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Plan d’attaque pour la relance de Kosc

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

L’opérateur de gros, ayant pris le contrôle de Kosc à l’été 2020, s’apprête désormais à le relancer. Et le rebond de Kosc va forcément être scruté de près par les différents acteurs du secteur.

 

David El Fassy, le PDG d’Altitude Infrastructure – désormais renommé Altitude Infra, explique « Pour nous, l’acquisition de Kosc est une opportunité sans précédent d’élargir notre catalogue d’entreprises clientes dans d’autres zones que celles où nous opérons traditionnellement, et notamment dans les zones AMII ou les zones urbaines. […] Après avoir battu le record de commandes de Kosc en septembre, nous souhaitons désormais enrichir son catalogue d’adressable en FttE et FttO, sur lesquels Kosc n’était pas très présent jusqu’à maintenant ». Parmi les autres objectifs fixés figure le développement de la couverture de Kosc sur les zones AMII de SFR avec, à terme, l’ambition de pousser le dégroupage total de l’opérateur de gros.

 

Altitude Infra souhaite faire de l’API de Kosc l’agrégateur le plus complet d’infrastructures de télécommunications, à la fois pour ses grands comptes (comme OVH) mais aussi également pour les TPE. En effet, ces dernières constituent le bassin de développement économique le plus important du marché des télécoms d’entreprises.

Pour ce faire, l’opérateur wholesale prévoit un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Xavier Grossetete, qui officiait depuis 2017 au sein de Jaguar Network, a été nommé directeur commercial et sera chargé de dynamiser le recrutement de nouveaux clients.

 

« Avec Kosc, nous devenons le guichet unique des opérateurs, avec une offre de couverture sur l’ensemble du territoire », indique David El Fassy, confirmant son intention « d’investir et de peser dans la durée sur le marché de la fibre optique, mais aussi de développer de nouvelles offres et services pour les entreprises ». Le plan proposé par Altitude Infra doit permettre à Kosc un retour à un Ebitda positif, ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

La SNCF veut vendre de la fibre aux entreprises

Le vendredi, 17 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

La SNCF veut vendre de la fibre aux entreprises

À partir du second semestre, le groupe ferroviaire va vendre de la fibre aux opérateurs Télécoms régionaux s’adressant aux entreprises.

 

Sur ce marché dominé par Orange et SFR, l’arrivée de la SNCF devrait donc faire des vagues. La société dispose historiquement d’un réseau de fibre de 20 000 kilomètres qui connecte notamment ses 3 000 gares. Depuis des années, la SNCF loue déjà l’accès à son réseau à des opérateurs Télécoms régionaux trop modestes pour construire eux-mêmes de telles infrastructures. Cependant, il s’agit de fibre “noire” de très longue distance. Les opérateurs doivent installer leurs propres équipements pour la mettre en service. Cette fois-ci, la SNCF ambitionne de vendre de la fibre “activée”, c’est-à-dire prête à l’emploi.

 

Le groupe assure ne pas vouloir « disrupter » le marché mais simplement contribuer à l’aménagement numérique du territoire. Le plan Très Haut Débit doit généraliser la fibre à travers l’Hexagone d’ici à 2022, mais aujourd’hui seulement 23 % des TPE-PME y sont raccordées, selon une étude de Covage.

 

La SNCF veut proposer une offre premium avec pour objectif d’atteindre la rentabilité. « La SNCF va aller sur ce marché avec les aides de l’État. Ce projet ne va donc pas être très bien accueilli par les grands opérateurs. C’est un dossier très politique » avance un observateur.

 

Le “timing” de ce projet n’a rien d’anodin. Kosc, un opérateur de gros créé en 2016 pour bousculer le duopole Orange-SFR dans les Télécoms d’entreprises et qui louait son réseau fibre à 65 000 clients, n’a que six mois pour retrouver un repreneur. Dans ce contexte, les petits opérateurs inquiets d’être coupés du réseau Kosc pourraient se tourner… vers la SNCF.

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Belgique : Orange et Proximus bloqués par le régulateur

Le vendredi, 17 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Belgique : Orange et Proximus bloqués par le régulateur

L’accord de partage de réseau d’accès mobile entre Orange Belgique et son concurrent Proximus vient d’être suspendu par l’Autorité belge de la concurrence saisie par Telenet, le troisième opérateur mobile du marché outre-Quiévrain. Ce dernier estime que cette alliance aurait pour effet de créer un mastodonte sur le marché belge des Télécoms.

« Telenet comprend ce qui motive les opérateurs mobiles à vouloir partager leur réseau mobile, certes dans les limites de la légalité, mais se pose des questions sérieuses quant à la façon très poussée dont les deux plus grands acteurs mobiles de Belgique veulent collaborer dans le cadre d’une joint-venture », a fait savoir la direction.

D’autant qu’un « accord poussé de ce type entre Proximus et Orange Belgique a également pour effet de réduire de trois à deux le nombre d’acteurs détenteurs d’infrastructure mobile », a relevé Telenet au terme d’un argumentaire qui n’a pas laissé insensible le régulateur belge. Et qui pourrait bien intéresser les opérateurs français.

 

« Compte tenu de leur impact possible sur la concurrence, le collège de la concurrence impose à Orange et à Proximus de suspendre la mise en œuvre de l’accord entre actionnaires et de l’accord de partage RAN conclu entre eux le 22 novembre 2019, à compter de la date de réception de la présente décision et jusqu’au 16 mars 2020 », a expliqué, en fin de semaine dernière, l’Autorité belge de la concurrence.

La décision adoptée par cette dernière permet à Orange Belgique et Proximus de continuer leurs travaux préparatoires en vue de la mise en place de leur future joint-venture. En effet, la décision du régulateur belge « n’empêche pas l’envoi de RFP pour l’acquisition d’équipements de réseau et la sélection des employés à transférer, si cela ne conduit pas à la conclusion d’accords contraignants ».

 

Orange Belgique et Proximus ont toutefois tenu à défendre leur accord finalisé en novembre dernier « l’accord sur le partage du réseau mobile d’accès aura des effets positifs pour les clients et pour la société belge dans son ensemble, en particulier un déploiement plus rapide et plus étendu de la 5G, une réduction significative de la consommation énergétique globale et une amélioration totale de l’expérience mobile, tout en maintenant une solide différenciation entre les parties au niveau des services et de l’expérience client ».

 

Pour rappel, cette alliance a pour but de créer une joint-venture détenue à parts égales entre les deux opérateurs. « Bien que partageant leurs réseaux d’accès mobile, les deux entreprises conserveront le plein contrôle de leurs propres ressources de spectre et continueront à exploiter en toute indépendance leurs cœurs de réseaux afin de garantir une expérience client et de service différenciée », avaient déclaré Orange Belgique et Proximus lors de l’annonce de cet accord.

 

Le marché belge des Télécommunications mobile est actuellement animé par trois opérateurs principaux : Proximus, (44 % des parts de ce marché en 2017), suivi d’Orange Belgique (27 %) et de Telenet, (avec une part de marché comprise entre 20 et 30 %).

Depuis plusieurs mois, différentes rumeurs font état de l’entrée sur le marché belge d’un quatrième opérateur permettant ainsi d’introduire plus de concurrence sur un marché caractérisé par son faible nombre d’acteurs et des prix relativement élevés. Dans une étude publiée en 2018, le régulateur belge s’était montré lui-même favorable à l’entrée d’un quatrième opérateur mobile sur le marché, relevant que cette concurrence nouvelle permettrait de faire baisser les prix et d’améliorer l’innovation, au risque toutefois d’une baisse des investissements consentis, notamment en zone rurale.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Des fréquences 5G trop chères pour les opérateurs

Le vendredi, 06 décembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Des fréquences 5G trop chères pour les opérateurs

Le 22 novembre dernier, les modalités d’attribution des fréquences de la bande 3,5 Ghz ont été arrêtées par l'Arcep. Deux jours plus tard, le gouvernement dévoilait quant à lui le prix de réserve en dessous duquel il n’entend pas céder la première portion de spectre dédiée au réseau mobile 5G. Et les opérateurs font la grimace : le prix plancher retenu leur apparaît beaucoup trop élevé.

4 ensembles de 50 MHz attribués à chacun des quatre opérateurs au prix fixe de 350 millions d’euros. Puis 11 blocs de 10 Mhz qu’ils se disputeront ensuite aux enchères, mise à prix 70 millions d’euros. Soit au total 2,17 milliards d’euros, alors qu’Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ne s’attendaient pas à voir ce prix de réserve dépasser les 2 milliards. L'Arcep militait même pour un prix de 1,5 milliard “grand maximum”.

Dans un entretien aux Echos, Agnès Pannier-Runacher présente pourtant ce montant comme “raisonnable”. Notamment au regard des sommes qu’on déboursé les opérateurs allemands ou italiens. La représentante de Bercy a aussi fait valoir que ce chiffre correspond à celui déterminé par la Commission des Participations et Transferts, laquelle « analyse le prix en dessous duquel le patrimoine des Français ne lui semble pas devoir être cédé ».

 

Un discours se heurtant à la réalité opérationnelle et financière de la 5G, ont réagi les opérateurs. « Cette décision n’est pas cohérente avec ce qui a été avancé ces derniers mois par le gouvernement », a fait savoir Arthur Dreyfuss, président de la FFT. Laquelle ne cesse de mettre l’État en garde contre une flambée des prix qui priverait les opérateurs des moyens d’investir ensuite dans le déploiement. Surtout que les obligations qui leur sont assignées en contrepartie de l’attribution des fréquences leur semblent trop ambitieuses.

 

Des fréquences 5G trop chères : un différend de plus sur la route du futur réseau mobile. Leurs désaccords y portent non seulement sur le prix de réserve, mais aussi sur la taille des blocs à prix fixe, le rythme de déploiement, les obligations de couverture en 5G ou encore la durée des licences. Une liste non exhaustive de revendications sur lesquelles le régulateur est loin d’avoir donné satisfaction au quatuor des Télécoms.

 

Contre l’avis de l'Arcep, qui penchait pour des blocs de 60 MHz, l’État a finalement opté pour 50 MHz. « Avec des blocs à 50 MHz, pour un total de 310 MHz, le risque est de voir un opérateur obtenir deux fois plus de fréquences qu’un autre », expliquait Sébastien Soriano, président de l’Arcep, dans Le Figaro. Bouygues Telecom et Free craignent en effet d’être perdants dans l’affaire étant moins bien armés financièrement pour surenchérir.

Iliad réclamait également la suppression du troisième jalon de déploiement de sites 5G – 12 000 à fin 2025 – pour les opérateurs qui n’obtiendraient pas ces fameux 60 MHz. L'Arcep n’y a pas donné droit mais cette obligation a été revue à la baisse, à 10 500 sites. Un ajustement reflétant les nombreuses critiques rencontrées par l’échéancier initial. Celui-ci supposait une accélération de 1 000 sites par an de 2020 à 2022 puis à 2 500/an en 2023-2024 puis 4 000/an pour la seule année 2025.

Injouable ont répondu Bouygues Telecom, Orange et Free invoquant des contraintes techniques, financières et administratives. Les opérateurs n’ont tout simplement pas les moyens de réaliser le “saut” de 4 000 sites initialement attendu en 2025, fait valoir Bouygues Telecom. Pour qui, du reste, « il n’existe pas non plus de besoins capacitifs de cette ampleur à cet horizon ».

 

8 000 sites en 2024 et 10 500 en 2025 finalement mais pas seulement en secteur urbain. L'Arcep entend s’assurer que le déploiement de la 5G bénéficiera aussi aux zones peu denses, conformément aux attentes du gouvernement. Le régulateur avait initialement proposé de faire porter cette obligation sur les 22 000 communes de zone de déploiement prioritaire (ZDP) telles que définies par la décision de 2015 sur l’attribution des fréquences 700 MHz.

Là encore, l’idée n’a pas fait l’unanimité. Bouygues Telecom n’y va pas par quatre chemins : « Les obligations de couverture sont très lourdes et incohérentes avec l’objet vendu ». Pour l’opérateur, la bande 3,4-3,8 GHz est destinée à des usages avant tout capacitaires, si bien que son utilisation « n’est pas pertinente en zones peu denses ».

Également évoquée par d’autres acteurs, une approche consistant à prioriser les déploiements 5G sur « des territoires dont on est sûr qu’ils ne bénéficieront pas du FttH avant une date à déterminer ». L’une des pistes évoquées par le Cerema ou encore par l’Assemblée des départements de France est d’utiliser la 5G fixe pour pallier les futures carences du très haut débit filaire.

Enfin, l’opportunité d’ajouter le périmètre ZDP à la toute fraîche liste des “Territoires d’Industrie” est suggérée par plusieurs acteurs : Cerema encore, mais aussi Banque des Territoires ou Orange. Un complément finalement retenu par l'Arcep dans son cahier des charges.

Dernier point de contestation de la part des opérateurs : l’attribution des licences 5G pour une durée initiale de quinze ans seulement, extensible de cinq ans après bilan de l’Arcep. L’Autorité estime que cette durée est « adaptée au niveau d’investissements requis pour remplir les obligations prévues par la procédure ». Pas Orange, Bouygues Telecom et SFR : le trio juge que cela ne suffira pas à rentabiliser leurs investissements.

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

Kosc : fiasco d’État dans les Télécom ?

Le jeudi, 28 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Kosc : fiasco d’État dans les Télécom ?

Kosc Telecom était la solution imaginée par les pouvoirs publics pour insuffler plus de concurrence au marché des télécoms dédié aux entreprises. À peine trois ans après son lancement, Kosc devrait déposer le bilan laissant une ardoise de 120 millions d’euros.

 

Après la fusion avec SFR, Kosc avait racheté une partie des activités de Numericable (Completel). Bpifrance avait injecté 9 millions d’euros et OVH était aussi actionnaire via un apport « en industrie ». L’idée était de faire de Kosc le troisième homme sur le lucratif marché des Télécom entreprises, détenu à 85 % par Orange et SFR.

En 2018, la Caisse des Dépôts et Consignation avait à son tour promis d’apporter 20 millions d’euros à Kosc. C’était sans compter sur un grain de sable : un procès perdu face à SFR et la menace de devoir lui verser 20 millions d’euros. Pour la Caisse, le risque était trop important et a décidé de se retirer du dossier ; entraînant la chute de l’opérateur télécoms.

 

Une nouvelle partie devrait se jouer à la barre du tribunal de commerce, avec de potentiels repreneurs. En effet, le secteur des télécoms a évolué depuis 2016 et Free ainsi que Bouygues Telecom se sont lancés à leur tour sur le marché des entreprises. La filiale de Bouygues serait d’ailleurs un candidat sérieux à la reprise de Kosc, et aurait à ce titre les faveurs d’OVH.

 

 

 

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Source : Le Figaro

 

 

 

 

Principal moteur de croissance du marché des TICS

Le mercredi, 20 février 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Principal moteur de croissance du marché des TICS

Selon International Data Corporation, la consommation des fournisseurs de serveurs, de solutions de stockage et d’équipements et logiciels réseaux a représenté 44 % des ventes en 2018. Ces investissements devraient ainsi augmenter de 6 % par an en moyenne et représenter 426 Md$ d’ici trois ans. Les investissements des fournisseurs de services Cloud et numériques devraient connaître la croissance la plus importante pour atteindre ainsi 105 Md$ (+9 % par an en moyenne). Les achats des fournisseurs de services d’hébergement et de colocation, quant à eux, s’élever à 67 Md$ soit une croissance de 7 % par an en moyenne.

 

Cependant, une forte disparité existe selon les régions du monde. En effet, si la part des ces investissements aux États-Unis devraient passer à 47 % en 2022 (contre 44 % aujourd’hui) celle de l’Europe de l’Ouest ne changera pas et restera à 12 %.

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

 

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