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La Vendée accueille le câble sous-marin de Google

Le vendredi, 20 mars 2020. Posté dans Archives Rezopole

La Vendée accueille le câble sous-marin de Google

Long de 6 600 kilomètres reliant les États-Unis à la France, le futur câble sous-marin privé transatlantique de Google appelé “Dunant” doit entrer en service d’ici la fin de 2020. Orange, partenaire du géant californien, a posé le 13 mars dernier le tronçon d’arrivée en Vendée.

 

Pour se relier au réseau terrestre existant, le câble s’achève dans une “station d’atterrissement” près d’une plage sur la commune de Saint-Hilaire-de-Riez. Cette installation souterraine a été aménagée dans un bunker à plus de 10 mètres sous terre, construit à l’origine pour un câble de l’Otan. Le bunker était en sommeil depuis 2016, date à laquelle il a accueilli son dernier câble, “Eurafrica”, reliant la France, le Maroc et le Portugal. Des travaux de même nature vont avoir lieu prochainement à l’autre extrémité du câble c’est-à-dire à Virginia Beach en Virginie.

 

Premier câble entre les États-Unis et la France depuis quinze ans, Dunant doit permettre de faire face à la forte hausse du trafic prévue entre les centres de données de Google de part et d’autre de l’Atlantique.

Les paires de fibres disposeront d’une capacité de 30 Tbps chacune contre 3,2 Tbps offerts par le précédent câble transatlantique opérationnel depuis 2001. Orange bénéficiera de deux paires de fibres optiques.

 

Par ailleurs, Google a inauguré fin 2019 un premier câble, baptisé “Curie”, entre les États-Unis et le Chili. Un troisième, “Equiano”, est programmé entre le Portugal et l’Afrique du Sud.

 

 

 

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Source : L'Usine Nouvelle

 

 

 

 

Internet : la bataille du câble

Le vendredi, 27 juillet 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Internet : la bataille du câble

La dépendance au numérique et à ses infrastructures s’accroît chaque jour. Pour assurer leur indépendance, les majors du secteur investissent donc dans le réseau (Internet). Sophy Caulier dévoile, dans un article du Monde Économie du 24 juin dernier, la bataille qui se joue entre les différents acteurs sur ce gigantesque réseau.

 

Composé de trois éléments principaux : des data-centers, des réseaux et des points d’interconnexion, Internet est en effet un réseau bien physique. La longueur cumulée des câbles sous-marins représente trente fois le tour de la Terre soit 1,2 million de kilomètres. Cependant, même si cette infrastructure a été construite pour être résiliente, elle est au bord de l’overdose. Pour information, Netflix occupait aux heures de pointe un tiers de la bande passante aux États-Unis en 2016. Autre exemple, en 2018 les entreprises stockent de plus en plus leurs données sur le cloud avec plus de 20 % de progression pour le marché français. Mais le risque de surcharge du réseau n’inquiète pas vraiment.

 

La principale menace est en réalité la rupture des câbles sous-marins ou terrestres pouvant entraîner une coupure Internet pendant plusieurs jours. Ce fût le cas en début d’année dans une dizaine de pays de la côte ouest de l’Afrique. Les infrastructures restent donc fragiles malgré la redondance des câbles. Des entreprises comme OVH, InterCloud ou Colt, choisissent de construire leur propre réseau afin de se protéger mais aussi pour diminuer les coûts et garantir une qualité de services à leurs clients.

 

Les GAFAM, disposant de data-centers depuis longtemps, investissent également massivement dans les câbles. « Ils déploient leurs propres câbles pour interconnecter leurs centres de données sur tous les continents sans passer par les opérateurs Télécoms. L’enjeu, pour ces acteurs, est de fixer les coûts. En d’autres termes, ils préfèrent être propriétaires que locataires ! » analyse Jean-Luc Lemmens, directeur du pôle médias-Télécoms d’Idate DigiWorld.

 

Mais lorsqu’il s’agit de pays en développement ou de certaines zones géographiques trop éloignées des câbles, les géants d’Internet déploient du réseau par satellites, drones ou ballons. Amazon, Facebook, Virgin ou SoftBank ont également de grandes ambitions satellitaires. Rien ne semble pouvoir arrêter les tout-puissants GAFAM dans leur course au contrôle de l’armature du Net.

 

Cliquez ici pour lire un extrait de l’article (article complet si vous êtes abonné à Le Monde).

 

Source : Le Monde Économie

 

 

 

Comment se passer de Google, Facebook, etc.

Le vendredi, 20 juillet 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Comment se passer de Google, Facebook, etc.

Dans l'article paru dans Le Monde en juin dernier, Yves Eudes dresse le portrait de Framasoft, une association lyonnaise bien décidée à bousculer la toute-puissance des GAFAM.

 

Se présentant comme « une porte d’entrée dans le monde du Libre », Framasoft propose des services Internet libres et respectueux de la vie privée. Une entité forte de 8 salariés, 35 membres et 700 bénévoles dont le but principal est de promouvoir le Libre à travers 3 volets : les logiciels libres, la culture libre et les services libres en ligne.

 

En 2001, l'association lance son premier projet ; un annuaire de logiciels gratuits pour l'enseignement. Depuis, elle a développé plus d’une trentaine de services libres dans le cadre de son programme phare « Degooglisons l’Internet ». Celui-ci propose des alternatives aux services centralisés comme son propre moteur de recherche (Framabee), ses réseaux sociaux (Framasphère équivalent de Facebook ou Framapiaf équivalent de Twitter) ou encore PeerTube, le plus récent, une plate-forme de partage de vidéos censé concurrencer YouTube.

 

Poursuivant sa mission de « Degooglisation », Framasoft a également créé le réseau Chatons – Collectif des hébergeurs alternatifs, transparents, ouverts, neutres et solidaires - composé aujourd’hui de 58 membres. L’objectif de ce réseau est de fédérer les initiatives locales et de proposer une gamme de services libres encore plus étendue.

 

Pour Pierre-Yves Gosset, président de Framasoft, la priorité est de fédérer au-delà du cercle des militants de l’Internet alternatif afin de mobiliser l’ensemble du tissu associatif. Un combat de longue haleine pour cette association dont la devise officielle est « La route est longue, mais la voie est libre ».

 

Pour lire un extrait de l’article (article complet si vous êtes abonné à Le Monde), cliquez ici.

Pour en découvrir plus sur Framasoft et Chatons.

 

Source : Le Monde

 

 

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