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Belgique : Orange et Proximus bloqués par le régulateur

Le vendredi, 17 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Belgique : Orange et Proximus bloqués par le régulateur

L’accord de partage de réseau d’accès mobile entre Orange Belgique et son concurrent Proximus vient d’être suspendu par l’Autorité belge de la concurrence saisie par Telenet, le troisième opérateur mobile du marché outre-Quiévrain. Ce dernier estime que cette alliance aurait pour effet de créer un mastodonte sur le marché belge des Télécoms.

« Telenet comprend ce qui motive les opérateurs mobiles à vouloir partager leur réseau mobile, certes dans les limites de la légalité, mais se pose des questions sérieuses quant à la façon très poussée dont les deux plus grands acteurs mobiles de Belgique veulent collaborer dans le cadre d’une joint-venture », a fait savoir la direction.

D’autant qu’un « accord poussé de ce type entre Proximus et Orange Belgique a également pour effet de réduire de trois à deux le nombre d’acteurs détenteurs d’infrastructure mobile », a relevé Telenet au terme d’un argumentaire qui n’a pas laissé insensible le régulateur belge. Et qui pourrait bien intéresser les opérateurs français.

 

« Compte tenu de leur impact possible sur la concurrence, le collège de la concurrence impose à Orange et à Proximus de suspendre la mise en œuvre de l’accord entre actionnaires et de l’accord de partage RAN conclu entre eux le 22 novembre 2019, à compter de la date de réception de la présente décision et jusqu’au 16 mars 2020 », a expliqué, en fin de semaine dernière, l’Autorité belge de la concurrence.

La décision adoptée par cette dernière permet à Orange Belgique et Proximus de continuer leurs travaux préparatoires en vue de la mise en place de leur future joint-venture. En effet, la décision du régulateur belge « n’empêche pas l’envoi de RFP pour l’acquisition d’équipements de réseau et la sélection des employés à transférer, si cela ne conduit pas à la conclusion d’accords contraignants ».

 

Orange Belgique et Proximus ont toutefois tenu à défendre leur accord finalisé en novembre dernier « l’accord sur le partage du réseau mobile d’accès aura des effets positifs pour les clients et pour la société belge dans son ensemble, en particulier un déploiement plus rapide et plus étendu de la 5G, une réduction significative de la consommation énergétique globale et une amélioration totale de l’expérience mobile, tout en maintenant une solide différenciation entre les parties au niveau des services et de l’expérience client ».

 

Pour rappel, cette alliance a pour but de créer une joint-venture détenue à parts égales entre les deux opérateurs. « Bien que partageant leurs réseaux d’accès mobile, les deux entreprises conserveront le plein contrôle de leurs propres ressources de spectre et continueront à exploiter en toute indépendance leurs cœurs de réseaux afin de garantir une expérience client et de service différenciée », avaient déclaré Orange Belgique et Proximus lors de l’annonce de cet accord.

 

Le marché belge des Télécommunications mobile est actuellement animé par trois opérateurs principaux : Proximus, (44 % des parts de ce marché en 2017), suivi d’Orange Belgique (27 %) et de Telenet, (avec une part de marché comprise entre 20 et 30 %).

Depuis plusieurs mois, différentes rumeurs font état de l’entrée sur le marché belge d’un quatrième opérateur permettant ainsi d’introduire plus de concurrence sur un marché caractérisé par son faible nombre d’acteurs et des prix relativement élevés. Dans une étude publiée en 2018, le régulateur belge s’était montré lui-même favorable à l’entrée d’un quatrième opérateur mobile sur le marché, relevant que cette concurrence nouvelle permettrait de faire baisser les prix et d’améliorer l’innovation, au risque toutefois d’une baisse des investissements consentis, notamment en zone rurale.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Fréquence 5G : les candidatures sont ouvertes

Le lundi, 13 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

Fréquence 5G : les candidatures sont ouvertes

Cette fois, c’est parti ! Les opérateurs qui souhaitent se lancer dans la 5G peuvent désormais déposer une candidature auprès de l’Arcep afin d’obtenir des fréquences dans la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz. Les opérateurs doivent se signaler avant 12 h le 25 février 2020.

L’autorité de régulation procédera à l’examen des dossiers de candidature et délivrera les autorisations au cours du premier semestre 2020. Il est attendu que les quatre opérateurs – Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile – soient lauréats au terme de la procédure d’attribution.

 

La ressource étant limitée, la vraie question est de savoir combien de fréquences aura chaque candidat.

Un système mixte d’attribution a été prévu : les fréquences sont scindées en lots à prix fixe et en lots à prix variable, qui sera déterminé lors d’enchères. Les lots à prix fixe contiennent chacun un bloc de 50 MHz tandis que les lots à prix variable sont constitués d’un bloc de 10 MHz. Un opérateur doit postuler pour au moins 40 MHz et n’a pas le droit d’avoir plus de 100 MHz.

Les blocs à prix fixe sont vendus 350 millions d’euros à l’unité. Quant aux autres, leur prix démarre à partir de 70 millions d’euros.

Cela étant, le gouvernement n’entend pas essorer les candidats et une certaine souplesse dans l’achat des fréquences est ainsi prévu : les blocs de 10 MHz pourront être payés sur 4 ans et les blocs de 50 MHz sur 15 ans – il s’agit de la durée d’attribution des fréquences. Celle-ci pourra être éventuellement prolongée.

 

 

 

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Source : Numerama

 

 

 

 

OMTEL cède ses tours Télécom !

Le lundi, 13 janvier 2020. Posté dans Archives Rezopole

OMTEL cède ses tours Télécom !

Après l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, la France, la Suisse, le Royaume-Uni et l’Irlande, le géant européen des infrastructures de télécommunications Cellnex se lance à la conquête du Portugal. En effet, la société a annoncé le 2 janvier dernier l’acquisition de 100 % de l’opérateur de tours portugais OMTEL, valorisé à 800 millions d’euros, dont 25 % appartenait à Altice Europe, la maison-mère de SFR.

 

La société portugaise est à la tête de 25 % du réseau de tours au Portugal et compte pour principal client PT Portugal, l’opérateur détenu par Altice Europe.

« Avec OMTEL, nous n’intégrons pas seulement l’un des principaux opérateurs indépendants d’infrastructures de télécommunications au Portugal. Nous nous engageons également dans une croissance cohérente en Europe, en y intégrant un huitième marché - ce qui étend naturellement la couverture géographique actuelle des sept pays dans lesquels nous sommes déjà présents », a fait savoir Tobias Martínez, CEO de Cellnex.

La direction de la société espagnole a également indiqué vouloir renforcer le réseau d'OMTEL de 350 sites supplémentaires d’ici 2027, pour un investissement chiffré à 140 millions d’euros.

Une débauche d’investissement qui ne semble pas faire peur à Cellnex. Depuis son entrée en bourse en 2015, la société a annoncé avoir engagé pas moins de 12 milliards d’euros d’investissement pour l’acquisition ou la construction jusqu’en 2027 d’environ 48 000 infrastructures de télécommunications en plus des quelques 10 000 dont la société disposait à l’époque. Son portefeuille s’élève donc à un total de 58 000 sites.

 

L’appétit de Cellnex vise également la France. Après avoir acquis en 2017 pas moins de 3 000 sites appartenant à Bouygues Telecom pour un montant total de 800 millions d’euros, l’ogre espagnol a finalisé en fin d’année dernière l’acquisition de 70 % d’Iliad TowerCo qui exploite quelques 5 700 sites de télécommunications mobiles en France, pour une opération valorisée à 2 milliards d’euros.

La transaction conclue avec Free, comprenant également la cession de 100 % de la filiale italienne d’infrastructures de Free et de 90 % des antennes de Salt, a permis à Cellnex de voir son parc de pylônes passer de 3 000 sites de télécommunications mobiles à plus de 8 000 sites dans l’Hexagone.

De quoi faire frémir la concurrence, alors qu'Hivory revendique un parc de plus de 10 000 sites et que le parc de TDF culmine pour sa part à 13 900 sites.

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

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