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Articles in Category: Archives GrenoblIX

Inscrivez-vous à l'IXPloration 17 !

Le jeudi, 08 novembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX

Inscrivez-vous à l'IXPloration 17 !

Rezopole a le plaisir de vous inviter le jeudi 22 novembre à la prochaine IXPloration organisée dans les locaux d'Eolas au 73 rue du Général Mangin, 38000 Grenoble.

 

Cet événement entièrement gratuit sera l'occasion pour vous de découvrir GrenoblIX, l'IXP / NAP de Grenoble.

 

Ainsi seront détaillés lors de cette matinale :

- la partie IXP qui apporte une amélioration des échanges Internet entre les utilisateurs d’un territoire, une baisse des coûts Télécom, ainsi qu'une sécurisation et optimisation du réseau grâce aux routes multiples proposées.

- la partie NAP qui propose aux membres connectés un accès direct aux opérateurs présents et à leurs offres. On y achète ou vend tout type de service Télécom avec une grande flexibilité.

 

Au programme

9h00 – 9h30 : Accueil autour d'un café

9h30 – 10h30 : Présentation de GrenoblIX :

                         - Avantages économiques et techniques

                         - Solutions de raccordement

                         - Questions et réponses

10h30 – 11h00 : Visite d'un Point de présence Eolas

 

Merci de vous munir d'une pièce d'identité en cours de validité

sans laquelle vous ne pourrez assister à l'événement.

 

Je m'inscris 

 

Le nombre de participants est limité à 10 personnes.

 

 

 

 

Aperezo 53 : les inscriptions sont ouvertes !

Le mardi, 06 novembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX

Aperezo 53 : les inscriptions sont ouvertes !

 Total Cloud et Rezopole ont le plaisir de vous convier à la 53ème édition de l’Aperezo qui aura lieu le mercredi 21 novembre au restaurant Family Kitchen de Grenoble à partir de 18h30.


 Attention : le nombre de places étant limité, l'inscription est OBLIGATOIRE.

Pour des raisons d'organisation et de sécurité, toute personne non munie de sa confirmation nominative d'inscription * se verra refuser l'accès à l’événement.


* Confirmation nominative transmise ultérieurement par courriel

 

Merci de limiter à 3 le nombre de professionnels par société.

 

Je m'inscris

 

En vous inscrivant, vous acceptez, si vous apparaissez sur les photos prises lors de l'événement, que celles-ci soient publiées sur notre site, les réseaux sociaux et le site de notre partenaire.

 

 

À propos de notre sponsor

 

TOTAL CLOUD est situé à Grenoble et détient ses propres data center niveau tiers III, le tout à proximité du siège de l’entreprise. Actuellement, l’entreprise compte une dizaine de collaborateurs. Des agences commerciales et partenaires ont été mises en place à Lyon, Toulouse et Bordeaux.

 

TOTAL CLOUD intervient pour vos raccordements fibre, Dark, ADSL et SDSL. Ils proposent de multiples solutions d’hébergement web, d’outils de stockage collaboratif et de synchronisation ou bien encore d’outils de supervision. Mais c’est également une salle sécurisée pour le housing de vos solutions informatiques.

 

TOTAL CLOUD est un opérateur téléphonique IP et mobile pour professionnels et particuliers.

 

 

 

 

 

 

Rezopole bouscule l’accès au THD !

Le mardi, 06 novembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Rezopole bouscule l’accès au THD !

Rezopole booste le peering avec un nouveau modèle tarifaire radical !

Rezopole a décidé de bousculer l’accès au Très Haut Débit 10 Gbps en mettant, à partir du 1er janvier, un tarif unique sur les ports GIX et NAP jusqu’à 10 Gbps pour tous ses PoPs !

 

Cette décision volontariste vise à dynamiser le marché de l’Internet à Très Haut Débit en rendant accessible le passage en 10G pour tous les utilisateurs et acteurs du THD (régionaux, nationaux et internationaux) œuvrant en Région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

LyonIX, GrenoblIX, AnnecIX, les IXPerts du Très Haut Débit

Le nouveau tarif retenu est de 2 400 € / an le premier port (GIX ou NAP), un prix abordable permettant à Rezopole de garantir un service premium 24/7 à ses membres.

 

Et afin d’encourager les usages et la redondance, les ports suivants sont remisés de 50 %, qu’ils soient pour du peering (échange de flux Internet, accès CDN et cache divers – port GIX) ou pour accéder à la Place de Marché de services Télécom (transit Internet & Cloud + autres services fournis entre membres – port NAP).

 

Nos autres conditions tarifaires restent inchangées, vous retrouverez tous les détails dans la grille tarifaire 2019 téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.rezopole.net/fr/rzp_tarifs_2019

 

 

 

Participez au workshop BGP !

Le mardi, 16 octobre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Participez au workshop BGP !

Rendez-vous les 13 et 14 novembre prochains ! Le protocole BGP, fondateur d’Internet, est nécessaire pour s’interconnecter à un IXP. Rezopole propose deux jours de formation afin de vous apporter les bases du routage BGP et de vous guider vers l’autonomie.

Mêlant cours théoriques et travaux pratiques, cet atelier vous permet d’aborder de manière progressive et complète les différents aspects du BGP comme le peering et l’utilisation de Route Server. Dès le 1er jour, vous mettez en place votre première session.

Vous découvrirez aussi le fonctionnement et la configuration du protocole sur différents équipements tels que Bird, Cisco, Mikrotik, Quagga et les techniques pour annoncer et filtrer les réseaux tant en IPv4 qu’en IPv6

Vous saurez ainsi prendre en main et contrôler votre réseau IP Public. Vous gagnerez en fiabilité, indépendance et réactivité vis-à-vis des fournisseurs de transit.

  

Tarif : 1000 € HT/participant pour 2 jours (déjeuners inclus).

Cette formation est susceptible d'être prise en charge par votre OPCA (numéro d’activité de Rezopole : 84691581469).

 

Vous souhaitez participer ? Demandez un devis ici.

Clôture des inscriptions le 06 novembre 2018.

 

Programme

  • Rappels IP/Routage
  • Prise en main des VM et de Quagga
  • Rappels Cisco
  • Début configuration premières sessions
  • Filtrage simple
  • Session BGP en FULL Table
  • Mise en place de configuration avec des adresses IP publiques                         
  • 1 filtre out sur les IP annoncées
  • 1 route-map in deny
  • 1 route-map weight
  • Documentation community
  • 1 route-map community
  • Contexte et enjeux IPv6
  • Sessions BGP IPv6
  • En option : Ce qui change entre V4 et V6 ! Pour mettre en place V6 et continuer à assurer V4.                        

 

 

Télécharger la plaquette BGP

 

 

 

 

Une fibre optique aux capacités démultipliées

Le vendredi, 05 octobre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Une fibre optique aux capacités démultipliées

Le cuivre est dépassé depuis longtemps par la fibre optique, tant en matière de débit que de bande passante. Et elle n’est pas prête de s’arrêter là puisque la fibre ne sera plus mono mais multi-cœurs ! « Demain, il sera possible de loger jusqu’à sept cœurs dans une même fibre » explique Aurélien Bergonzo, directeur technologies, recherche, ingénierie et prospective d’Acome. Elle pourra même avoir jusqu’à 19 coeurs et ainsi atteindre des débits de plusieurs centaines de Gigabits par seconde.

 

La multiplication du nombre de cœurs aura plusieurs impacts. Cela permettra d’augmenter la capacité d’un seul câble de manière significative mais également de réduire la facture de déploiement. Cette technologie multi-cœurs ouvre de nouveaux horizons aussi bien d’un point de vue technique que commercial notamment pour les opérateurs. En effet, ils pourront proposer aux entreprises de nouveaux services adaptés à la demande comme le QoS et le débit.

 

 

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Source : ZDnet

 

 

 

 

 

 

 

Data centers : coup de chaud sur nos données

Le jeudi, 06 septembre 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Data centers : coup de chaud sur nos données

Situé au sud de Paris, le campus de Data4 héberge les données de grandes entreprises du CAC 40. Parmi les neuf data centers répartis sur 111 hectares, se trouve le DC05. Ce centre de données de nouvelle génération, en service depuis fin 2017, dispose d’une façade unique, bardée de blocs capables d’aspirer l’oxygène extérieur. « Une fois filtré, cet air à température ambiante sert à refroidir le cœur du bâtiment, ou la température de certains composants peut facilement monter à 60°C. Ce système de free cooling remplace les réserves d’eau glacées et les grosses armoires à froid mécanique utilisées dans les data centers plus anciens » explique Jérôme Totel, directeur du site.

 

Le free cooling est à la mode et tend à s’imposer, essentiellement pour des raisons économiques. En effet, les data centers consomment près de 10 % de l’électricité mondiale. « Et près de la moitié de cette énergie sert à faire fonctionner les systèmes de refroidissement » explique Guilhem Cottet délégué général de France Datacenter. Aujourd’hui, la fourchette de température de l’air envoyé dans les salles de serveurs est bien plus élevée qu’il y a dix ans. Effectivement, les directives internationales préconisent entre 20 et 27°C.

 

Cela n’empêche que « refroidir un data center est une véritable science » résume Jean-Michel Rodriguez, directeur technique chez IBM. Les températures et l’humidité ambiantes des pays d’Europe du Nord assurent naturellement un bon refroidissement tout au long de l’année, ce qui permet d’utiliser plus facilement le free cooling. Ce n’est cependant pas le cas avec un climat plus méditerranéen puisque ce système ne peut fonctionner qu’une partie de l’année. Les hébergeurs comptent donc souvent sur des installations plus modestes comme une simple climatisation couplée à des « allées froides ». « Chaque année compte son lot de nouveautés. On est dans l’optimisation permanente » confirme François Salomon, spécialiste du free cooling chez Schneider.

 

C’est par exemple le cas de Facebook qui a révélé en juin dernier un dispositif associant le free cooling et l’eau ou encore Lenovo qui mise lui sur le liquid cooling. 2CRSI, une entreprise strasbourgeoise, propose quant à elle un système de refroidissement mutualisé. Beaucoup de chercheurs travaillent actuellement sur des algorithmes capables de baisser la consommation des serveurs. Même si l’indicateur d’efficacité énergétique des data centers s’est nettement amélioré ces dernières années, certains experts tirent la sonnette d’alarme. « Les besoins en calcul et en énergie vont augmenter de manière exponentielle. Pour développer l’intelligence artificielle, optimiser le refroidissement ne suffira pas. Si bien qu’il faudra repenser la conception de nos centre de données » avertit Pierre Perrot de CryoConcept.

 

Un constat qui conduit les ingénieurs a développé des technologies diamétralement différentes comme l’immersion. Asperitas immerge désormais ses serveurs dans de l’huile. « C’est un liquide non conducteur et non corrosif qui absorbe jusqu’à 1 500 fois plus de chaleur que l’air » précise Pierre Batsch, chargé du développement de la société en France. Ainsi il n’y a plus de besoin de climatisations, de faux plafonds, d’allées froides, etc. Alors qu’Alibaba a déjà annoncé un projet similaire pour une partie de ses serveurs, d’autres acteurs comme les usines de « minage de cryptomonnaies » ou du monde la finance se montrent également intéressés par cette solution.

 

Microsoft a décidé lui de plonger une partie de ses infrastructures dans l’océan. « L’eau est 800 fois plus dense que l’air. Lorsque vous la touchez, vous êtes en contact avec beaucoup de molécules, ce qui veut dire que vous pouvez transférer de la chaleur plus rapidement et plus efficacement » explique Ben Cutler, chef de ce projet chez Microsoft. Mais cette initiative suscite quelques critiques « La chaleur dégagée aura-t-elle un impact sur l’écosystème marin ? Ne vaudrait-il pas mieux la réutiliser ? » persifle un expert. Des remarques qui ne vont pas décourager Microsoft qui n’a donc pas fini de faire des vagues.

 

 

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Source : L'Express

 

 

 

 

 

Fibre : la Caisse des dépôts investit dans Kosc

Le lundi, 27 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Fibre : la Caisse des dépôts investit dans Kosc

Après de nombreux déboires techniques et judiciaires l’année dernière, l’horizon se dégage enfin pour Kosc. À la mi-juin, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) a investit 20 millions d’euros dans le capital d’une nouvelle filiale, Kosc Infrastructures, afin de contenir les actifs réseau de l’opérateur. Guénaël Pépin fait le point avec l’opérateur sur ces derniers mois dans un article de Nextinpact.

 

Alors que les offres de gros pour opérateurs tendent à se généraliser, les espoirs se portent essentiellement sur Kosc. En effet, la société, cofondée en 2016 par OVH, a pour objectif d’éclater le duopole d’Orange et SFR sur ce marché. Pour accéder aux boucles locales des grands opérateurs et ainsi couvrir toute la France, Kosc doit relier son réseau à des centaines de NRO. En pratique, elle récupère le réseau national de Completel pour se connecter aux réseaux locaux d’Orange et SFR. L’entreprise souhaite, grâce à ces divers réseaux, devenir un point de commande unique destiné aux opérateurs pour professionnels.

 

Cependant, Kosc n’avait pas les ressources financières requises. En effet, la société doit engager 100 millions d’euros sur cinq ans pour couvrir toute la zone de déploiement privée. Le financement de la Caisse des dépôts était donc nécessaire. « L’investissement de la Banque des territoires permet de financer la mise en œuvre de la stratégie de couverture en fibre de 100 % de la zone privée » confirme Kosc. La création de la filiale Kosc Infrastructures permet à la Caisse des dépôts de limiter son contrôle aux grandes décisions concernant l’infrastructure. Quant à Kosc, cela lui permet de mieux articuler ses déploiements privés avec les futurs contrats auprès des RIP. Après un an et demi de mise en concurrence de fonds d’infrastructures publics et privés, le choix de la société s’est porté « naturellement » vers un modèle de concession de RIP. « La Caisse des dépôts a su nous faire une offre financière à la hauteur de nos ambitions. Au-delà de l’aspect financier, elle nous apporte l’expertise de ses équipes qui bénéficient d’une excellente compréhension des enjeux du marché, en raison de son expérience aux côtés des RIP »  assure Antoine Fournier, directeur général de Kosc.

 

Cependant l’opération a failli échouer. En effet, une des conditions d’investissement de la Banque des territoires était le bon fonctionnement technique et juridique de Kosc. Or, plusieurs couacs techniques et organisationnels avec SFR, lors de la passation des actifs, les ont menés en justice. « Tous les contentieux avec SFR ne sont pas encore derrière nous, aussi nous ne souhaitons pas nous exprimer davantage sur le sujet. Tout ce que nous pouvons en dire, c’est que nos partenaires nous ont largement félicités pour notre persévérance au cours des batailles juridiques de ces derniers mois. Ce n’est pas parce que Kosc est sous pression juridique d’un acteur puissant que Kosc plie » déclare l’entreprise.

 

Malgré ses différends litiges avec SFR, le réseau est aujourd’hui opérationnel. L’entreprise compte une trentaine d’opérateurs clients et est en ligne depuis mi-juillet avec plus de 2 millions de prises éligibles sur tout le territoire. Même la concurrence de Bouygues, SFR et Orange sur les offres « bitstream fibre » n’inquiète pas l’opérateur. « Grâce à la mobilisation des équipes Kosc Telecom, il y a à présent une première offre bitstream fibre et votre question montre qu’enfin, le marché s’ouvre ! C’est tant mieux pour nos clients opérateurs » ajoute Antoire Fournier. Kosc ne compte pas s’arrêter là puisqu’il s’installe désormais dans des datacenters « neutre » pour ouvrir l’accès à ses liaisons backbone, sa collecte fibre professionnelle et la fibre entreprise.

 

 

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Source : Nextinpact

 

 

 

 

 

Les bonnes pratiques pour se connecter à un IXP

Le mardi, 14 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Les bonnes pratiques pour se connecter à un IXP

Au cours des 10 dernières années, les points d’échange Internet ont été les témoins d’un nombre considérable de changements : mutations technologiques, augmentation du nombre de membres connectés, la diversification des types de membre, etc. Toutes ces évolutions ont permis aux IXP de mieux se faire connaître, d’encourager le trafic local et donc de devenir des infrastructures importantes pour les fournisseurs de services réseau.

 

Cependant, cette popularité entraîne également des problèmes comme la mauvaise configuration des routeurs par les nouveaux membres. « De telles configurations peuvent provoquer des broadcasts indésirables, l’annonce de routes fausses, du flooding d’unicast inconnu et du vol de bande passante. Tout cela peut à la fin impacter l’ensemble des membres connectés sur un IX », explique Masataka Mawatari de Japan Internet Exchange Co. Ltd.

 

C’est pour cette raison qu’un groupe d’opérateurs d’IXP japonnais, BBIX, JPIX, JPNAP, et KDDI ont travaillé ensemble pour mettre à jour le document des bonnes pratiques métier. Développé à l’origine par la communauté JANOG, il y une dizaine d’années, ce document décrit pour un opérateur d’AS les réglages recommandés d’un routeur de connexion à un IXP.

 

Retrouvez l’intégralité de ce document dans cet article de Robbie Mitchell du 31 juillet dernier sur le blog de l’APNIC.

 

Source : APNIC.

 

 

 

A quand la fin des zones blanches ?

Le mardi, 14 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

A quand la fin des zones blanches ?

Parmi plus de 35 000 communes en France, 541 n’ont toujours aucun accès à Internet alors qu’il s’agit aujourd’hui d’une nécessité. Le gouvernement s’est donc fixé comme objectif « d’en finir avec ces zones blanches » en annonçant l'accès pour tous au haut débit et très haut débit d'ici 2022. Les choses semblent avancer dans ce sens avec le « new deal mobile » conclu entre l’État et l’ARCEP pour accélérer la couverture mobile des territoires ou encore le compromis entre SFR et Orange sur le développement de la fibre dans les zones moins denses.

 

Arnaud Bousquet propose de faire un point sur cette fracture numérique dans l’émission de radio du 31 juillet Le téléphone sonne sur France Inter. Pour répondre à la question Internet, téléphonie mobile : à quand la fin des zones blanches ? il reçoit Martine Lombard membre du collège de l’ARCEP, Michel Combot, Directeur Général de la Fédération Française des Télécoms et Sébastien Dufromentel, secrétaire de la Fédération FDN.

 

 

Écouter l'émission

 

 

La notion de zone blanche concernait uniquement la téléphonie mobile et ne représente actuellement plus que 1 % du territoire. Aujourd’hui, elle comprend également l’accès à Internet. Pour permettre à tous d’accéder à cette technologie, plus de 20 milliards d’euros vont être investi dans le plan France Très Haut Débit.

 

En attendant un bon haut débit pour 2022, comment vivre avec cette fracture numérique et en venir à bout ?Car pour la majorité des gens situées dans ces zones denses, ce n’est pas un choix de ne pas utiliser Internet c’est une impossibilité technique. Les témoignages de différents auditeurs du Lot, de l’Hérault ou encore du Loire-et-Cher sont assez effarants. Certains doivent faire plusieurs kilomètres pour avoir une connexion Internet ou payent un abonnement mensuel mais n’arrivent à se connecter qu’une fois par semaine. D’autres, un peu plus chanceux, disposent d’une connexion ADSL mais très basse et doivent donc investir dans des équipements supplémentaires avec un débit très irrégulier. Les élus interpellent aussi les opérateurs pour améliorer cette connectivité où que l’on aille, que l’on travaille, que l’on habite. Cependant, il existe d’autres moyens pour se connecter comme la 4G, la 5G ou des ponts radios. Ces technologies de transitions sont déployées par les opérateurs en attendant la fibre optique.

 

Si au début des années 2000, la France n’avait pas de retard pour le déploiement de l’ADSL on ne peut pas en dire autant pour le très haut débit. Une des raisons est que les grands opérateurs ont fibré en priorité leurs infrastructures au dépend du FTTH (fibre jusqu’au domicile de l’abonné). L’exigence réglementaire est un autre de ces facteurs. Cependant, la France reste globalement en avance en matière de fibre optique en Europe grâce à ses investissements depuis une dizaine d’années.

 

Des questions techniques se posent pour le fibrage intégral de la population. En France, 40 % des foyers n’ont pas d’adresse ou de numéro alors qu’un plan de numérotation des habitations est nécessaire pour chaque commune. Ce plan permet d’accélérer le fibrage et de limiter le risque d’erreurs lors de la connexion en fibre optique.

 

Pour autant, les zones blanches ne se limitent pas au milieu rural. Se connecter à Internet reste difficile voir impossible dans les transports en commun ou les réseaux ferrés. L’équipement et la couverture des axes de transports est un point important de l’accord de janvier entre le gouvernement et les opérateurs. Un des objectifs fixés est de couvrir 90 % du réseau ferré régional en 4G d’ici 2025.

 

Ce qui pose la question de l’établissement des priorités d’équipement. Pourquoi choisit-on d’équiper une ville ayant déjà la 4G en fibre optique plutôt qu’une ville où il n’y a pas d’accès à Internet ? Ce sont les collectivités territoriales qui sont censées définir les priorités. Mais la plupart des collectivités, via les Réseaux d’Initiatives Publiques, laissent l’opérateur commercial décider des zones à équiper. Le développement économique des régions passent désormais par l’aménagement du territoire en infrastructures numériques pour pouvoir travailler et développer son commerce.

 

Ce « new deal  numérique » est un engagement important du gouvernement. L’État fait des efforts et renonce ainsi aux enchères financières d’attributions de fréquence, soit environ 3 milliards d’euros. Mais en contre-partie les opérateurs s’engagent à investir ces sommes, voir plus, dans l’amélioration du réseau mobile avec des engagements généraux : transformer tous les sites 3G en 4G, couvrir 55 000 km de réseau routiers d’ici fin 2020, créer 5 000 sites chacun avec une mutualisation pour remédier fondamentalement à la disparité mobile.

 

Un auditeur des Deux-Sèvres soulève la question de la vétusté du réseau. En zone rurale, la plupart des abonnés ont accès à Internet grâce à l’ADSL via le réseau téléphonique installé il y a plus de de 40 ans. Cependant, l’utilisation de ce réseau a ses limites puisque le débit diminue avec la distance. La fibre optique est particulièrement adaptée à ces zones puisque le débit reste le même quelle que soit la distance. Le choix de cette technologie est donc justifié mais faut-il encore trouver les investissements pour la déployer. Il est également nécessaire que les opérateurs qui posent la fibre ne la gardent pas pour leurs seuls bénéfices. En effet, cela entraînerait le verrouillage du marché pour les petits FAI et seuls les gros opérateurs pourraient opérer.

 

La suppression de ces zones blanches peut poser problème aux personnes dites électro-hypersensibles puisque se sont actuellement des zones de refuge. Mais comment faire face à ces volontés contradictoires car si certaines personnes refusent Internet par principe ou à cause de leur santé, il s’agit d’un enjeu très fort notamment contre la désertification rurale des plus jeunes.

 

La fracture numérique est aussi transposable en Outre-mer. Par exemple, en Guyane moins de 7 % du territoire est couvert en 4G. Seules les zones littorales disposent d’une bonne couverture, le reste du département n’a aucun accès 4G mais ces zones ont une densité humaine faible. Des efforts d’investissement ont été fait par les collectivités et les opérateurs en Outre-mer mais il en reste encore à faire notamment pour la Guyane.

 

 

Écouter l'émission

 

Source : France Inter

 

 

Internet : la bataille du câble

Le vendredi, 27 juillet 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Internet : la bataille du câble

La dépendance au numérique et à ses infrastructures s’accroît chaque jour. Pour assurer leur indépendance, les majors du secteur investissent donc dans le réseau (Internet). Sophy Caulier dévoile, dans un article du Monde Économie du 24 juin dernier, la bataille qui se joue entre les différents acteurs sur ce gigantesque réseau.

 

Composé de trois éléments principaux : des data-centers, des réseaux et des points d’interconnexion, Internet est en effet un réseau bien physique. La longueur cumulée des câbles sous-marins représente trente fois le tour de la Terre soit 1,2 million de kilomètres. Cependant, même si cette infrastructure a été construite pour être résiliente, elle est au bord de l’overdose. Pour information, Netflix occupait aux heures de pointe un tiers de la bande passante aux États-Unis en 2016. Autre exemple, en 2018 les entreprises stockent de plus en plus leurs données sur le cloud avec plus de 20 % de progression pour le marché français. Mais le risque de surcharge du réseau n’inquiète pas vraiment.

 

La principale menace est en réalité la rupture des câbles sous-marins ou terrestres pouvant entraîner une coupure Internet pendant plusieurs jours. Ce fût le cas en début d’année dans une dizaine de pays de la côte ouest de l’Afrique. Les infrastructures restent donc fragiles malgré la redondance des câbles. Des entreprises comme OVH, InterCloud ou Colt, choisissent de construire leur propre réseau afin de se protéger mais aussi pour diminuer les coûts et garantir une qualité de services à leurs clients.

 

Les GAFAM, disposant de data-centers depuis longtemps, investissent également massivement dans les câbles. « Ils déploient leurs propres câbles pour interconnecter leurs centres de données sur tous les continents sans passer par les opérateurs Télécoms. L’enjeu, pour ces acteurs, est de fixer les coûts. En d’autres termes, ils préfèrent être propriétaires que locataires ! » analyse Jean-Luc Lemmens, directeur du pôle médias-Télécoms d’Idate DigiWorld.

 

Mais lorsqu’il s’agit de pays en développement ou de certaines zones géographiques trop éloignées des câbles, les géants d’Internet déploient du réseau par satellites, drones ou ballons. Amazon, Facebook, Virgin ou SoftBank ont également de grandes ambitions satellitaires. Rien ne semble pouvoir arrêter les tout-puissants GAFAM dans leur course au contrôle de l’armature du Net.

 

Cliquez ici pour lire un extrait de l’article (article complet si vous êtes abonné à Le Monde).

 

Source : Le Monde Économie

 

 

 

Comment se passer de Google, Facebook, etc.

Le vendredi, 20 juillet 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Comment se passer de Google, Facebook, etc.

Dans l'article paru dans Le Monde en juin dernier, Yves Eudes dresse le portrait de Framasoft, une association lyonnaise bien décidée à bousculer la toute-puissance des GAFAM.

 

Se présentant comme « une porte d’entrée dans le monde du Libre », Framasoft propose des services Internet libres et respectueux de la vie privée. Une entité forte de 8 salariés, 35 membres et 700 bénévoles dont le but principal est de promouvoir le Libre à travers 3 volets : les logiciels libres, la culture libre et les services libres en ligne.

 

En 2001, l'association lance son premier projet ; un annuaire de logiciels gratuits pour l'enseignement. Depuis, elle a développé plus d’une trentaine de services libres dans le cadre de son programme phare « Degooglisons l’Internet ». Celui-ci propose des alternatives aux services centralisés comme son propre moteur de recherche (Framabee), ses réseaux sociaux (Framasphère équivalent de Facebook ou Framapiaf équivalent de Twitter) ou encore PeerTube, le plus récent, une plate-forme de partage de vidéos censé concurrencer YouTube.

 

Poursuivant sa mission de « Degooglisation », Framasoft a également créé le réseau Chatons – Collectif des hébergeurs alternatifs, transparents, ouverts, neutres et solidaires - composé aujourd’hui de 58 membres. L’objectif de ce réseau est de fédérer les initiatives locales et de proposer une gamme de services libres encore plus étendue.

 

Pour Pierre-Yves Gosset, président de Framasoft, la priorité est de fédérer au-delà du cercle des militants de l’Internet alternatif afin de mobiliser l’ensemble du tissu associatif. Un combat de longue haleine pour cette association dont la devise officielle est « La route est longue, mais la voie est libre ».

 

Pour lire un extrait de l’article (article complet si vous êtes abonné à Le Monde), cliquez ici.

Pour en découvrir plus sur Framasoft et Chatons.

 

Source : Le Monde

 

 

Nouveauté : Infogérance BGP !

Le vendredi, 13 juillet 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Nouveauté : Infogérance BGP !

 Rezopole propose aux entreprises et collectivités de déléguer la gestion de leur infrastructure BGP afin d’en améliorer la performance et d’optimiser les coûts de gestion.

 

Cette prestation s’adresse à toute entité, cliente ou non, des services GIX / NAP de LyonIX et GrenoblIX.

 

Retrouvez tous les détails en pages 20 et 21 du Rezologue 2018.

 

 

 

 Consulter le catalogue           Télécharger le catalogue

 

 

 

 

 

 

Comment fonctionne Internet ?

Le lundi, 25 juin 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Comment fonctionne Internet ?

Contrairement à ce que beaucoup imaginent, Internet ne flotte pas dans l‘air. Il existe grâce à des câbles, datacenters et IXP contrôlés par des entreprises. Francesca Musiani, chargée de recherches au CNRS, explique pourquoi il est nécessaire de comprendre ces rouages afin d’être un internaute avisé.

 

La spécialiste des architectures de l’Internet nous présente dans une vidéo diffusée par Treize Minutes les dessous d’un monde encore trop méconnu. Les infrastructures réseaux font en sorte que leur fonctionnement reste discret, si bien que l’on ne prend conscience de leur existence qu’au moment où Internet atteint ses limites, qui sont bel et bien matérielles. Pourtant, il est primordial de mieux conceptualiser cet outil du quotidien, qui est bien plus tentaculaire qu’il n’y paraît.

 

 

Voir la vidéo

 

 

En effet, elle soulève le fait que les diverses infrastructures Internet sont sous le contrôle d’entreprises qui poursuivent leur intérêt propre. Un fait qu’il faut bien comprendre, notamment en cette période où la protection des données personnelles et la manipulation de l’information sont au cœur de tous les débats.

 

Dans un article de Libération rédigé par Amaelle Guiton, Francesca aborde le sujet du projet de loi sur la lutte contre les « fake news ». Pour elle, l’essentiel du problème ne réside pas dans l’émetteur de ces fausses informations, mais dans le fonctionnement-même des grandes plateformes sur lesquelles elles sont diffusées.

 

Leur modèle économique leur permet de propager des informations plus rapidement que tous les autres supports, qu’elles soient réelles ou infondées. Ainsi, une solution serait de rendre plus transparente l’activité de ces émetteurs de contenu. Par l’intervention d’entités tierces ciblant l’origine systémique du problème, Francesca espère pouvoir le résoudre sans bouleverser tout le fonctionnement des grandes plateformes. De plus, elle estime que le monopole de l’information en ligne par certaines entreprises est aussi une des sources du problème, qui pourrait être palliée par l’émergence de nouveaux acteurs. Des pistes de solutions intéressantes à découvrir dans cet article.

 

 

Lire l'article

 

 

Sources : Treize Minutes, Libération, Amaelle Guiton.

Aperezo 49 : Merci !

Le vendredi, 08 juin 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX

Aperezo 49 : Merci !

Retour gagnant en Isère ! Un franc succès pour cet événement sponsorisé par Telenco Networks ! Merci à toutes et à tous pour cette super soirée entre experts de l’IT et des Télécoms. Nous sommes impatients de vous retrouver pour un futur événement à Grenoble. Toutes les photos disponibles ici.

 

 

 

 

RezoLink édition 2018 !

Le mercredi, 30 mai 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

RezoLink édition 2018 !

Retrouvez l'annuaire répertoriant les acteurs interconnectés sur nos IXP et les experts réseau et Télécoms de la région. Saluons le retour des membres Gold, également présents dans cette édition. Disponible gratuitement en version papier sur simple demande et sur le site au format PDF.

 

 

 

 

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Une version papier est distribuée à 2000 exemplaires par courrier postal ou lors de nos événements. Si vous souhaiter posséder la version papier, contactez-nous à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

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