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Mise hors service du câble sous-marin TAT-14

Le mercredi, 12 mai 2021. Posté dans Archives Rezopole

Mise hors service du câble sous-marin TAT-14

Composé de 2 câbles vieux de 19 ans, le câble de télécommunications TAT-14 est en cours de décommissionnement. Cette opération, menée par Subsea Environmental Services, passe par la récupération et le recyclage du câble et des socles, du terrestre jusqu’aux segments en eau profonde dans l’Atlantique Nord.

La première phase a démarré mi-avril et se terminera fin 2021. Elle ne concerne que la partie terrestre, avec la récupération des extrémités côtières au Danemark et aux Pays-Bas, mais ces travaux ne sont pas forcément les plus simples…

 

Plus d’un an de planification a été nécessaire afin d’examiner les intérêts des multiples parties prenantes pour l’octroi de permis, prendre en compte les frontières et juridictions, les bâtiments construits, les croisements, et les considérations de proximité des actifs de tiers dans divers pays.

 

Si l’expérience n’est pas nouvelle celle-ci est suivie de près par l’ensemble de la communauté des câbles sous-marins. En effet, elle doit permettre l’identification des risques, l’analyse et la mise en œuvre des atténuations nécessaires, tout en maintenant les opérations selon un calendrier de projet serré. Un examen attentif de l’impact du projet sur les déchets, les facteurs environnementaux et les possibilités de réutiliser des portions sont également examinés.

 

Reliant directement l’Europe du Nord à l’Amérique du Nord, TAT-14 est remplacé par le nouveau câble Havfrue / AEC-2 depuis le mois dernier. Ce câble relie le Danemark et la Norvège aux États-Unis, avec une future extension prévue pour l’Irlande.

 

 

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Source : Datacenter Magazine

 

 

 

 

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

Plan d’attaque pour la relance de Kosc

L’opérateur de gros, ayant pris le contrôle de Kosc à l’été 2020, s’apprête désormais à le relancer. Et le rebond de Kosc va forcément être scruté de près par les différents acteurs du secteur.

 

David El Fassy, le PDG d’Altitude Infrastructure – désormais renommé Altitude Infra, explique « Pour nous, l’acquisition de Kosc est une opportunité sans précédent d’élargir notre catalogue d’entreprises clientes dans d’autres zones que celles où nous opérons traditionnellement, et notamment dans les zones AMII ou les zones urbaines. […] Après avoir battu le record de commandes de Kosc en septembre, nous souhaitons désormais enrichir son catalogue d’adressable en FttE et FttO, sur lesquels Kosc n’était pas très présent jusqu’à maintenant ». Parmi les autres objectifs fixés figure le développement de la couverture de Kosc sur les zones AMII de SFR avec, à terme, l’ambition de pousser le dégroupage total de l’opérateur de gros.

 

Altitude Infra souhaite faire de l’API de Kosc l’agrégateur le plus complet d’infrastructures de télécommunications, à la fois pour ses grands comptes (comme OVH) mais aussi également pour les TPE. En effet, ces dernières constituent le bassin de développement économique le plus important du marché des télécoms d’entreprises.

Pour ce faire, l’opérateur wholesale prévoit un investissement massif de 100 millions d’euros sur cinq ans dans Kosc. Xavier Grossetete, qui officiait depuis 2017 au sein de Jaguar Network, a été nommé directeur commercial et sera chargé de dynamiser le recrutement de nouveaux clients.

 

« Avec Kosc, nous devenons le guichet unique des opérateurs, avec une offre de couverture sur l’ensemble du territoire », indique David El Fassy, confirmant son intention « d’investir et de peser dans la durée sur le marché de la fibre optique, mais aussi de développer de nouvelles offres et services pour les entreprises ». Le plan proposé par Altitude Infra doit permettre à Kosc un retour à un Ebitda positif, ainsi qu’un chiffre d’affaires compris entre 80 et 100 millions d’euros en 2022.

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le vendredi, 16 octobre 2020. Posté dans Archives Rezopole

SFR condamné : plus de doute entre le câble et la fibre

Le 8 octobre dernier, la Cour d’appel de Paris a ordonné à SFR d’envoyer un courrier à certains abonnés les informant qu’ils peuvent résilier leur contrat d’accès à Internet fixe de manière unilatérale. Capital nous apprend que si l’opérateur résiste, il devra payer 500 000 euros par jour de retard.

 

Cette procédure judiciaire a été initiée en janvier 2018 par son concurrent Free. En effet, bien qu’un arrêté réglemente l’usage du mot fibre depuis 2016, SFR aurait continué à entretenir un certain flou dans ses offres commerciales.

L’usage du terme FttB (Fiber to the Building) lui également est reproché puisque, dans certains cas, sa fibre n’irait pas jusqu’en bas de l’immeuble mais seulement jusque dans une armoire de rue.

 

Aujourd’hui SFR revendique 3,1 millions de clients en fibre optique de bout en bout (FttH) et 13,8 millions de lignes éligibles au Très Haut Débit.

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

Rachat de SFR : Altice libéré de ses engagements

Le jeudi, 07 novembre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Rachat de SFR : Altice libéré de ses engagements

Lors du rachat de SFR par Numéricable en 2014, la maison-mère, Altice, avait pris un certain nombre d’engagements devant l’Autorité de la concurrence afin de mieux faire passer cette concentration dans les Télécoms. Souscrits pour une durée de cinq ans, ces engagements ne doivent désormais plus être maintenus a estimé le gendarme à l’issue de cette période, le 28 octobre. À une exception près : l’accord de co-déploiement de la fibre en zone très dense conclu avec Bouygues avant le rachat.

 

L’Autorité de la concurrence a donc libéré Altice de plusieurs de ses engagements concernant :

  • l’obligation d’ouvrir le réseau câblé aux autres opérateurs, et de ne pas utiliser les informations dont dispose Altice pour déployer son réseau fibre.
  • l’interdiction de proposer des offres câble dans les agences La Poste avec qui SFR disposait d’un accord de distribution.
  • le maintien d’offres de fibre noire (FON) ou de boucle locale optique dédiée (BLOD) « au moins aussi avantageuses qu’avant l’opération ».

 

En revanche, le gendarme de la concurrence s’est montré plus pointilleux à propos du contrat Faber conclu entre SFR et Bouygues Telecom en 2010. Un accord de co-déploiement du réseau horizontal de fibre optique dans 22 villes situées en zone très dense (dont Paris). D’autant qu’Altice se voyait rappelé à l’ordre en 2017 en raison de « manquements […] particulièrement graves » sur l’exécution de ce contrat. Résultat : une amende de 40 millions d’euros et des injonctions à respecter les engagements de déploiement cofinancés par Bouygues Telecom.

L’Autorité a décidé de lever une partie des injonctions : celles, sans astreinte, imposant à Altice de procéder au raccordement des immeubles concernés par l’accord à compter de la décision de 2017. Le gendarme de la concurrence estime en effet que les intérêts d’Altice sont désormais « alignés avec ceux de Bouygues Telecom » sur le périmètre du contrat Faber. La maison-mère privilégiant désormais le FttH.

En revanche, sont maintenues les injonctions sous astreintes pour le stock d’immeubles qui devaient être fibrés avant 2017. L’Autorité examine les avancées du groupe de Patrick Drahi pour savoir s’il y a lieu de le libérer aussi de ces engagements. Ses conclusions seront rendues « au premier semestre 2020 ».

 

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Bouygues Telecom débarque en zone AMII

Le mercredi, 16 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Bouygues Telecom débarque en zone AMII

L’opérateur a lancé la commercialisation de ses abonnements Très Haut Débit, jusqu’à 1 Gb/s, dans de nombreuses villes. Pour ce faire, il s’est appuyé sur le réseau FttH que déploie SFR. Il s’agit de zones AMII, zones moyennement denses, où l’opérateur au carré rouge est seul à la manœuvre. Il y installe un réseau de fibre optique mutualisé, que les autres FAI pourront par la suite utiliser.

 

Plus de 50 villes dans une quinzaine de départements sont concernées au total par l’arrivée des offres de Bouygues Telecom. L’opérateur emboîte ainsi le pas à Free, qui a commencé à investir ces territoires depuis déjà plusieurs mois.

Absent jusqu’ici, Bouygues Telecom semble avoir lancé depuis fin septembre un vaste effort de commercialisation. Notamment en périphérie de grandes métropoles comme Calais, Cannes, Marignane, Nantes, Toulon, Toulouse et Orléans ainsi que dans plusieurs grandes communes d'Ile-de-France.

 

Dans ces régions, la concurrence va donc être quelque peu aiguisée puisqu’au début de l’année seules les offres de SFR, RED, Orange et Sosh étaient disponibles. Depuis quelques mois déjà Free monte en puissance, il n’est donc pas surprenant de voir Bouygues Telecom venir compléter le tableau. Cela afin de ne pas se laisser distancer sur ces territoires comptant des centaines de milliers de clients potentiels.

 

Parallèlement, Bouygues Telecom cravache pour reprendre du terrain dans les grandes métropoles. Début 2019, ses offres Internet très haut débit étaient encore absentes de nombreuses grandes villes situées en zone dite très dense (ZTD). Mais la situation s’améliore progressivement avec une arrivée de sa fibre à Cannes, Clermont-Ferrand, Grenoble, Poitiers, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulon ou encore certaines communes franciliennes comme très récemment Fontenay-sous-Bois.

 

 

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Source : Ariase

 

 

 

 

Épuisement des adresses IPv4 : désormais une réalité

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Épuisement des adresses IPv4 :  désormais une réalité

L’Arcep estimait encore, avant les vacances d’été, que le nombre d’adresses IPv4 publiques disponibles permettrait de tenir jusqu’en mars 2020. Mais depuis, les demandes d’allocation se multiplient et le stock restant fond comme neige au soleil. La date d’épuisement est désormais prévue… le 5 novembre 2019.

 

Passé cette date, le registre européen RIPE basculera dans un mode de strict rationnement. Les organisations souhaitant se fournir devront donc s’inscrire sur liste d’attente. Le cas échéant, ils recevront une petite plage de 256 adresses. Pour ceux détenant déjà des plages d’adresses, ils n’ont quasiment aucune chance de recevoir cette obole. « Nous allons privilégier les acteurs qui n’ont encore jamais bénéficié d’une allocation d’adresses IPv4 », prévient Marco Schmidt, responsable du développement des règles et de la politique interne au RIPE.

 

Ces adresses proviendront essentiellement d’entreprises en faillites. Les acteurs historiques ayant bénéficié d’une large allocation par le passé et n’ayant plus usage de certaines plages, peuvent évidemment les retourner au RIPE. Mais ce cas sera plutôt rare. « Les adresses IPv4 sont devenues des avoirs stratégiques. Presque personne ne voudra s’en séparer », estime Vincentus Grinius, PDG de Heficed.

Le nombre de transferts d’adresses IP ne devrait pas franchement s’envoler à l’avenir pour les mêmes raisons que vues ci-dessus. Cependant, le prix de l’adresse IPv4 pourrait fortement augmenter en même temps que l’offre se raréfie. On trouve actuellement une vingtaine d’offres au niveau global sur le site d’enchères auctions.ipv4.global. Le prix moyen d’achat a plus que doublé, passant de 9 à 21 dollars, en l’espace de trois ans.

 

Cette pénurie inspire d’ores et déjà les esprits fraudeurs qui sont à l’affût pour récupérer des stocks d’adresses IPv4. Ces dernières années, quelques centaines de cas ont déjà atterri sur les bureaux du RIPE.

Le RIPE a donc renforcé ses contrôles pour remédier à cette situation. Plus de 600 enquêtes, soit deux fois plus que l’année précédente, ont été réalisées en 2018. Les membres sont désormais priés de vérifier régulièrement que leurs données sont correctes et à jour.

 

Mais cela ne va toutefois pas résoudre le problème fondamental de la pénurie. Aujourd’hui, aucun acteur Télécom ne peut faire l’impasse sur l’IPv4. Même si l’IPv6 se développe, cette technologie ne connecte qu’environ un quart de la Toile. « L’Internet ne cessera pas de fonctionner, mais il cessera de grandir. Cette pénurie va surtout affecter les nouveaux entrants et les acteurs en croissance, car ce sont eux qui ont le plus besoin de nouvelles adresses IPv4 publiques. Soit ils arrivent à s’en procurer sur le marché secondaire, soit ils devront partager les adresses IPv4 entre plusieurs clients » explique Vivien Guéant, chargé de mission au sein de l’unité « Internet ouvert » de l’Arcep.

 

Une situation loin d’être neutre pour l’utilisateur final puisqu’elle influe sur la qualité de service. Effectivement, lorsqu’un opérateur récupère des adresses IPv4 depuis un acteur localisé dans un autre pays ou un autre continent, il peut arriver que cette information géographique ne soit pas mise à jour.

Le partage d’adresses a également des défauts puisqu’il permet de connecter plusieurs centaines voire milliers de clients sur une seule adresse IPv4. Et cela complexifie sensiblement la maintenance pour l’opérateur et rend difficiles, voire impossibles, certains usages « comme le peer-to-peer, l’accès à distance à des fichiers partagés sur un NAS, l’accès à des systèmes de contrôle de maison connectée, certains jeux en réseau », explique l’Arcep dans son « Suivi de l’épuisement des adresses IPv4 ».

La police pâtit également de ce partage forcé. Les enquêtes auront du mal à aboutir si les adresses sont de plus en plus partagées puisqu’elle s’appuie souvent sur une adresse IP pour trouver un délinquant numérique. Pour pallier cette situation, les forces de police européennes souhaiteraient que les opérateurs et FAI réduisent le nombre de clients partagés par adresse IPv4. En Belgique, par exemple, l’industrie des Télécoms a joué le jeu et l’instauration d’un code de bonne conduite a permis de limiter le ratio d’abonnés à 16/1.

 

La seule solution, à long terme, est la généralisation d’IPv6. « Les acteurs du secteur n’ont jamais vu beaucoup d’intérêt dans l’IPv6, car cette technologie n’avait pas d’effets immédiats : tous les sites Web et clients qui ont de l’IPv6 ont également de l’IPv4. IPv6 n’est utile que si tout le monde s’y met. Il faudra probablement garder l’IPv4 pendant encore longtemps. Certains pensent même que l’IPv4 ne s’arrêtera jamais », ajoute Vivien Guéant. À moins de faire comme la Biélorussie qui vient de déposer un décret présidentiel contraignant ces FAI à déployer l’IPv6 auprès de tous les utilisateurs d’ici le 1er janvier 2020. C’est à ce jour le seul pays à forcer le déploiement de l’IPv6 par une loi.

 

 

 

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Source : 01net

 

 

 

 

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le jeudi, 10 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

L'Arcep dévoile les projets 5G sur la bande 26 GHz

Le 7 octobre dernier, l’Arcep a indiqué les premiers projets retenus pour utiliser la bande de fréquence 26 GHz. Appelée « bande millimétrique », cette bande représente selon le régulateur « un apport capacitif extrêmement localisé pour les réseaux mobiles très haut débit dans les zones très denses, essentiellement en zones urbaines ou suburbaines, dans des lieux spécifiques (ports, usines…) ou à l’intérieur des bâtiments ».

 

Le régulateur et le gouvernement avaient lancé un appel à projet, en janvier 2019, pour identifier les usages de la 5G dans cette bande de fréquence. Au total, 11 projets ont été validés par les autorités pour expérimenter la 5G sur la bande 26 GHz pendant 3 ans. Sébastien Soriano précise « l’enjeu fondamental c’est l’Internet des objets, un univers quasiment infini s’ouvre à nous ».

 

Des propositions hétérogènes :

  • le grand port maritime du Havre cherche à développer la ville portuaire de demain.
  • Bordeaux Métropole va se servir de la 5G pour gérer les lampadaires connectés et ainsi assurer la gestion intelligente de l’énergie au sein des communes concernées.
  • dans l’optique des jeux Olympiques de 2024, le vélodrome national de Saint-Quentin en Yvelines va pouvoir tester la 5G à destination des médias.
  • la SNCF va pouvoir observer les bienfaits de la 5G dans la gare de Rennes avec différents cas d’usage touchant aussi bien les usagers que les agents SNCF.

 

 

 

 

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Source : Le Monde Informatique

 

 

 

 

Les RezoGirls à l’honneur !

Le lundi, 07 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Les RezoGirls à l’honneur !

CFAST, éditeur de progiciel à destination des opérateurs Télécom alternatifs, a mené l’enquête sur les raisons de la pénurie de talents féminins dans l’univers des Télécoms, et plus largement celui du Numérique.

 

Dans ce dossier intitulé « Les Télécoms au féminin : liberté, égalité, parité ? », vous pourrez découvrir :

  • un panorama historique des pionnères du secteur
  • les entreprises et associations œuvrant aujourd’hui pour la promotion des femmes dans le Numérique
  • le portrait de professionnelles : leurs parcours et leurs actions pour faire bouger les choses

 

Retrouvez la tribune consacrée aux RezoGirls en cliquant ici. Pour télécharger le dossier complet, cliquez sur ce lien.

 

 

 

 

 

 

Le Wi-Fi 6 cherche à s’imposer face à la 5G

Le lundi, 07 octobre 2019. Posté dans Archives Rezopole

Le Wi-Fi 6 cherche à s’imposer face à la 5G

Lancé le 16 septembre dernier, le Wi-Fi 6 va se généraliser dans les Télécoms. En effet, selon la Wi-Fi Alliance, plus de 1,6 milliard d’appareils le proposeront d’ici la fin 2020. « C’est la première fois, dans l’histoire du Wi-Fi, que l’on va avoir autant d’avancées. L’impact du Wi-Fi passe souvent inaperçu. Pourtant, même le commerce international en dépend ! Le Wi-Fi 6 est là, c’est une réalité, les entreprises livrent leurs produits » s’enthousiasme le vice-président marketing de Wifi-Alliance, Kevin Robinson.

 

Le prochain standard de téléphonie mobile, la 5G, est prévu pour 2020 en France. Les opérateurs Télécoms vont devoir dans un premier temps acheter les précieuses licences cet automne. Utilisant en revanche des fréquences gratuites, le Wi-Fi 6 a pu arriver dès cet été dans l’Hexagone.

Cette version 6 a de nombreux avantages. Il permet de connecter des dizaines d’appareils simultanément. « Aujourd’hui, dans une famille moyenne de quatre personnes, il y a au moins quatre téléphones sur un même Wi-Fi, sans parler des smartphones professionnels, des tablettes, un ou plusieurs PC, une télévision connectée… On constate que le nombre d’appareils par foyer augmente plus vite que le débit consommé » explique Christian Gacon, directeur des réseaux fixes chez Orange Labs.

Mais la 5G ne devrait pas soulager le problème. La 5G utilise des bandes de fréquences hautes, par rapport à la 4G, permettant certes de diffuser plus loin mais pénétrant moins bien à l’intérieur des bâtiments. C’est pour cette raison que la 5G sera surtout utilisée à l’extérieur et le Wi-Fi 6 à l’intérieur. « Ce sont deux technologies complémentaires. Par exemple, le Wi-Fi 6 ne va pas permettre le développement des voitures autonomes ! » reprend Kevin Robinson. Dans le monde industriel, la 5G sera donc incontournable pour les usages exigeant un temps de latence très faible et de la longue portée. Le Wi-Fi 6, quant à lui, convient davantage à des usages de courte portée.

 

Mais d’autres sont plus mesurés. « Le Wi-Fi 5 est déjà très puissant et soutiendra les dix ans à venir. Le Wi-Fi 6, c’est pour les vingt ans prochains. Il apporte une amélioration… De mon point de vue, la vraie rupture est venue avec le Wi-Fi 5 » tempère Marc Taieb, président-fondateur de Wifirst.

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

IPv6 obligatoire pour les FAI biélorusses

Le vendredi, 27 septembre 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

IPv6 obligatoire pour les FAI biélorusses

La Biélorussie devient le premier pays au monde à exiger légalement l’adoption du protocole IPv6. À partir du 1er janvier 2020, tous les Fournisseurs d’Accès Internet devront prendre en charge IPv6 sur leur réseau et fournir une adresse IPv6 à tous leurs clients.

 

La nouvelle loi a été promulguée par décret présidentiel le 18 septembre. Ce décret actualise le précédent fixant les règles d’utilisation du « segment national de l’Internet » du pays. La Biélorussie possède l’une des dorsales Internet les plus récentes et les plus modernes du continent européen et les FAI locaux ont déjà testé le support IPv6 bien avant l’annonce de la semaine dernière.

 

Actuellement, l’adoption d’IPv6 en Biélorussie est d’environ 15 % en moyenne, soit inférieur à la moyenne mondiale (29 % ). Mais cela devrait augmenter, à partir de 2020, puisque les FAI locaux devront permettre la prise en charge de toutes les connexions.

Une fois activée, les clients se verront attribuer à la fois une adresse Internet IPv4 et une adresse IPv6, et les connexions fonctionneront entièrement sur IPv6 si possible.

 

Officiellement approuvé comme norme Internet en 2017, le protocole IPv6 a été conçu pour remplacer le protocole IPv4, qui a presque épuisé tout son espace d’adressage disponible de 4,3 milliards d’adresses. Depuis son adoption, les FAI du monde entier ont commencé à déployer le support, en collaboration avec les fabricants de périphériques grand public et professionnels. Un déploiement plutôt lent, principalement parce qu’il a été laissé à la discrétion des opérateurs.

 

 

 

 

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Source : ZDNet

 

 

 

 

Kosc contre-attaque devant le Conseil d’État

Le vendredi, 13 septembre 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Kosc contre-attaque devant le Conseil d’État

Débouté face à Altice, Kosc conteste la décision prise par l’Autorité de la concurrence. En effet, saisi à l’occasion de la cession du réseau cuivre de Completel, le gendarme de la concurrence a rendu la semaine dernière son verdict : « aucun élément ne permet de définir qu'Altice à commis une faute au regard de ses obligations ».

 

Un coup dur pour le fournisseur de gros de services télécoms aux opérateurs du marché entreprise qui dénonce depuis des mois les retards de livraison de la maison-mère de SFR. Une décision d’autant plus difficile à encaisser que son équation financière s’est ainsi sensiblement compliquée.

 

Mais l’opérateur n’entend pas en rester là puisqu’il « récuse », dans un communiqué, le verdict de l’Autorité de la Concurrence et annonce porter l’affaire devant le Conseil d’État. Une saisine « motivée par les nombreuses irrégularités qui ont émaillé le suivi du dossier par l’Autorité de la Concurrence, parmi lesquelles la durée inexpliquée de son instruction dans un contexte d’urgence et la probable violation de son secret ».

De plus, la société estime que l’abandon de la Banque des Territoires (groupe Caisse des dépôts), l’un de ses principaux soutiens, ne peut s’expliquer que par une connaissance du résultat favorable à Altice – SFR en amont.

 

Kosc met en garde contre une perspective de consolidation s’estimant désormais la « cible privilégiée d’une acquisition hostile » au regard de sa fragilité financière. Une opération qui « refermerait de facto le marché des télécommunications d’entreprises au détriment non seulement de l’écosystème de centaines d’opérateurs de services numériques aux entreprises mais aussi du début de rattrapage du retard en matière de numérisation des PME et TPE françaises », avertit l’opérateur.

 

 

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

Arcep : Orange " attaque le modèle français de régulation "

Le vendredi, 13 septembre 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Arcep : Orange

Dans sa newsletter de lundi, le collège de l'Arcep a publié un édito afin de faire le point sur les implications d’une récente pique de l’opérateur historique. En effet, Orange a déposé, à la fin de l’été, une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) au Conseil d’État dans le but de contester le pouvoir de sanction du régulateur des télécoms. Mais d’après le collège, Orange « [défie] l’esprit pragmatique de la régulation à la française ». Avec cette initiative, l’opérateur historique « n’agresse pas tellement l'Arcep mais attaque plus largement le modèle français de régulation », précise Sébastien Soriano, président de l’Arcep.

 

Le pouvoir de sanction de l'Arcep est vital pour le bon fonctionnement de la régulation actuelle souligne le collège dans son édito. Il ne serait notamment pas possible de bénéficier « des engagements que peuvent prendre les opérateurs sur des enjeux concurrentiels ou de couverture du territoire » argumente le gendarme des Télécoms. « Sans contrôle ni sanction, ces engagements ne seraient que de papier », insiste-t-il.

 

Très remonté par l’initiative de l’opérateur historique, Sébastien Soriano a déclaré « Je ne suis pas certain qu’Orange a mesuré toutes les conséquences ». Le président de l'Arcep affirme que si son pouvoir de sanction disparaissait, alors la France devrait choisir un autre modèle de régulation. Souhaitant tirer avantage de la « synergie entre les infrastructures et les services », elle a décidé de laisser l’opérateur historique maître de son réseau de ses déploiements.

Sébastien Soriano explique « Nous avons jugé qu’Orange, du fait de son besoin de regagner des clients dans l’Internet fixe était incité à investir dans la fibre », y voyant une « dynamique de marché positive. Mais la contrepartie de ce choix, c’est qu’il faut que le régulateur vérifie au quotidien qu’Orange ne profite pas de cette situation en se donnant un avantage sur le marché de détail. C’est ce qu’on appelle la non-discrimination. Pour y veiller, il faut un contrôle régulier et des procédures de sanction. Sans elles, nous serions potentiellement poussés à choisir des approches de régulation beaucoup plus radicales… »

Et termine en corrigeant : « Ce n’est pas une menace, c’est factuel ».

 

 

 

 

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Source : La Tribune

 

 

 

 

Les « petits » opérateurs s’attaquent à Orange

Le vendredi, 26 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Les « petits » opérateurs s’attaquent à Orange

L'AOTA – Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs – vient de saisir l’Arcep pour demander l’ouverture du réseau fibre d’Orange. En effet, les 47 membres de l’association se plaignent de ne pas y avoir suffisamment accès et accusent l’opérateur historique de pratiques anticoncurrentielles.

 

Faute de pouvoir construire eux-mêmes des réseaux très coûteux couvrant tout le territoire, les petits opérateurs doivent d’abord « emprunter » les réseaux d’Orange et de SFR. Ils louent donc des accès aux deux acteurs dominant du marché Télécom des entreprises et leur achètent, à prix de gros, de la voix ou de la data. Ils les vendent ensuite à leurs propres clients.

 

Mais voilà, les opérateurs alternatifs s’estiment évincés du marché des entreprises n’ayant pas pu suffisamment « se brancher » au réseau d’Orange. Avec 12,4 millions de prises, le réseau fibre de l’opérateur historique est à la fois très vaste et très capillaire. S’y raccrocher permet donc de cibler les PME avec des besoins de connectivité sur plusieurs sites ou usines disséminées sur le territoire. Ce sont précisément ces clients qui échappent aux membres de l'AOTA, plus limités géographiquement.

 

Un problème ancien et lié au manque de régulation sur la fibre pour les professionnels. En effet, Orange est obligé de proposer des offres de gros aux petits opérateurs voulant accéder au réseau cuivre (ADSL) mais pas sur la fibre. En 2017, Alternative Télécom avait déjà exigé davantage d’ouverture.

 

Cependant, il est impossible pour Orange d’ouvrir à la concurrence un réseau construit à coups de milliards d’investissements. Les petits opérateurs estiment quant à eux que l’opérateur a été favorisé par son empreinte historique sur le câble, qu’il a pu très vite convertir en fibre. Aujourd’hui, Orange contrôle environ 70 % du marché de la fibre pour les entreprises.

 

De son côté, l’Autorité de la concurrence a choisi de réguler ce marché en faisant émerger un troisième acteur, Kosc, pour « casser » la prédominance d’Orange-SFR. Cet opérateur « de gros » déploie lui-même son réseau fibre qu’il loue ensuite aux petits opérateurs de l'AOTA ou d’Alternative Télécom. « Kosc, c’est un bon complément, mais c’est une solution parmi d’autres. Et de toute façon, le réseau de Kosc n’a pas la même capillarité qu’Orange » explique l’un de ces petits opérateurs. La balle est donc maintenant dans le camp de l’Arcep.

 

 

 

 

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Source : Les Echos

 

 

 

 

Arcep : Internet Ouvert

Le jeudi, 11 juillet 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Arcep : Internet Ouvert

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes publie l’édition 2019 de son bilan de santé de l’Internet en France. Remis au Parlement, ce rapport met en avant les actions conduites pour assurer l’ouverture d’Internet, s’intéresse aux potentielles menaces et présente l'action du régulateur pour les contenir.

 

Le bilan en bref !

 

1- Qualité de services

 

Les comparateurs de services sont si peu homogènes aujourd’hui que l’Arcep a souhaité les perfectionner via la mise en place d’une API dans les box déclinant la « carte d’identité de l’accès » de chaque terminal. Ceci permettra un bien meilleur diagnostic avec une information fiable sur les paramètres de chaque mesure. Cette API est complétée par un code de conduite. Adopté progressivement par les acteurs de la mesure, il permet de gagner en fiabilité, en transparence et en lisibilité des résultats.

 

2- Interconnexion de données

 

En constante évolution, cet écosystème peut être le terrain de tensions ponctuelles. Un suivi vigilant du marché est exercé par l’Arcep. Elle publie dans son baromètre annuel de l’interconnexion en France des données issues de sa collection d’information. Lorsque la situation l’exige, l’Arcep peut aussi se faire « gendarme » et régler les différents entre les acteurs.

 

3- Transition vers IPv6

 

La fin d’IPV4 est désormais prévue pour juin 2020. Les déploiements de l’IPv6 prévus par les opérateurs risquent de ne pas permettre de répondre à la pénurie d’adresses IPv4. C’est pourquoi, l’Arcep organisera la première réunion de travail de la « Task-Force IPv6 » au second semestre 2019. Ces réunions auront pour objectif d’accélérer la transition vers IPv6 en France en partageant les expériences des différends acteurs et en définissant des actions à mettre en place.

 

4- Neutralité du Net

 

Les lignes directrices de la mise en pratique du principe de neutralité du net par les régulateurs nationaux ont globalement faits leurs preuves. Le pays bénéficie d’un bilan positif. L’Arcep veille toutefois à ce que les fournisseurs d’accès continuer d’ajuster leurs pratiques en conformité avec le cadre réglementaire européen.

 

5- Ouverture des terminaux

 

Si en termes de neutralité du net, l’Arcep peut exercer sa protection sur les réseaux il existe un maillon faible : les terminaux. Adopté au début de cette année, le règlement européen « Platform-to-business » apporte plus de transparence sur les pratiques des plateformes en ligne vis-à-vis de leurs clients entreprises. Mais ce règlement ne permet pas encore d’assurer la neutralité des terminaux. L’Arcep a émis 11 propositions concrètes pour assurer un Internet ouvert de « bout en bout » dans un rapport consacré à la question en février 2018.

 

 

 

 

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Source : Arcep

 

 

 

 

A quand la fin des zones blanches ?

Le mardi, 14 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

A quand la fin des zones blanches ?

Parmi plus de 35 000 communes en France, 541 n’ont toujours aucun accès à Internet alors qu’il s’agit aujourd’hui d’une nécessité. Le gouvernement s’est donc fixé comme objectif « d’en finir avec ces zones blanches » en annonçant l'accès pour tous au haut débit et très haut débit d'ici 2022. Les choses semblent avancer dans ce sens avec le « new deal mobile » conclu entre l’État et l’ARCEP pour accélérer la couverture mobile des territoires ou encore le compromis entre SFR et Orange sur le développement de la fibre dans les zones moins denses.

 

Arnaud Bousquet propose de faire un point sur cette fracture numérique dans l’émission de radio du 31 juillet Le téléphone sonne sur France Inter. Pour répondre à la question Internet, téléphonie mobile : à quand la fin des zones blanches ? il reçoit Martine Lombard membre du collège de l’ARCEP, Michel Combot, Directeur Général de la Fédération Française des Télécoms et Sébastien Dufromentel, secrétaire de la Fédération FDN.

 

 

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La notion de zone blanche concernait uniquement la téléphonie mobile et ne représente actuellement plus que 1 % du territoire. Aujourd’hui, elle comprend également l’accès à Internet. Pour permettre à tous d’accéder à cette technologie, plus de 20 milliards d’euros vont être investi dans le plan France Très Haut Débit.

 

En attendant un bon haut débit pour 2022, comment vivre avec cette fracture numérique et en venir à bout ?Car pour la majorité des gens situées dans ces zones denses, ce n’est pas un choix de ne pas utiliser Internet c’est une impossibilité technique. Les témoignages de différents auditeurs du Lot, de l’Hérault ou encore du Loire-et-Cher sont assez effarants. Certains doivent faire plusieurs kilomètres pour avoir une connexion Internet ou payent un abonnement mensuel mais n’arrivent à se connecter qu’une fois par semaine. D’autres, un peu plus chanceux, disposent d’une connexion ADSL mais très basse et doivent donc investir dans des équipements supplémentaires avec un débit très irrégulier. Les élus interpellent aussi les opérateurs pour améliorer cette connectivité où que l’on aille, que l’on travaille, que l’on habite. Cependant, il existe d’autres moyens pour se connecter comme la 4G, la 5G ou des ponts radios. Ces technologies de transitions sont déployées par les opérateurs en attendant la fibre optique.

 

Si au début des années 2000, la France n’avait pas de retard pour le déploiement de l’ADSL on ne peut pas en dire autant pour le très haut débit. Une des raisons est que les grands opérateurs ont fibré en priorité leurs infrastructures au dépend du FTTH (fibre jusqu’au domicile de l’abonné). L’exigence réglementaire est un autre de ces facteurs. Cependant, la France reste globalement en avance en matière de fibre optique en Europe grâce à ses investissements depuis une dizaine d’années.

 

Des questions techniques se posent pour le fibrage intégral de la population. En France, 40 % des foyers n’ont pas d’adresse ou de numéro alors qu’un plan de numérotation des habitations est nécessaire pour chaque commune. Ce plan permet d’accélérer le fibrage et de limiter le risque d’erreurs lors de la connexion en fibre optique.

 

Pour autant, les zones blanches ne se limitent pas au milieu rural. Se connecter à Internet reste difficile voir impossible dans les transports en commun ou les réseaux ferrés. L’équipement et la couverture des axes de transports est un point important de l’accord de janvier entre le gouvernement et les opérateurs. Un des objectifs fixés est de couvrir 90 % du réseau ferré régional en 4G d’ici 2025.

 

Ce qui pose la question de l’établissement des priorités d’équipement. Pourquoi choisit-on d’équiper une ville ayant déjà la 4G en fibre optique plutôt qu’une ville où il n’y a pas d’accès à Internet ? Ce sont les collectivités territoriales qui sont censées définir les priorités. Mais la plupart des collectivités, via les Réseaux d’Initiatives Publiques, laissent l’opérateur commercial décider des zones à équiper. Le développement économique des régions passent désormais par l’aménagement du territoire en infrastructures numériques pour pouvoir travailler et développer son commerce.

 

Ce « new deal  numérique » est un engagement important du gouvernement. L’État fait des efforts et renonce ainsi aux enchères financières d’attributions de fréquence, soit environ 3 milliards d’euros. Mais en contre-partie les opérateurs s’engagent à investir ces sommes, voir plus, dans l’amélioration du réseau mobile avec des engagements généraux : transformer tous les sites 3G en 4G, couvrir 55 000 km de réseau routiers d’ici fin 2020, créer 5 000 sites chacun avec une mutualisation pour remédier fondamentalement à la disparité mobile.

 

Un auditeur des Deux-Sèvres soulève la question de la vétusté du réseau. En zone rurale, la plupart des abonnés ont accès à Internet grâce à l’ADSL via le réseau téléphonique installé il y a plus de de 40 ans. Cependant, l’utilisation de ce réseau a ses limites puisque le débit diminue avec la distance. La fibre optique est particulièrement adaptée à ces zones puisque le débit reste le même quelle que soit la distance. Le choix de cette technologie est donc justifié mais faut-il encore trouver les investissements pour la déployer. Il est également nécessaire que les opérateurs qui posent la fibre ne la gardent pas pour leurs seuls bénéfices. En effet, cela entraînerait le verrouillage du marché pour les petits FAI et seuls les gros opérateurs pourraient opérer.

 

La suppression de ces zones blanches peut poser problème aux personnes dites électro-hypersensibles puisque se sont actuellement des zones de refuge. Mais comment faire face à ces volontés contradictoires car si certaines personnes refusent Internet par principe ou à cause de leur santé, il s’agit d’un enjeu très fort notamment contre la désertification rurale des plus jeunes.

 

La fracture numérique est aussi transposable en Outre-mer. Par exemple, en Guyane moins de 7 % du territoire est couvert en 4G. Seules les zones littorales disposent d’une bonne couverture, le reste du département n’a aucun accès 4G mais ces zones ont une densité humaine faible. Des efforts d’investissement ont été fait par les collectivités et les opérateurs en Outre-mer mais il en reste encore à faire notamment pour la Guyane.

 

 

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Source : France Inter

 

 

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