peut permettre de créer 20 000 nouveaux emplois d’ici 2025, et porter à 15 milliards d’euros le marché de la 5G en France à cette date.

 

 

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Source : FrenchWeb.fr

 

 

 

 

5G : les opérateurs accélèrent (enfin) sur la “bande reine”

Le vendredi, 11 juin 2021. Posté dans Archives Rezopole

5G : les opérateurs accélèrent (enfin) sur la “bande reine”

Selon les derniers chiffres publiés par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), la France compte aujourd’hui 25 105 sites 5G autorisés, dont 14 284 déclarés techniquement opérationnels par les opérateurs.

 

En hausse de 3,7 % sur un mois, la progression du nombre de sites 5G doit beaucoup à l’héritage des réseaux passés – et surtout de la 4G. L’ANFR rappelle en effet que « la quasi-totalité de ces implantations 5G a été autorisée sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G » et que seuls deux sites mobiles en France n’hébergent que de la 5G.

 

Selon les déclarations des opérateurs, 56,9 % des 25 105 sites 5G autorisés à la fin du mois de mai sont techniquement opérationnels. Les grandes tendances du déploiement effectué en ordre dispersé par les opérateurs jusqu’à maintenant se dessinent alors.

Free confirme son attrait pour la bande des 700 MHz à des fins de couverture accélérée du territoire.16 683 sites 5G sont comptabilisés dans cette bande de fréquence, dont 9 584 sont déclarés techniquement opérationnels.

Tactique similaire chez Bouygues Telecom, Orange et SFR. Les trois opérateurs s’appuient sur la bande des 2,1 GHz, déjà exploitée pour la 4G. Fin mai, ils disposaient ainsi de 8 376 sites 5G autorisés sur cette bande, pour 3 973 déclarés techniquement opérationnels.

 

Les opérateurs n’en oublient pas pour autant la “bande reine” de la 5G, celle des 3,5 GHz puisqu’ils semblent bien décidés à passer la seconde sur cette bande spécifique à la 5G.

L’ANFR décompte ainsi 8 550 sites 5G autorisés sur cette bande fin mai, dont 3 973 sont déclarés techniquement opérationnels. De bon augure pour la suite du déploiement de la nouvelle génération de technologie mobile.

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

5G : la BEI va prêter 350 millions d’euros à Bouygues Telecom

Le vendredi, 07 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

5G : la BEI va prêter 350 millions d’euros à Bouygues Telecom

Cet accord de financement est le premier du genre entre la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’opérateur français. L’objectif étant de soutenir le déploiement du réseau 5G de Bouygues Telecom, « y compris en zones rurales », et à multiplier « par 4 » la capacité de son réseau radio mobile d’ici 2026, ajoute la BEI dans un communiqué.

 

Bouygues Telecom prévoit d’investir 1,5 milliard d’euros dans le déploiement de ses réseaux 4G et 5G et dans le marché de la fibre, où l’opérateur prévoit de conquérir 3 millions de clients supplémentaires. Le groupe espère ainsi faire grimper les recettes de ses abonnements d’au moins 40 % d’ici cinq ans tout en augmentant sa rentabilité.

« Bouygues Telecom a de grandes ambitions autour du mobile et de la 5G pour les années à venir et veut contribuer à désenclaver les territoires en réduisant la fracture numérique. Le soutien affiché de la Banque de l’Union européenne à ce vaste projet industriel est une validation de nos choix et vient confirmer la pertinence de notre stratégie », a estimé le directeur général adjoint de l’opérateur Christian Lecoq, cité dans le communiqué.

 

 

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Source : Le Figaro

 

 

 

 

5G : pas de risque pour la santé publique conclut l’Anses

Le vendredi, 23 avril 2021. Posté dans Archives Rezopole

5G : pas de risque pour la santé publique conclut l’Anses

La 5G a suscité bon nombre de fantasmes avant même son lancement sur le territoire français. Pourtant l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) estime qu’il n’existe à ce jour aucun risque de santé publique lié au déploiement de la 5G.

Il faut dire que si la nouvelle norme mobile promet d’accélérer nos communications, elle exploite actuellement plusieurs bandes de fréquences : celles entre 700 MHz – 2,1 GHz, déjà utilisées par la 3G et la 4G, une nouvelle bande attribuée aux opérateurs en novembre 2020 et d’ici quelques années, la bande 26 GHz.

 

Concernant les deux premières bandes de fréquences, déjà utilisées pour la 3G et la 4G, pas de nouveaux risques. Après plusieurs travaux réalisés en amont pour le déploiement de la 5G, l’Anses explique qu’il est “peu vraisemblable à ce stade que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquence autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé”.

En revanche, pour la bande de 26 GHz qui n’est pas encore attribuée en France, l’organisme se veut plus modérée : “À l’heure actuelle, les données ne sont pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires”.

Le gouvernement s’est félicité de ces résultats rassurants, considérant le déploiement de la 5G comme “un tournant dans l’innovation”. La 5G n’est pourtant pas encore totalement tirée d’affaires. Depuis déjà plusieurs mois, le Haut conseil pour le climat avait alerté sur le fait que la nouvelle norme de connectivité risquait “susceptible d’augmenter significativement” l’empreinte carbone du secteur du numérique, qui fait déjà partie des plus gros pollueurs à l’échelle mondiale.

 

 

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Source : Journal du Geek

 

 

 

 

Sites 5G ouverts : Orange et Free toujours très en avance

Le vendredi, 16 avril 2021. Posté dans Archives Rezopole

Sites 5G ouverts : Orange et Free toujours très en avance

L’Arcep a publié son observatoire des déploiements commerciaux 5G le 14 avril dernier. Au 31 mars, les opérateurs ont commercialement ouvert 12 917 sites 5G, dont 2 838 en bande 3,5 GHz. Si l’analyse des courbes des opérateurs montrent que personne ne néglige la technologie de cinquième génération, tous n’avancent pas au même rythme.

 

Avec près de 13 000 sites ouverts en 5G en France fin mars, le déploiement du réseau mobile est soutenu. En à peine quelques mois, les opérateurs se sont assurés de couvrir des millions d’abonnés potentiels, et l’Arcep évoque même une progression « régulière pour les premiers mois de 2021 ».

 

Orange a activé le plus de sites et antennes dans la “bande cœur” 5G avec 1 105 sites en 3,5 GHz. L’opérateur historique soutient aussi ce déploiement à l’aide de la technologie 2,1 GHz (fréquences moyennes), permettant ainsi d’obtenir des débits équivalents à la 4G puisqu’elle exploite une bande déjà en fonction. D’ici 2023, cette bande intermédiaire donnera accès aux nouveaux services 5G dans les zones actuelles 4G.

 

Free Mobile continue de tirer son épingle du jeu. Si l’opérateur fondé par Xavier Niel a activé moins de sites en 3,5 GHz qu’Orange (824 contre 1 105), il est celui à avoir ouvert commercialement le plus de sites en France : 8 074 au total, soit 1 030 sites supplémentaires en un mois, contre 338 pour Orange.

Contrairement à ses trois concurrents, Free mise toujours très fort sur les fréquences basses (700 MHz). Plus de 7 000 sites ont été ouverts dans cette bande aux débits moindres mais qui présente l’avantage de mieux pénétrer dans les bâtiments.

 

En ce qui concerne les deux autres opérateurs. Bouygues Telecom conserve un temps d’avance sur SFR, et même sur Orange au nombre total de sites, d’un point de vue statistique. L’opérateur – filiale du géant français du BTP – a activé au total 2 263 sites, dont 491 en 3,5 GHz et 2 091 en 2,1 GHz.

En nombre de sites 5G ouverts en 3,5 GHz, SFR fait jeu égal avec Bouygues Telecom avec un total de 418. Mais l’opérateur au carré rouge est nettement derrière pour les sites complémentaires. En effet, il a ouvert commercialement 778 sites en 2,1 GHz. Soit un total de 1 196 sites 5G activés toutes fréquences confondues. Ce qui place, au final, SFR assez loin de son premier concurrent.

 

 

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Source : Clubic

 

 

 

 

Europe : 10 ans pour couvrir les zones habitées en 5G

Le vendredi, 12 mars 2021. Posté dans Archives Rezopole

Europe : 10 ans pour couvrir les zones habitées en 5G

La Commission européenne a dévoilé, le 9 mars dernier, sa vision « pour une transformation numérique réussie de l’Europe d’ici à 2030 ». Une série d’objectifs à remplir d’ici moins de dix ans, comme la disponibilité de tous les services publics clés sur le web ou encore la montée en compétence des individus.

La 5G constitue l’un de ces objectifs. L’ultra haut débit mobile arrive progressivement sur le Vieux Continent et Bruxelles souhaite que cette nouvelle technologie soit accessible en 2030 dans toutes les zones peuplées.

 

D’après la Commission européenne, 14 % des zones habitées sont couvertes en 5G en 2021. Un chiffre qui peut paraître élevé compte tenu du caractère très récent de cette norme. Mais la formulation choisie par l’exécutif européen exclut les aires inhabitées, ce qui de fait évacue du calcul de larges pans du continent. Neuf ans suffiraient donc à combler les 86 % restants.

 

Mais libre aux pays d’aller plus vite s’ils le souhaitent. En France, tout le réseau pourrait être en 5G d’ici 2030. C’est en tous cas la perspective que l’ex-président de l’Arcep, Sébastien Soriano, a tracée en 2019. Un premier palier devra avoir été franchi en 2025, avec deux tiers de la population couverte.

Le calendrier de la 5G contient plusieurs rendez-vous, selon les impératifs d’aménagement du territoire (couverture des principaux axes de transport et des régions plus rurales) et les circonstances de l’actualité (à l’image des Jeux olympiques d’été en 2024). Par ailleurs, le régulateur fournira d’autres licences aux opérateurs pour qu’ils exploitent des fréquences additionnelles.

 

 

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Source : Numerama

 

 

 

 

Test grandeur nature dans le cadre de 5GMED

Le jeudi, 30 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Test grandeur nature dans le cadre de 5GMED

Le projet 5GMED, porté par la Commission Européenne dans le cadre du programme H2020, doit fournir un modèle de déploiement 5G durable pour la future mobilité sur le corridor méditerranéen entre la France et l’Espagne.

 

Les services testés reposent sur une vaste gamme de technologies en plus de la 5G, comme le cloud/edge computing et l’intelligence artificielle, pour offrir des services avancés de connectivité sur les itinéraires de transports.

À travers 4 projets pilotes sur la ligne ferroviaire et l’autoroute entre Figueras et Perpignan, 5GMed devra développer des scénarii d’application 5G transfrontaliers, des services avancés de mobilité coopérative connectée et automatisée (CCAM) et des futurs systèmes de communication mobile ferroviaire (FRMCS).

Avec une enveloppe de 16 millions d’euros, financés par la Commission européenne à hauteur de 75 %, le projet sera lancé en septembre 2020 pour une réalisation à l’horizon novembre 2023.

 

L’infrastructure permettra ainsi quatre cas d’usages : la conduite automatisée à distance, la gestion avancée du trafic, la continuité des services commerciaux ferroviaires lors du passage de la frontière et l’infodivertissement avec la réalité augmentée pour les véhicules autonomes et le rail.

Testés tout d’abord sur trois sites à petite échelle, l’intégration et la validation définitives des cas usages seront ensuite réalisées sur le tronçon transfrontalier entre Figueras et Perpignan.

 

Piloté par Cellnex Telecom, le consortium regroupe 21 membres de 7 pays représentant le secteur des télécommunications, le secteur des transports et de la mobilité, des fournisseurs de technologie et solutions, des fournisseurs de services de conseil, des établissements de recherche et des organisations en faveur de la transformation mobile et digitale.

 

Le Corridor méditerranéen est un axe essentiel pour la compétitivité des entreprises et des territoires du grand sud-ouest européen. C’est aussi un corridor stratégique pour la France qui intéresse les trafics fret vers l’Europe du Nord, l’Espagne, l’Italie ou encore l’Europe Centrale. Cet axe contribuera aussi à la nouvelle route ferroviaire de la soie, entre l’Europe et la Chine.

 

 

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Source : IT Social

 

 

 

Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

L’Autorité de régulation des Télécom a publié un nouveau calendrier pour la suite de la procédure d’attribution des fréquences 5G dans la bande des 3,5 GHz. Ce sera donc entre le 20 et le 30 septembre. Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR, qualifiés en février dernier à l’issue d’un appel à candidature, y participeront.

 

À l’issue de la procédure, ils obtiendront un bloc de 50 GHz chacun en contrepartie de 350 millions d’euros par tête et d’un certain nombre d’obligations de déploiement. Au début de l’automne, l’enchère principale leur permettra de compléter ce premier bloc en décrochant un ou plusieurs blocs de 10 GHz. S’ensuivra une enchère permettant de positionner les fréquences obtenues dans la section 3,4-3,8 GHz. L’Arcep indique que l’attribution définitive des fréquences aura lieu “en octobre ou novembre”. Les opérateurs pourront ainsi commercialiser leurs futurs forfaits 5G “d’ici à la fin de l’année”.

 

Cependant, les opérateurs ne seront finalement pas obligés d’assurer la couverture en 5G d’au moins deux grandes villes avant fin 2020. Le décalage de la procédure a conduit le gendarmes des Télécom à lever cette obligation accompagnant le premier bloc de 50 GHz. La commercialisation se fera “à l’initiative des opérateurs” même si l’Arcep promet de rester attentive aux conditions de commercialisation du nouveau réseau et aux promesses des opérateurs.

 

La première obligation sera donc de déployer la 5G sur au moins 3 000 de leurs sites d’ici à fin 2022. Les opérateurs devront également distiller au moins 240 Mb/s sur 75 % de leurs sites en 4G+ à la même échéance.

Une manière de rappeler que le cahier des charges a été élaboré pour que le déploiement de la 5G et la couverture 4G des territoires aillent de pair. Et aussi de répondre à Bouygues Telecom et SFR qui ont récemment mis en balance le déploiement du réseau de 5e génération et la nécessaire amélioration de la couverture 4G en zone rurale.

 

En parallèle, l'Arcep entend également répondre aux préoccupations croissantes entourant l’impact environnemental du numérique. Dans le cadre d’une nouvelle plateforme baptisée “pour un numérique soutenable”, “associations, institutions, opérateurs, entreprises du numérique, personnalités” sont invités à y contribuer lors d’une série d’ateliers thématiques à partir du 9 juillet.

Un rapport pour la fin d’année permettra de faire le point sur ces travaux et proposera les “premières pistes pour aller plus loin dans la réponse aux enjeux environnementaux” dont l’Autorité entend faire un “nouveau chapitre de la régulation”.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Iliad confirme le choix de Nokia pour sa 5G

Le jeudi, 20 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

Iliad confirme le choix de Nokia pour sa 5G

Comme pressenti en septembre dernier, Iliad a confirmé son choix de se tourner vers Nokia pour son infrastructure télécom 5G. Au total, 17 millions d’abonnés, en France et en Italie, sont potentiellement concernés pour basculer le moment venu sur cette technologie mobile de dernière génération.

 

« Le groupe Iliad installera la toute dernière technologie d’accès radio de Nokia, AirScale, ce qui lui permettra de tirer parti des premiers réseaux 5G tout en prenant en charge la 4G / LTE et la 5G dans le même système d’accès radio », indique l’équipementier finlandais.

Cette technologie prend en charge différentes topologies réseau, du RAN distribué, centralisé et cloud. L’équipementier met en avant sa rapidité et facilité d’installation et des gains énergétiques de 60 % ainsi qu’une rétrocompatibilité avec ses contrôleurs de station de base Flexi.

 

Outre Iliad, Orange a également choisi Nokia – aux côtés d'Ericsson – pour le déploiement de son réseau 5G. Avec en particulier sa technologie Single RAN couplée à des outils d’automatisation et de gestion réseau ainsi que des services professionnels associés dans les régions.

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

La Chine demande ne pas discriminer Huawei

Le jeudi, 13 février 2020. Posté dans Archives Rezopole

La Chine demande ne pas discriminer Huawei

Le déploiement de la 5G est devenu un enjeu géopolitique international. Et le porte-parole de l’ambassade de Chine en France s’inquiète de « reportages récents dans plusieurs médias français selon lesquels les autorités compétentes françaises envisageraient de prendre des mesures restrictives contre Huawei dans le déploiement de la 5G en France ».

Il rappelle, dans ce communiqué, que le président français ainsi que de hauts responsables ont affirmé qu’en matière de 5G, « la France ne prendrait pas de mesures discriminatoires contre un pays ou une entreprise spécifique, ni n’exclurait pas Huawei ».

 

Ces craintes d’espionnage sont infondées pour la Chine. « En réalité, les équipements 5G de Huawei sont totalement fiables et n’ont jamais présenté aucun risque technique ou sécuritaire, ni laissé aucune ‘porte dérobée’ », dit le porte-parole.

La Chine dit compter sur la France « pour prendre des actions concrètes et créer un environnement d’affaires ouvert, transparent et non discriminatoire à l’égard des entreprises de tous les pays, y compris de la Chine ».

 

Vendredi dernier, Orange a annoncé avoir sélectionné les groupes européens Nokia et Ericsson comme équipementiers pour le déploiement d’un réseau mobile de 5ᵉ génération en France métropolitaine.

Au sein du secteur français des Télécoms, le sentiment qui prévaut au est que les autorités françaises souhaitent bannir Huawei du marché de la 5G mais ne le diront pas publiquement.

De son côté, la Commission européenne a publié ses directives en refusant d’exclure le groupe chinois, tout en autorisant les pays membres à interdire les équipementiers qu’ils jugeraient à ‘haut risque’.

Plusieurs opérateurs disent redouter que l’exclusion de Huawei entraîne des retards et surcoûts dans le déploiement de la 5G.

 

 

 

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Source : Challenges

 

 

 

 

5G : l'ombre de Huawei plane en Europe

Le mercredi, 16 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

5G : l'ombre de Huawei plane en Europe

Dans un rapport publié avec l’Agence européenne pour la cybersécurité sur la sécurisation des réseaux 5G, la Commission européenne a prévenu les États membres de l’UE de la dangerosité de la nouvelle technologie de télécommunication sans fil. Pour la Commission, le déploiement de la 5G risque de « créer un nouveau paradigme de sécurité rendant nécessaire une réévaluation de la politique actuelle et du cadre de sécurité applicable au secteur et à son écosystème et indispensable pour que les États membres prennent les mesures d’atténuation nécessaires ».

 

Plus en détail, ce rapport préconise de revoir la conception actuelle des réseaux 3G et 4G et met en garde contre le recours à un fournisseur unique, particulièrement ceux n’étant pas basés dans l’Union européenne sans toutefois prononcer le nom de Huawei. « Le rôle accru des logiciels et des services fournis par des fournisseurs tiers dans les réseaux 5G conduit à une plus grande exposition à un certain nombre de vulnérabilités qui peuvent découler du profil de risque des fournisseurs individuels ».

 

La Commission européenne explique également « Si la technologie et les normes des réseaux 5G apporteront également certaines améliorations en matière de sécurité par rapport aux générations précédentes, plusieurs défis importants découlent des nouvelles caractéristiques de l’architecture du réseau et de la vaste gamme de services et d’applications, qui pourraient à l’avenir dépendre largement des réseaux 5G. […] D’importantes failles de sécurité, telles que celles qui découlent de mauvais processus de développement de logiciels chez les fournisseurs d’équipement, pourraient faciliter l’insertion malveillante par les acteurs de portes dérobées intentionnelles dans les produits et les rendre plus difficiles à détecter. Cela peut accroître la possibilité que leur exploitation ait un impact négatif particulièrement grave et généralisé ».

 

Il est ajouté dans le rapport que les pays membres de l’UE ne devraient pas juger les fournisseurs de réseaux 5G à leurs seules qualités techniques et les évaluer sur la base des « vulnérabilités non techniques liées aux réseaux 5G », telles que le pays du fournisseur n’ait « aucun contrôle et équilibre législatif ou démocratique en place, ou en l’absence d’accords de sécurité ou de protection des données entre l’UE et le pays tiers donné » ou que la structure du propriétaire du fournisseur et la capacité pour son propre pays à « exercer toute pression, notamment par rapport à la fabrication du matériel ». Si le nom de Huawei n’est pas prononcé, impossible de ne pas y penser…

 

Dans la foulée, Huawei s’est une nouvelle fois défendue de toute ingérence par les autorités chinoises « Nous sommes une entreprise 100 % privée, détenue à 100 % par ses employés, et la cybersécurité est une priorité absolue : notre système d’assurance de la cybersécurité de bout en bout couvre tous les domaines de processus, et notre solide expérience prouve qu’il fonctionne ».

 

Nul ne dit que la Commission répondra à cette main tendue puisqu’elle a semble-t-il également décidé de balayer une autre option proposée par Huawei. En effet, le constructeur chinois avait indiqué pouvoir se contenter de n’intervenir que sur des parties jugées moins sensibles des futurs réseaux 5G des pays membres de l’UE.

 

Les prochaines étapes de réflexion de l’Union européenne déboucheront sur la publication d’une panoplie de mesures d’atténuation pour faire face aux risques identifiés en matière de cybersécurité aux niveaux National et de l’Union d’ici au 31 décembre 2019. Enfin, les États membres devraient évaluer les effets de la recommandation afin de déterminer s’il y a lieu de prendre de nouvelles mesures d’ici au 1er octobre 2020. Cette évaluation devrait tenir compte des résultats de l’évaluation européenne coordonnée des risques et de l’efficacité des mesures.

 

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

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