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L’Inde est en tête dans le déploiement de l’IPv6

Le vendredi, 27 août 2021. Posté dans Archives Rezopole

L’Inde est en tête dans le déploiement de l’IPv6

La plupart des pays ont commencé leur migration vers le nouveau protocole IPv6 depuis plusieurs mois. Cette transition est essentielle pour faire face à la pénurie d’adresses IPv4 annoncée depuis de nombreuses années. Le classement le plus récent montrant le taux d’adoption de l’IPv6 par des utilisateurs de Google place l’Inde en tête avec 61,67 %. La Malaisie et la Guyane française arrivent respectivement en deuxième et troisième position.

La France se trouve en quatrième position avec 48,38 % suivi par Taiwan avec un taux d’adoption de 48,0 %. Les États-Unis ont quant à eux un taux d’adoption de 47,5 %. Le Canada se classe seulement au 20e rang avec un taux d’adoption de 36,59 % et le Royaume-Uni au 24e rang avec 33,27 %.

 

Les adresses IP (ou Internet Protocol) sont une sorte de plaque d’immatriculation permettant aux Internautes de naviguer sur la toile. Sans ces adresses IP, nous ne pourrions pas accéder au web. À chaque ouverture de compte, une box Internet pour la maison, ou un abonnement pour un mobile, on se voit attribuer une adresse IP unique. Le protocole IPv4 arrive à saturation.

Existant depuis 1983, ce protocole est limité à 4,3 milliards d’adresses IP au monde, dont 83 millions pour la France. Fin juin 2020, les opérateurs français de télécommunication avaient déjà affecté près de 95 % des adresses IPv4. Voilà pourquoi un passage sur IPv6 s’est imposé. L’IPv6 est par ailleurs considéré comme beaucoup plus sûr, plus rapide et plus puissant que son prédécesseur. Ce protocole offre surtout beaucoup plus d’adresses IP.

 

 

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Source : Siècle Digital

 

 

 

 

IPv6 disponible pour les utilisateurs Free mobile

Le jeudi, 31 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

IPv6 disponible pour les utilisateurs Free mobile

Free restait à la traîne concernant l’activation du support de l’IPv6 sur le mobile mais la donne vient néanmoins de changer. En effet, une nouvelle option est apparue dans l’espace abonné Free Mobile permettant de l’activer.

 

Le passage à IPv6 est un sujet de longue date pour les opérateurs puisque cela fait plusieurs années que la pénurie d’adresse IPv4 se fait sentir. L’utilisation de la nouvelle norme d’adresse IP permet de résoudre le problème ; le nouveau protocole disposant d’un stock quasi illimité d’adresse IP attribuables aux appareils.

 

Début décembre, l’Arcep a mis à jour son baromètre de la transition IPv6 en France. En la matière, Bouygues fait figure de bon élève avec 87 % de clients Android et 98 % de clients iOS activés en IPv6. En second arrivait Orange avec 35 % sur Android et 60 % sur iOS, tandis que sur SFR, seul 0,2 % des clients Android avaient activé IPv6. Free était bon dernier, l’activation IPv6 n’étant tout simplement pas disponible jusque-là pour les clients mobiles du FAI.

 

Si sur le mobile, Free fait figure de mauvais élève, l’opérateur se rattrape en revanche sur les réseaux Internet fixe avec 99 % de ses clients disposant d’une connexion IPv6 activée. On retrouve ensuite Orange avec 75 %, puis Bouygues à 28 % et SFR à 1,6 %.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

IPv6 progresse doucement en France

Le jeudi, 10 décembre 2020. Posté dans Archives Rezopole

IPv6 progresse doucement en France

Malgré la pénurie d’adresses IPv4, l’Arcep dresse un bilan mitigé de la transition vers le protocole réseau IPv6. Dans son baromètre annuel, le gendarme des Télécom constate les progrès des opérateurs sur le fixe, en particulier Free, et dans une moindre mesure, Orange. Si tous les deux présentent des taux élevés de clients activés en IPv6, SFR paraît à la traîne tandis que Bouygues Telecom doit accélérer ses efforts.

Concernant le mobile, Bouygues Telecom a fourni le plus d’efforts, suivi par Orange. Du côté de SFR, on met les bouchées doubles pour rattraper le retard alors que Free Mobile n’a toujours pas entamé de transition.

 

Cependant c’est le taux d’hébergement mail qui alarme le plus l’Arcep. En effet, seul Google se démarque avec plus de 95 % de noms de domaines en IPv6 pour les serveurs de courriels.

 

Aujourd’hui, la France se situerait au dixième rang du Top 30 mondial en matière de taux d’utilisation d’IPv6. Elle se classerait en cinquième position, derrière la Belgique, l’Allemagne, la Grèce et la Suisse au niveau européen.

 

 

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Source : 01Net

 

 

 

 

Internet en France : l’Arcep publie son 4ᵉ rapport

Le vendredi, 26 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Internet en France : l’Arcep publie son 4ᵉ rapport

Remis au Parlement et présenté le 25 juin lors d’une conférence de presse en ligne, cette nouvelle édition du rapport sur l’état de l’Internet en France expose les évolutions marquantes des différentes composantes des réseaux Internet fixes et mobiles pour 2019.

L’objectif étant de s’assurer, à travers la régulation, qu’Internet continue à se développer comme un bien commun où l’utilisateur est l’arbitre en dernier ressort.

 

Un chapitre entier est consacré, pour la première fois, à la question de l’impact environnemental du numérique. Une première étape vers un “baromètre vert” que l’Arcep souhaite mettre en place pour mettre à disposition du public les données les plus pertinentes sur l’empreinte environnementale des réseaux, des terminaux et des usages.

 

Bien qu’il s’agisse d’un rapport sur 2019, l’Arcep détaille également ses observations et les premiers enseignements tirés de la période de la crise sanitaire et le confinement du printemps 2020 qui ont eu de forts impacts sur les usages des réseaux.

 

D’autres enjeux tels que la qualité de service, l’interconnexion de données, la transition vers IPv6, la neutralité du net, l’ouverture des terminaux ou encore le rôle des plateformes sont également abordés dans ce rapport. 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

Le passage à l’IPv6 devrait prendre encore 5 à 10 ans…

Le vendredi, 12 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Le passage à l’IPv6 devrait prendre encore 5 à 10 ans…

Alors qu’il vient de fêter son huitième anniversaire, les caractéristiques techniques de l’IPv6 ont été élaborées il y a près de vingt ans. Marco Hogewoning, l’un des porte-paroles de l’association RIPE NCC, constate que ce protocole réseau ne s’est toujours pas imposé pour remplacer l’IPv4. Il estime même que la transition pourrait prendre encore cinq à dix ans.

 

Malgré l’épuisement des adresses IPv4 en novembre 2019, les choses ne se sont pas accélérées. Pour faire basculer en IPv6 tous les acteurs de la chaîne, cela pourrait passer par l’incitation économique des petits opérateurs et réseaux d’entreprise à le faire. Ou encore l’obligation pour les constructeurs de lancer sur le marché des objets connectés compatibles en IPv6. De plus, les gouvernements de chaque pays devraient donner l’exemple avec leurs propres sites et services.

 

En France, l’Arcep tient un état des lieux des efforts des opérateurs dans ce domaine. Le dernier baromètre date du mois de novembre et montrait qu’une portion non négligeable des abonnés français n’étaient toujours pas activés en IPv6.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Le RIPE NCC est à court d’adresses IPv4

Le jeudi, 28 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Le RIPE NCC est à court d’adresses IPv4

Le 25 novembre 2019 à 15h35, le RIPE NCC a effectué sa dernière allocation IPv4 /22. L’organisation est maintenant à court d’adresses IPv4. Une annonce sans surprise pour les opérateurs de réseaux : la communauté RIPE a depuis longtemps anticipé et planifié l’épuisement d’IPv4. En effet, le RIPE NCC a été en mesure de fournir des milliers de nouveaux réseaux avec des allocations /22 grâce à une gestion responsable de ces ressources par la collectivité.

 

Même s’il n’y a plus d’adresses IPv4, le RIPE NCC continuera à les récupérer. Celles-ci proviendront d’organisations ayant cessé leurs activités ou fermées, ou de réseaux renvoyant des adresses dont ils n’ont plus besoin. Ces adresses seront attribuées aux membres (LIR) en fonction de leur position sur une nouvelle liste d’attente qui est maintenant active. Seuls les LIR n’ayant jamais reçu d’allocation IPv4 du RIPE NCC peuvent demander des adresses sur la liste d’attente, et ils ne peuvent recevoir qu’une seule allocation /24. Cependant, ces petites quantités d’adresses récupérées ne se rapprocheront pas des millions d’adresses dont les réseaux ont besoin aujourd’hui.

 

Cet événement est une nouvelle étape sur la voie de l’épuisement global de l’espace d’adressage IPv4 restant. L’émergence d’un marché de transfert IPv4 et l’utilisation accrue du Carrier Grade Network Address Translation (CGNAT) au cours des dernières années, ne résout pas le problème sous-jacent : il n’y a pas assez d’adresses IPv4 pour tous.

Sans un déploiement IPv6 à grande échelle, il y a un risque de se diriger vers un avenir où la croissance de l’Internet sera inutilement limitée à cause d’une pénurie d’identificateurs de réseau uniques. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, et le RIPE NCC appelle toutes les parties prenantes à jouer leur rôle pour soutenir le déploiement d’IPv6.

 

 

 

 

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Source : RIPE NCC

 

 

 

 

Baromètre Arcep de la transition vers IPv6

Le jeudi, 21 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Baromètre Arcep de la transition vers IPv6

L’Arcep publie son baromètre annuel de la transition vers IPv6 et met en place une « task force » pour accélérer la dynamique.

 

Le stock d’adresses IPv4 disponibles sera épuisé d’ici fin 2019, et Internet « cessera de grandir ». Une pénurie entraînant d’ores et déjà une augmentation significative du prix des adresses IPv4 sur le marché secondaire, engendrant ainsi une barrière à l’entrée à l’encontre des nouveaux acteurs sur l’Internet. Enjeu de compétitivité et d’innovation, la migration vers le protocole IPv6 de tous les acteurs de l’Internet est désormais urgente.

Ce baromètre passe au crible tous les acteurs de la chaîne Internet et la progression de leur transition vers IPv6. Il présente notamment l’état actuel des déploiements et les prévisions des principaux opérateurs pour les réseaux fixes et mobiles.

 

L’Arcep alerte, encore cette année, sur le fait que la majeure partie des acteurs n’envisagent pas un déploiement permettant de répondre à la pénurie d’IPv4. L’Autorité invite l’ensemble de l’écosystème d’Internet à accélérer leur transition vers IPv6, seule solution pérenne.

Sur le réseau fixe, l’Arcep constate des progrès mais appelle les opérateurs à poursuivre et renforcer leurs efforts. Sur le réseau mobile, elle alerte sur le retard des opérateurs dans le déploiement d’IPv6 et les appelle à prendre les mesures nécessaires pour répondre à la pénurie d’IPv4.

Une synthèse des résultats, par opérateur, est à retrouver dans le communiqué.

Du côté des hébergeurs, le retard est toujours aussi marqué. Seuls 15,5 % des trois millions et demi de sites web des noms de domaine (.fr, .re, .pm, .yt, .tf et .wf) sont à ce jour accessibles en IPv6 . Avec seulement 5,8 % des serveurs mail accessibles en IPv6, le taux d’hébergement mail est alarmant.

 

La réunion de lancement dédiée à IPv6, s’est tenue le 15 novembre. Cette « task foce » est ouverte à l’ensemble des acteurs de l’écosystème Internet et a pour objectif de favoriser l’accélération de la transition vers IPv6 en permettant aux participants d’aborder des problèmes spécifiques et de partager les bonnes pratiques.

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

IPv6 : la France se tourne vers l’UE

Le jeudi, 31 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

IPv6 : la France se tourne vers l’UE

Début juin, l’AOTA, Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs, avait demandé au gouvernement de « se saisir de la transition vers IPv6 et de la préservation de l’équilibre concurrentiel ».

 

La Direction Générale des Entreprises (DGE) vient de lui répondre : « la transition vers ce nouveau protocole de communication apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur de compétitivité et d’innovation ». Cependant, celle-ci affirme que « les capacités d’action du gouvernement en la matière sont cependant limitées par l’absence de base législative l’autorisant à réglementer ce type de ressources, du fait que les adresses IP sont gérées au niveau international par l’ICANN et attribuées directement au niveau européen par le registre Internet européen, le RIPE NCC basé à Amsterdam ».

Pour apporter une solution, « les autorités françaises vont proposer à la présidence du Conseil de l’Union européenne qu’elle mette à l’agenda d’un groupe de travail du Conseil “Télécommunications et société de l’information” la question de la transition vers l’IPv6 et qu’elle se saisisse de l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) pour avis sur ce dossier ».

 

Malgré une « timide réponse », l'AOTA se félicite que l’État prenne la question au sérieux. La DGE rappelle également que l'Arcep peut jouer un rôle d’appui pour faciliter la transition vers IPv6, et qu’une « “task force” sera prochainement mise en place par l’Arcep sur ce sujet ».

 

 

 

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Source : Next Inpact

 

 

 

 

Épuisement des adresses IPv4 : désormais une réalité

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Épuisement des adresses IPv4 :  désormais une réalité

L’Arcep estimait encore, avant les vacances d’été, que le nombre d’adresses IPv4 publiques disponibles permettrait de tenir jusqu’en mars 2020. Mais depuis, les demandes d’allocation se multiplient et le stock restant fond comme neige au soleil. La date d’épuisement est désormais prévue… le 5 novembre 2019.

 

Passé cette date, le registre européen RIPE basculera dans un mode de strict rationnement. Les organisations souhaitant se fournir devront donc s’inscrire sur liste d’attente. Le cas échéant, ils recevront une petite plage de 256 adresses. Pour ceux détenant déjà des plages d’adresses, ils n’ont quasiment aucune chance de recevoir cette obole. « Nous allons privilégier les acteurs qui n’ont encore jamais bénéficié d’une allocation d’adresses IPv4 », prévient Marco Schmidt, responsable du développement des règles et de la politique interne au RIPE.

 

Ces adresses proviendront essentiellement d’entreprises en faillites. Les acteurs historiques ayant bénéficié d’une large allocation par le passé et n’ayant plus usage de certaines plages, peuvent évidemment les retourner au RIPE. Mais ce cas sera plutôt rare. « Les adresses IPv4 sont devenues des avoirs stratégiques. Presque personne ne voudra s’en séparer », estime Vincentus Grinius, PDG de Heficed.

Le nombre de transferts d’adresses IP ne devrait pas franchement s’envoler à l’avenir pour les mêmes raisons que vues ci-dessus. Cependant, le prix de l’adresse IPv4 pourrait fortement augmenter en même temps que l’offre se raréfie. On trouve actuellement une vingtaine d’offres au niveau global sur le site d’enchères auctions.ipv4.global. Le prix moyen d’achat a plus que doublé, passant de 9 à 21 dollars, en l’espace de trois ans.

 

Cette pénurie inspire d’ores et déjà les esprits fraudeurs qui sont à l’affût pour récupérer des stocks d’adresses IPv4. Ces dernières années, quelques centaines de cas ont déjà atterri sur les bureaux du RIPE.

Le RIPE a donc renforcé ses contrôles pour remédier à cette situation. Plus de 600 enquêtes, soit deux fois plus que l’année précédente, ont été réalisées en 2018. Les membres sont désormais priés de vérifier régulièrement que leurs données sont correctes et à jour.

 

Mais cela ne va toutefois pas résoudre le problème fondamental de la pénurie. Aujourd’hui, aucun acteur Télécom ne peut faire l’impasse sur l’IPv4. Même si l’IPv6 se développe, cette technologie ne connecte qu’environ un quart de la Toile. « L’Internet ne cessera pas de fonctionner, mais il cessera de grandir. Cette pénurie va surtout affecter les nouveaux entrants et les acteurs en croissance, car ce sont eux qui ont le plus besoin de nouvelles adresses IPv4 publiques. Soit ils arrivent à s’en procurer sur le marché secondaire, soit ils devront partager les adresses IPv4 entre plusieurs clients » explique Vivien Guéant, chargé de mission au sein de l’unité « Internet ouvert » de l’Arcep.

 

Une situation loin d’être neutre pour l’utilisateur final puisqu’elle influe sur la qualité de service. Effectivement, lorsqu’un opérateur récupère des adresses IPv4 depuis un acteur localisé dans un autre pays ou un autre continent, il peut arriver que cette information géographique ne soit pas mise à jour.

Le partage d’adresses a également des défauts puisqu’il permet de connecter plusieurs centaines voire milliers de clients sur une seule adresse IPv4. Et cela complexifie sensiblement la maintenance pour l’opérateur et rend difficiles, voire impossibles, certains usages « comme le peer-to-peer, l’accès à distance à des fichiers partagés sur un NAS, l’accès à des systèmes de contrôle de maison connectée, certains jeux en réseau », explique l’Arcep dans son « Suivi de l’épuisement des adresses IPv4 ».

La police pâtit également de ce partage forcé. Les enquêtes auront du mal à aboutir si les adresses sont de plus en plus partagées puisqu’elle s’appuie souvent sur une adresse IP pour trouver un délinquant numérique. Pour pallier cette situation, les forces de police européennes souhaiteraient que les opérateurs et FAI réduisent le nombre de clients partagés par adresse IPv4. En Belgique, par exemple, l’industrie des Télécoms a joué le jeu et l’instauration d’un code de bonne conduite a permis de limiter le ratio d’abonnés à 16/1.

 

La seule solution, à long terme, est la généralisation d’IPv6. « Les acteurs du secteur n’ont jamais vu beaucoup d’intérêt dans l’IPv6, car cette technologie n’avait pas d’effets immédiats : tous les sites Web et clients qui ont de l’IPv6 ont également de l’IPv4. IPv6 n’est utile que si tout le monde s’y met. Il faudra probablement garder l’IPv4 pendant encore longtemps. Certains pensent même que l’IPv4 ne s’arrêtera jamais », ajoute Vivien Guéant. À moins de faire comme la Biélorussie qui vient de déposer un décret présidentiel contraignant ces FAI à déployer l’IPv6 auprès de tous les utilisateurs d’ici le 1er janvier 2020. C’est à ce jour le seul pays à forcer le déploiement de l’IPv6 par une loi.

 

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

IPv6 obligatoire pour les FAI biélorusses

Le vendredi, 27 septembre 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

IPv6 obligatoire pour les FAI biélorusses

La Biélorussie devient le premier pays au monde à exiger légalement l’adoption du protocole IPv6. À partir du 1er janvier 2020, tous les Fournisseurs d’Accès Internet devront prendre en charge IPv6 sur leur réseau et fournir une adresse IPv6 à tous leurs clients.

 

La nouvelle loi a été promulguée par décret présidentiel le 18 septembre. Ce décret actualise le précédent fixant les règles d’utilisation du « segment national de l’Internet » du pays. La Biélorussie possède l’une des dorsales Internet les plus récentes et les plus modernes du continent européen et les FAI locaux ont déjà testé le support IPv6 bien avant l’annonce de la semaine dernière.

 

Actuellement, l’adoption d’IPv6 en Biélorussie est d’environ 15 % en moyenne, soit inférieur à la moyenne mondiale (29 % ). Mais cela devrait augmenter, à partir de 2020, puisque les FAI locaux devront permettre la prise en charge de toutes les connexions.

Une fois activée, les clients se verront attribuer à la fois une adresse Internet IPv4 et une adresse IPv6, et les connexions fonctionneront entièrement sur IPv6 si possible.

 

Officiellement approuvé comme norme Internet en 2017, le protocole IPv6 a été conçu pour remplacer le protocole IPv4, qui a presque épuisé tout son espace d’adressage disponible de 4,3 milliards d’adresses. Depuis son adoption, les FAI du monde entier ont commencé à déployer le support, en collaboration avec les fabricants de périphériques grand public et professionnels. Un déploiement plutôt lent, principalement parce qu’il a été laissé à la discrétion des opérateurs.

 

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Suivi de l’épuisement des adresses IPv4

Le jeudi, 01 août 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Suivi de l’épuisement des adresses IPv4

Utilisé depuis 1983, l’Internet Protocol version 4 (IPv4) permet à Internet de fonctionner : chaque terminal sur le réseau (ordinateur, téléphone, serveur, etc.) est adressable par une adresse IPv4. Ce protocole offre un espace d’adressage de près de 4,3 milliards d’adresses IPv4. Mais le succès d’Internet, la diversité des usages et la multiplication des objets connectés ont comme conséquence directe l’épuisement progressif de ces adresses. À fin juin 2018, les quatre opérateurs français majeurs (Bouygues Telecom, Free, Orange, SFR) avaient déjà affecté entre 88 % et 99 % des adresses IPv4 qu’ils possèdent.

 

Il reste seulement 2,856 millions d’IPv4 publiques disponibles au RIPE NCC au 23 juillet 2019.

Deux scénarios sont dorénavant envisageables :

  • 1 : attribution de 1024 adresses IPv4 par LIR jusqu’à épuisement.
  • 2 : attribution de 1024 adresses IPv4 par LIR jusqu’au dernier million d’adresses IPv4 disponible, puis 256 IPv4 par LIR jusqu’à épuisement.

La date la plus probable pour l’épuisement des IPv4 est le 6 mai 2020 (scénario 2).

Si la proposition 2019-02 du RIPE, permettant de limiter à 256 IPv4 par LIR (scénario 1), est rejetée ce sera le 25 décembre 2019.

 

Le jour de l’épuisement des IPv4 du RIPE-NCC, le prix des IPv4 sur le marché secondaire de l’achat des adresses déjà allouées devrait s’envoler en fonction de l’offre et de la demande. En effet, les acteurs qui ont trop d’adresses IPv4 peuvent les vendre à ceux qui n’en ont pas du tout ou pas assez.

Un prix élevé susceptible d’ériger une barrière à l’entrée à l’encontre des nouveaux acteurs du marché et d’augmenter le risque de voir se développer un Internet coupé en deux : IPv4 d’un côté et IPv6 de l’autre. Comme l’explique Jérémy Martin, Directeur Technique de Firstheberg.com : « avec une demande croissante pour un nombre d’IPv4 fixes, le coût de location d’une IPv4 va doubler d’ici à 2 ans ».

 

Pour répondre à la pénurie des adresses IPv4, des FAI ont mis en place certains mécanismes de substitution. Par exemple, les équipements Carrier-grade NAT (CGN) permettent de partager une adresse IPv4 entre plusieurs clients. Ils entraînent cependant plusieurs effets négatifs rendant complexe le maintien d’IPv4 et quasi impossible un certain nombre usages (peer-to-peer, accès à distance à des fichiers partagés sur un NAS ou à des systèmes de contrôle de maison connectée, certains jeux en réseau…).

Pour Grégory Mounier, d’Europol, cela peu aller plus loin et « porte ainsi atteinte à la vie privée de nombreuses personnes qui pourraient être citées en procédure alors même que les enquêteurs ne s’intéressent qu’à un seul suspect. Dans ce contexte, seule une transition quasi-totale à l’IPv6 peut constituer une réponse pérenne à ce problème ».

D’autre part, un opérateur achetant des adresses IPv4 à un acteur étranger prend le risque que ses clients soient pendant de nombreux mois localisés hors de France et bloque ainsi de nombreux services.

 

Accélérer la transition vers IPv6 est la seule solution pérenne. Seule une mutation quasi-totale peut permettre aux fournisseurs de contenus de se passer d’IPv4.

 

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

Arcep : Internet Ouvert

Le jeudi, 11 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Arcep : Internet Ouvert

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes publie l’édition 2019 de son bilan de santé de l’Internet en France. Remis au Parlement, ce rapport met en avant les actions conduites pour assurer l’ouverture d’Internet, s’intéresse aux potentielles menaces et présente l'action du régulateur pour les contenir.

 

Le bilan en bref !

 

1- Qualité de services

 

Les comparateurs de services sont si peu homogènes aujourd’hui que l’Arcep a souhaité les perfectionner via la mise en place d’une API dans les box déclinant la « carte d’identité de l’accès » de chaque terminal. Ceci permettra un bien meilleur diagnostic avec une information fiable sur les paramètres de chaque mesure. Cette API est complétée par un code de conduite. Adopté progressivement par les acteurs de la mesure, il permet de gagner en fiabilité, en transparence et en lisibilité des résultats.

 

2- Interconnexion de données

 

En constante évolution, cet écosystème peut être le terrain de tensions ponctuelles. Un suivi vigilant du marché est exercé par l’Arcep. Elle publie dans son baromètre annuel de l’interconnexion en France des données issues de sa collection d’information. Lorsque la situation l’exige, l’Arcep peut aussi se faire « gendarme » et régler les différents entre les acteurs.

 

3- Transition vers IPv6

 

La fin d’IPV4 est désormais prévue pour juin 2020. Les déploiements de l’IPv6 prévus par les opérateurs risquent de ne pas permettre de répondre à la pénurie d’adresses IPv4. C’est pourquoi, l’Arcep organisera la première réunion de travail de la « Task-Force IPv6 » au second semestre 2019. Ces réunions auront pour objectif d’accélérer la transition vers IPv6 en France en partageant les expériences des différends acteurs et en définissant des actions à mettre en place.

 

4- Neutralité du Net

 

Les lignes directrices de la mise en pratique du principe de neutralité du net par les régulateurs nationaux ont globalement faits leurs preuves. Le pays bénéficie d’un bilan positif. L’Arcep veille toutefois à ce que les fournisseurs d’accès continuer d’ajuster leurs pratiques en conformité avec le cadre réglementaire européen.

 

5- Ouverture des terminaux

 

Si en termes de neutralité du net, l’Arcep peut exercer sa protection sur les réseaux il existe un maillon faible : les terminaux. Adopté au début de cette année, le règlement européen « Platform-to-business » apporte plus de transparence sur les pratiques des plateformes en ligne vis-à-vis de leurs clients entreprises. Mais ce règlement ne permet pas encore d’assurer la neutralité des terminaux. L’Arcep a émis 11 propositions concrètes pour assurer un Internet ouvert de « bout en bout » dans un rapport consacré à la question en février 2018.

 

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

Le RUG 19-bis affiche aussi complet !

Le mercredi, 05 septembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Le RUG 19-bis affiche aussi complet !

Carton plein pour cette date supplémentaire ! Le nombre maximum de participants pour ce Rezopole User Group a été atteint en moins de 24h cette fois-ci. Un grand merci à toutes et tous.

 

Rendez-vous le vendredi 28 septembre de 9h00 à 12h00 au siège de Rezopole (16 rue de la Thibaudière, 69007 Lyon).

 

Pour rappel, ce RUG 19-bis portera sur les problématiques autour de la mise en place de l'IPv6. Nous aborderons également les dernières recommandations de mise en œuvre et de sécurité.

 

Programme :
  • Petit déjeuner
  • État des lieux déploiement IPv6 (statistiques, nouveautés ...)
  • Fonctionnement et déploiement simple :
    • DHCPv6
    • SLAAC
    • Dual-Stack
  • Bonnes pratiques IPv6 :
    • Filtrage IPv6
    • Adressage public
    • Router-Advertisement
    • Monitoring
  • Plan adressage :
    • Allocations et IPAM
    • Routage géographique
  • Différence de routage v4/v6 et selon opérateurs
  • Tour de table et partage d’expériences

 

 

 

 

Date supplémentaire pour le RUG 19

Le mardi, 04 septembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Date supplémentaire pour le RUG 19

Suite à l’enthousiasme pour ce Rezopole User Group, notre équipe technique vous propose une deuxième session ! Rendez-vous le vendredi 28 septembre de 9h00 à 12h00 à l'hôtel de Région Auvergne Rhône-Alpes (1 esplanade François Mitterrand, 69002 Lyon).

 

Pour rappel, ce RUG 19-bis portera sur les problématiques autour de la mise en place de l'IPV6. Nous aborderons également les dernières recommandations de mise en œuvre et de sécurité.

Programme
  • Petit déjeuner   
  • État des lieux déploiement IPv6 (statistiques, nouveautés ...)
  • Fonctionnement et déploiement simple :
    • DHCPv6
    • SLAAC
    • Dual-Stack 
  • Bonnes pratiques IPv6 :
    • Filtrage IPv6
    • Adressage public
    • Router-Advertisement
    • Monitoring 
  • Plan adressage :
    • Allocations et IPAM
    • Routage géographique
  • Différence de routage v4/v6 et selon opérateurs
  • Tour de table et partage d’expériences

 

 

 

Je m'inscris

 

Le nombre de places est limité !

 Merci de confirmez votre participation avant le 26 septembre.

 

 

 

 

Le RUG 19 déjà sold-out !

Le vendredi, 31 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives LyonIX

Le RUG 19 déjà sold-out !

Complet en moins d'une heure ! Ce Rezopole User Group a fait le plein en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Merci à celles et ceux qui se sont inscrits aussi rapidement.

 

L’équipe technique vous donne rendez-vous le 21 septembre prochain de 9h00 à 12h00 au siège de Rezopole (16 rue de la Thibaudière, 69007 Lyon).

 

Cette édition portera sur les problématiques autour de la mise en place de l'IPv6. Nous aborderons également les dernières recommandations de mise en œuvre et de sécurité.

 

Programme :
  • Petit déjeuner
  • État des lieux déploiement IPv6 (statistiques, nouveautés ...)
  • Fonctionnement et déploiement simple :
    • DHCPv6
    • SLAAC
    • Dual-Stack
  • Bonnes pratiques IPv6 :
    • Filtrage IPv6
    • Adressage public
    • Router-Advertisement
    • Monitoring
  • Plan adressage :
    • Allocations et IPAM
    • Routage géographique
  • Différence de routage v4/v6 et selon opérateurs
  • Tour de table et partage d’expériences

 

 

 

 

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