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Enchères 5G : coup d’envoi du Gouvernement

Le lundi, 20 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Enchères 5G : coup d’envoi du Gouvernement

Le cadre des enchères pour obtenir les fréquences 5G vient d’être formalisé par le Gouvernement. Cette lettre de cadrage, signée par la Ministre de la Cohésion des Territoires et la secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie, doit permettre à l’Arcep d’élaborer le processus.

 

Ce courrier définit notamment les contraintes qui pèseront sur les opérateurs lauréats. D’une part, côté port-monnaie : il s’agit de trouver un « juste milieu » entre faire fructifier le patrimoine fréquentiel de l’État et préserver les capacités d’investissement des opérateurs dans les infrastructures. Si les deux ministères conviennent que la « valorisation devra laisser de la marge au développement des réseaux » ils demandent tout de même que « le prix constitue un critère substantiel des attributions ».

D’autre part, côté couverture : le Gouvernement prévient que « le service commercial devra être lancé dès 2020 pour couvrir plusieurs villes » en contrepartie des licences 5G attribuées.

Cependant, les obligations de déploiement 5G ne sont seront pas aussi contraignantes que celles imposées pour généraliser la 4G l’an dernier sur l’ensemble du territoire.

 

Quant aux entreprises, l’Arcep devra « s’assurer que les opérateurs qui bénéficieront d’autorisation permettront aux acteurs des verticales de solliciter et bénéficier de services 5G dans des conditions financières et opérationnelles adaptées à leurs besoins, y compris dans les zones peu denses du territoire ».

Le Gouvernement a placé la barre haut en demandant le meilleur des deux mondes. Reste à l’Arcep de caser tout cela dans le cahier des charges des enchères 5G prévu pour l’automne prochain.

 

 

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Source : DegroupNews

 

 

 

 

"Les entreprises pas encore prêtes pour la 5G"

Le lundi, 20 mai 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Dans une interview accordée à l’Opinion, le Président de l’Autorité de régulation des Télécom fait le point sur l’arrivée prochaine de la 5G, la loi audiovisuelle et la nécessité de moderniser le droit européen de la concurrence.

 

Pour Sébastien Soriano, les industriels seront au cœur de l’attribution de la 5G même si ils ne feront pas partie de la procédure d’attribution des licences. En effet, c’est « l’ensemble des acteurs de l’économie qui seront à l’avenir utilisateurs de réseaux liés à l’Internet des objets (IoT, pour internet of things) ». Mais c’est au secteur des Télécom de permettre cette évolution. « Aujourd’hui, les opérateurs sont concentrés sur des offres standards. Leur cœur de métier c’est le marché grand public, pas celui des entreprises ; or l’avenir se trouve sûrement là ». D’autant que les entreprises ne semblent pas encore prêtes pour cette fréquence. « L’an dernier, l’Arcep leur a offert la possibilité de réaliser des pilotes en 5G, sans grand succès. A court terme, ce n’est donc pas plus mal de réserver la 5G aux grands opérateurs Télécom. Notre pari est qu’ils vont modifier leur manière de travailler et faire du sur-mesure pour répondre aux besoins des entreprises. Ils ne l’ont pas fait avec la 4G, ce dont se plaignent beaucoup de grands groupes ». Il est possible d’imaginer que les licences 5G soit attribuées aux opérateurs Télécoms en contrepartie d’obligations ou d’engagements pour améliorer leurs offres aux entreprises. « Demain l’Arcep pourrait devenir un arbitre chargé de trancher les différends entre les opérateurs et leurs clients concernant la pertinence des offres des premiers face aux demandes des seconds ». Contrairement aux idées reçues, la France n’est pas en train de prendre du retard dans la 5G. Celle-ci toujours prévue pour l’année prochaine. « Le gouvernement est en train d’achever sa lettre de cadrage. De notre côté, nous mettrons en consultation fin mai-début juin notre projet de procédure incluant la relation opérateurs-entreprises. D’ici à la fin de l’année, les opérateurs sauront combien ils ont chacun de fréquences 5G, leur coût et les obligations qui y sont attachées ».

 

D’après lui, le secteur de l’audiovisuel, en pleine transition, ne contrôlera sans doute plus son réseau de distribution à terme. Tout comme la voiture de demain, le poste de télévision pourrait se transformer en assistant vocal. « Il faut que l’audiovisuel puisse accéder aux services 5G des opérateurs Télécom, comme la SNCF ou Carrefour, et nous pouvons même imaginer une obligation adaptée pour ce secteur spécifique et tout ce qui touche à la culture et au pluralisme […] Toutes les entreprises doivent avoir accès à ces infrastructures et bien sûr l’audiovisuel. Par ailleurs je pense que cela permettrait à ce secteur d’aborder plus sereinement la question de l’avenir de la TNT s’il a accès à la 5G». Ayant pris la défense des opérateurs dans leur conflit avec TF1 l’an dernier, il estime que « ce sont les grandes chaînes qui parviennent à tirer de la valeur de ces négociations, cela pose une question sur le pluralisme. La loi audiovisuelle pourrait poser un cadre là où nous sommes actuellement dans une négociation purement commerciale. J’ai bon espoir que la loi définisse un cadre avec des règles souples, non discriminatoires, raisonnables et reflétant les coûts ».

 

Concernant une possible consolidation des Télécom en France, le président de l’Arcep est ferme. « Il n’y a pas d’actualité sur ce sujet. La priorité de l’Arcep c’est l’investissement [...] Nous avons atteint un modèle dans lequel les prix sont intéressants pour le client et la capacité d’investissement élevée : ces dépenses ont grimpé de 37 % en trois ans, à près de 10 milliards d’euros annuels. Pourquoi changer un modèle qui marche ? » Cependant, M. Soriano considère que cela n’est pas suffisant pour résister aux Gafa et la prise de pouvoir de nouveaux intermédiaires. « A terme, le client final pourrait ne plus avoir à faire avec l’opérateur Télécom. Ce dernier deviendrait un simple fournisseur de commodités aux fabricants de smartphones qui, eux, s’approprieraient les marges et la relation-client. […] C’est un risque mondial et un motif supplémentaire de s’intéresser à la régulation des terminaux ». Pour lui, le droit à la concurrence pourrait régler cette problématique à condition de « s’inscrire dans une vision claire de l’économie et de la mondialisation. […] Pour cela, le droit de la concurrence doit être adapté à l’économie du XXI siècle. Aujourd’hui, dans un nombre croissant de secteurs, l’enjeu est de concentrer la force de frappe (parts de marché, données, R&D, talents rares…) pour accroître les effets d’échelle. […] Pour répondre à ce défi, le droit européen de la concurrence doit se préoccuper davantage d’innovation ». Selon l’interviewé, deux possibilités existent : rendre l’accès aux plateformes d’innovation structurantes non discriminatoire et faire en sorte qu’elles soient accessibles de manière ouverte pour l’écosystème européen. « Le deuxième enjeu est de créer des effets d’échelle pour participer à la compétition mondiale. […] De manière ciblée, le droit de la concurrence doit permettre de trouver un compromis sur ces sujets technologiques et d’innovation ».

 

 

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Source : L'Opinion

 

 

 

 

5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Le mercredi, 27 mars 2019. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

5G : les fréquences vont manquer aux opérateurs

Afin de lancer la nouvelle génération de réseaux mobiles, les opérateurs doivent se voir attribuer les fréquences d’ici la fin de l’année. Les premières antennes 5G pourront ainsi fleurir et les débits exploser dès 2020.

 

Dans toute l’Europe, la bande phare de la 5G est celle comprise entre 3,4 GHz et 3,8 GHz – soit 400 MHz théoriquement à la disposition des opérateurs pour arroser leurs clients d’Internet ultra rapide.

 

Le seul problème est que, dans l’Hexagone, cette bande est déjà partiellement occupée par des locataires qui n’ont aucune envie de vider les lieux avant la fin de leur bail en 2026. Parmi ces encombrants locataires, on trouve les détenteurs de licences Wimax. Cette technologie radio du début des années 2000 devait offrir le haut débit dans les zones rurales grâce à des antennes radio dédiées.

 

Un ménage s’impose et concerne deux acteurs qui sont assis sur 30MHz chacun : Bolloré Télécom (aujourd’hui Wifirst) dans toute la France et SFR en Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

L’Arcep ne peut donc pas révoquer leurs droits d’utilisation, quand bien même les fréquences sont cruciales pour la 5G. Et Bolloré le sait. Il est idéalement placé aujourd’hui pour se refaire. Il lui suffit d’attendre. L’industriel peut s’asseoir dessus jusqu’en 2026, s’en servir lui-même pour faire de la 5G ou encore louer ces fréquences à un tiers.

 

Mais pour ne rien arranger, l’Arcep a encore amputé la bande de la 5G il y a quelques mois. Le gendarme des Télécom a dédié 50 MHz de son stock de 400 MHz au « THD Radio » dans le cadre du plan gouvernemental qui vise à fournir le Très Haut Débit à tous les Français en 2022. Et ce jusqu’en 2026.

 

Du côté de l’Arcep, on assure qu’ « il n’y a pas de difficultés ». Embarrassé, le régulateur expliquait pourtant aux Echos l’été dernier qu’il pourrait bien n’y avoir « que » 280 MHz de spectre à mettre aux enchères… soit 30 % de moins que les 400 MHz identifiés par l’Europe. Depuis l’Autorité étudie ses options mais rien ne bouge.

 

 

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Source : Les Echos.fr

 

 

 

 

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