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Bouygues Telecom va racheter EIT

Le vendredi, 03 juillet 2020. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues Telecom va racheter EIT

Le 26 juin dernier, Bouygues Telecom annonce « avoir signé un protocole d’exclusivité avec Euro-Information, société du groupe Crédit Mutuel, en vue d’acquérir 100 % du capital de sa filiale Euro-Information Telecom (EIT) et de conclure un partenariat de distribution exclusif ». Peu connu du grand public, cet opérateur commercialise ses forfaits sous les marques Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan Telecom ou Cdiscount Mobile. Existant depuis 2015, il dispose de son propre cœur de réseau et d’accords en tant qu’opérateur virtuel avec Bouygues Telecom, Orange et SFR.

 

Un accord qui « s’inscrit pleinement dans la stratégie de croissance de Bouygues Telecom ». EIT étant le premier opérateur alternatif français avec un réseau de distribution de « plus de 4 200 caisses locales du Crédit Mutuel et agences bancaires CIC, 30 000 conseillers de clientèle » et un service client de plus de 550 personnes.

 

Pour rappel, Bouygues Telecom revendiquait un parc de forfaits mobile hors MtoM de « 11,7 millions de clients à fin mars 2020 » tandis que Euro-Information Telecom annonçait avoir dépassé « le cap des 2 millions de clients » fin novembre 2019. Un achat qui pourrait donc permettre à Bouygues Telecom de revenir au coude à coude avec Free Mobile et ses 13, 3 millions d’abonnés.

 

Il est également précisé dans le communiqué que « le prix d’acquisition comprend une part fixe de 530 millions d’euros payable au closing et une part complémentaire comprise entre 140 et 325 millions d’euros, conditionnée à l’atteinte de critères de performance économique et payable sur plusieurs années ».

 

 Sous réserve d’obtenir les accords des autorités compétentes, l’opération devrait être finalisée d’ici fin 2020.

 

 

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Source : Nextinpact

 

 

 

 

Internet en France : l’Arcep publie son 4ᵉ rapport

Le vendredi, 26 juin 2020. Posté dans Archives Rezopole

Internet en France : l’Arcep publie son 4ᵉ rapport

Remis au Parlement et présenté le 25 juin lors d’une conférence de presse en ligne, cette nouvelle édition du rapport sur l’état de l’Internet en France expose les évolutions marquantes des différentes composantes des réseaux Internet fixes et mobiles pour 2019.

L’objectif étant de s’assurer, à travers la régulation, qu’Internet continue à se développer comme un bien commun où l’utilisateur est l’arbitre en dernier ressort.

 

Un chapitre entier est consacré, pour la première fois, à la question de l’impact environnemental du numérique. Une première étape vers un “baromètre vert” que l’Arcep souhaite mettre en place pour mettre à disposition du public les données les plus pertinentes sur l’empreinte environnementale des réseaux, des terminaux et des usages.

 

Bien qu’il s’agisse d’un rapport sur 2019, l’Arcep détaille également ses observations et les premiers enseignements tirés de la période de la crise sanitaire et le confinement du printemps 2020 qui ont eu de forts impacts sur les usages des réseaux.

 

D’autres enjeux tels que la qualité de service, l’interconnexion de données, la transition vers IPv6, la neutralité du net, l’ouverture des terminaux ou encore le rôle des plateformes sont également abordés dans ce rapport. 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

Le réseau Internet est en train de se noyer

Le mardi, 02 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Le réseau Internet est en train de se noyer

Les câbles à fibre optique, les stations de transfert et de stockage de données et les centrales électriques forment un vaste réseau d'infrastructures physiques qui sous-tend les connexions Internet.

 

De récentes recherches révèlent qu’une grande partie de ces infrastructures seront affectées par la montée des eaux dans les prochaines années. Après avoir cartographié l'infrastructure du réseau Internet aux États-Unis, des scientifiques l’ont superposée aux cartes montrant l'élévation du niveau de la mer. Leurs résultats : en 15 ans, des milliers de kilomètres de câbles en fibre optique ainsi que des centaines d'autres infrastructures essentielles risquent d'être submergés par les flots. Toujours selon les chercheurs, les quelques centimètres d'eau supplémentaires pourraient plonger près de 20 % des infrastructures Internet américaines sous l'eau.

 

« Une grande partie de l'infrastructure existante est située juste à côté des côtes, de sorte qu'il ne faut pas beaucoup plus que quelques centimètres d'eau en plus pour qu'elle se retrouve sous l'eau », précise Paul Barford, scientifique à l'Université du Wisconsin, Madison, et coauteur de l'étude : Le réseau a été déployé il y a 20 ans, quand personne ne pensait au fait que le niveau de la mer pouvait monter.

La structure physique du réseau Internet a été installée quelque peu au hasard et souvent de façon opportuniste le long de lignes électriques, de routes ou d'autres grandes infrastructures au cours des dernières décennies quand la demande a explosé.

 

Si les scientifiques, les concepteurs et les entreprises sont depuis longtemps conscients des risques que représente la montée des eaux pour les routes, les métros ou encore les lignes électriques, personne ne s'était intéressé jusqu’à présent aux conséquences qu'elle pourrait avoir sur le réseau Internet physique.

« Quand on considère combien tout est lié aujourd'hui, protéger le réseau Internet est crucial », estime le directeur du Resilient Infrastructure Laboratory à l'université d'Arizona, Mikhail Chester. Même les plus petits incidents techniques peuvent avoir des conséquences désastreuses. Il continue « cette nouvelle étude renforce l'idée selon laquelle nous devons être conscients de l'état de ces systèmes, parce que cela prendra beaucoup de temps pour les mettre à jour ».

Rich Sorkin, co-fondateur de Jupiter Intelligence, une société qui modélise les risques induits par le climat, indique quant à lui « nous vivons dans un monde pensé pour un environnement qui n'existe plus ». Et conclut par « accepter la réalité de notre avenir, est indispensable - et ce type d'études ne fait que souligner la rapidité à laquelle nous devrons nous adapter ».

 

 

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Source : National Geographic

 

 

 

 

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