C’est dans le Wall Street Journal que l’entreprise a décidé de parler de cette opération démesurée, baptisée « Simba ». Très peu de détails ont pour le moment été révélés sur le projet. Nous savons seulement qu’il serait relié aux point d’accès existants, notamment sur certaines plages des côtes Est, Nord et Ouest.

Encercler l’Afrique d’un gigantesque câble sous-marin de fibre optique permettrait à la quasi-totalité de la population de profiter d’Internet. Facebook sait que pour grossir, il doit absolument s’attaquer à ce continent habité par plus de 1,2 milliards de personnes et qui n’est pas encore très bien connecté au reste du monde. La faute à des infrastructures toujours en cours de développement et des régions absolument non recouvertes. Donc si plusieurs millions d’africains pouvaient demain se connecter à Internet et créer un compte Facebook, WhatsApp ou encore Instagram, le réseau social gagnerait énormément d’utilisateurs en très peu de temps.

Cependant, il n’y aurait pas encore d’accord signé pour l’installation de cet énorme câble. Et ce n’est pas la première fois que Facebook parle d’installer un câble sous-marin pour connecter le monde. Facebook tirait un câble transatlantique de plus de 6 500 kilomètres, Marea, en 2017 avec l’aide de Microsoft. L’installation commençait en 2016 et apportait une connexion stable en 2018 en reliant Virginia Beach aux États-Unis à Bilbao, en Espagne.

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Source : Siècle Digital

Depuis Mai 2013, LyonIX, le nœud d'échange Internet de Lyon, héberge un serveur OpenStreetMap (OSM), un projet cartographique gratuit et participatif. Dès le départ, le serveur hébergé par l'IXP lyonnais diffusait le contenu du projet majoritairement vers le continent africain et sur une partie du Moyen-Orient. Aujourd'hui 100 % du contenu d'OpenStreetMap diffusé en Afrique provient du serveur hébergé par LyonIX. Source : site officiel de OSM : http://dns.openstreetmap.org/tile.openstreetmap.org.html

A propos d'OpenStreetMap

Lancé en 2004, OpenStreetMap est un projet collaboratif international. Il a pour but de produire une cartographie du monde, libre de droit et participative. Ainsi chacun peut apporter ses modifications, allant de la correction du nom de sa rue jusqu'à la création de cartes thématiques. On trouve aujourd'hui un grand nombre de cartes variées, tel que les réseaux de distribution électrique, le cadastre pour certains pays, ou encore la cartographie des zones inondées au Soudan afin d'assister les actions d'aides humanitaires.

Ce projet propose des applications et des intérêts divers qui sont maintenant disponibles sur le continent Africain dans de bonnes conditions de débit et de rapidité d'utilisation. Ce serveur OpenStreetMap est hébergé sur LyonIX, le premier point d'échange Internet régional en France, en activité depuis 2001 et regroupant plus de 70 membres interconnectés. LyonIX est une infrastructure Internet qui permet l'échange de données en Très Haut Débit pour les participants : opérateurs Télécom, fournisseurs d'accès Internet, SSII, grands comptes, collectivités locales et acteurs publics.

Grâce à cette association, les Africains accèdent désormais à des cartes complètes, de bonne qualité, modifiables et surtout disponibles en Très Haut Débit. Une opportunité pour les populations africaines de les optimiser, en local comme à l’international en y rajoutant leurs observations, ou de créer des cartes spécifiques à leurs besoins et de les utiliser librement.

Pour en savoir plus

www.lyonix.net

www.openstreetmap.org