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Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Enchères 5G : le nouveau calendrier dévoilé

L’Autorité de régulation des Télécom a publié un nouveau calendrier pour la suite de la procédure d’attribution des fréquences 5G dans la bande des 3,5 GHz. Ce sera donc entre le 20 et le 30 septembre. Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR, qualifiés en février dernier à l’issue d’un appel à candidature, y participeront.

 

À l’issue de la procédure, ils obtiendront un bloc de 50 GHz chacun en contrepartie de 350 millions d’euros par tête et d’un certain nombre d’obligations de déploiement. Au début de l’automne, l’enchère principale leur permettra de compléter ce premier bloc en décrochant un ou plusieurs blocs de 10 GHz. S’ensuivra une enchère permettant de positionner les fréquences obtenues dans la section 3,4-3,8 GHz. L’Arcep indique que l’attribution définitive des fréquences aura lieu “en octobre ou novembre”. Les opérateurs pourront ainsi commercialiser leurs futurs forfaits 5G “d’ici à la fin de l’année”.

 

Cependant, les opérateurs ne seront finalement pas obligés d’assurer la couverture en 5G d’au moins deux grandes villes avant fin 2020. Le décalage de la procédure a conduit le gendarmes des Télécom à lever cette obligation accompagnant le premier bloc de 50 GHz. La commercialisation se fera “à l’initiative des opérateurs” même si l’Arcep promet de rester attentive aux conditions de commercialisation du nouveau réseau et aux promesses des opérateurs.

 

La première obligation sera donc de déployer la 5G sur au moins 3 000 de leurs sites d’ici à fin 2022. Les opérateurs devront également distiller au moins 240 Mb/s sur 75 % de leurs sites en 4G+ à la même échéance.

Une manière de rappeler que le cahier des charges a été élaboré pour que le déploiement de la 5G et la couverture 4G des territoires aillent de pair. Et aussi de répondre à Bouygues Telecom et SFR qui ont récemment mis en balance le déploiement du réseau de 5e génération et la nécessaire amélioration de la couverture 4G en zone rurale.

 

En parallèle, l'Arcep entend également répondre aux préoccupations croissantes entourant l’impact environnemental du numérique. Dans le cadre d’une nouvelle plateforme baptisée “pour un numérique soutenable”, “associations, institutions, opérateurs, entreprises du numérique, personnalités” sont invités à y contribuer lors d’une série d’ateliers thématiques à partir du 9 juillet.

Un rapport pour la fin d’année permettra de faire le point sur ces travaux et proposera les “premières pistes pour aller plus loin dans la réponse aux enjeux environnementaux” dont l’Autorité entend faire un “nouveau chapitre de la régulation”.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Déploiement 4G : premiers effets de la crise sanitaire ?

Le vendredi, 05 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Déploiement 4G : premiers effets de la crise sanitaire ?

Si les chiffres de déploiement de la 4G étaient restés dans la norme en mars et avril 2020, le décrochage est finalement survenu en mai. 330 nouveaux sites mis en service par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free selon les données de l’Agence nationale des fréquences. Le chiffre est relativement bas mais reste plus élevé qu’en février dernier ou que le printemps-été 2019.

 

Néanmoins, le détail par opérateur témoigne d’un ralentissement sensible de la part d’Orange et Free. Les locomotives du déploiement depuis un an ont respectivement mis en service 154 et 230 nouveaux sites 4G en mai, soit bien en deçà du rythme observé ces derniers mois. On ne peut s’empêcher d’associer ce ralentissement à la crise sanitaire. Les opérateurs ayant fait part de difficultés diverses durant le confinement.

Plus encore, le nombre de nouvelles antennes activées est en baisse de 20 à 50 % comparé au mois précédent chez Free et Orange. Les activations d’antennes sur leurs bandes fétiches du moment ont atteint les plus bas niveaux observés depuis longtemps, 18 à 24 mois dans certains cas.

Une baisse généralisée également pour le nombre d’autorisations obtenues par Free et la 4G en 700 MHz. Sur un rythme mensuel oscillant habituellement entre 500 et 1 000 par mois depuis un an, le nombre d’autorisations reçues par la marque d’Iliad sur cette bande a plongé à moins de 200 en mai dernier.

 

SFR et Bouygues Telecom semblent à première vue avoir été moins affectés par les perturbations malgré des replis sur les activations et les autorisations sur plusieurs bandes de fréquence. Il est toutefois difficile d’en tirer des conclusions tant le rythme de déploiement de ces deux opérateurs est irrégulier depuis plusieurs mois. À noter que seul SFR semble avoir ressenti le besoin de recourir amplement au dispositif dérogatoire mis en place par l’État pour assurer la continuité des déploiements, à 58 reprises.

Avec 155 nouveaux supports 4G en service, Bouygues Telecom a réalisé en mai son meilleur mois depuis décembre. Côté antennes aussi, l’opérateur signe son record depuis six mois : 556 de plus en mai. Dont 313 sur la bande de fréquence 1 800 MHz, notamment pour la desserte de quelques grandes métropoles (Paris, Lille), de plusieurs axes routiers et de zones balnéaires, selon l’ANFR.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Le mercredi, 27 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Afin de lancer la nouvelle génération de réseaux mobiles, les opérateurs doivent se voir attribuer les fréquences d’ici la fin de l’année. Les premières antennes 5G pourront ainsi fleurir et les débits exploser dès 2020.

 

Dans toute l’Europe, la bande phare de la 5G est celle comprise entre 3,4 GHz et 3,8 GHz – soit 400 MHz théoriquement à la disposition des opérateurs pour arroser leurs clients d’Internet ultra rapide.

 

Le seul problème est que, dans l’Hexagone, cette bande est déjà partiellement occupée par des locataires qui n’ont aucune envie de vider les lieux avant la fin de leur bail en 2026. Parmi ces encombrants locataires, on trouve les détenteurs de licences Wimax. Cette technologie radio du début des années 2000 devait offrir le haut débit dans les zones rurales grâce à des antennes radio dédiées.

 

Un ménage s’impose et concerne deux acteurs qui sont assis sur 30MHz chacun : Bolloré Télécom (aujourd’hui Wifirst) dans toute la France et SFR en Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

L’Arcep ne peut donc pas révoquer leurs droits d’utilisation, quand bien même les fréquences sont cruciales pour la 5G. Et Bolloré le sait. Il est idéalement placé aujourd’hui pour se refaire. Il lui suffit d’attendre. L’industriel peut s’asseoir dessus jusqu’en 2026, s’en servir lui-même pour faire de la 5G ou encore louer ces fréquences à un tiers.

 

Mais pour ne rien arranger, l’Arcep a encore amputé la bande de la 5G il y a quelques mois. Le gendarme des Télécom a dédié 50 MHz de son stock de 400 MHz au « THD Radio » dans le cadre du plan gouvernemental qui vise à fournir le Très Haut Débit à tous les Français en 2022. Et ce jusqu’en 2026.

 

Du côté de l’Arcep, on assure qu’ « il n’y a pas de difficultés ». Embarrassé, le régulateur expliquait pourtant aux Echos l’été dernier qu’il pourrait bien n’y avoir « que » 280 MHz de spectre à mettre aux enchères… soit 30 % de moins que les 400 MHz identifiés par l’Europe. Depuis l’Autorité étudie ses options mais rien ne bouge.

 

 

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Source : Les Echos.fr

 

 

 

 

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