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Fibre : la Caisse des dépôts investit dans Kosc

Le lundi, 27 août 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Fibre : la Caisse des dépôts investit dans Kosc

Après de nombreux déboires techniques et judiciaires l’année dernière, l’horizon se dégage enfin pour Kosc. À la mi-juin, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) a investit 20 millions d’euros dans le capital d’une nouvelle filiale, Kosc Infrastructures, afin de contenir les actifs réseau de l’opérateur. Guénaël Pépin fait le point avec l’opérateur sur ces derniers mois dans un article de Nextinpact.

 

Alors que les offres de gros pour opérateurs tendent à se généraliser, les espoirs se portent essentiellement sur Kosc. En effet, la société, cofondée en 2016 par OVH, a pour objectif d’éclater le duopole d’Orange et SFR sur ce marché. Pour accéder aux boucles locales des grands opérateurs et ainsi couvrir toute la France, Kosc doit relier son réseau à des centaines de NRO. En pratique, elle récupère le réseau national de Completel pour se connecter aux réseaux locaux d’Orange et SFR. L’entreprise souhaite, grâce à ces divers réseaux, devenir un point de commande unique destiné aux opérateurs pour professionnels.

 

Cependant, Kosc n’avait pas les ressources financières requises. En effet, la société doit engager 100 millions d’euros sur cinq ans pour couvrir toute la zone de déploiement privée. Le financement de la Caisse des dépôts était donc nécessaire. « L’investissement de la Banque des territoires permet de financer la mise en œuvre de la stratégie de couverture en fibre de 100 % de la zone privée » confirme Kosc. La création de la filiale Kosc Infrastructures permet à la Caisse des dépôts de limiter son contrôle aux grandes décisions concernant l’infrastructure. Quant à Kosc, cela lui permet de mieux articuler ses déploiements privés avec les futurs contrats auprès des RIP. Après un an et demi de mise en concurrence de fonds d’infrastructures publics et privés, le choix de la société s’est porté « naturellement » vers un modèle de concession de RIP. « La Caisse des dépôts a su nous faire une offre financière à la hauteur de nos ambitions. Au-delà de l’aspect financier, elle nous apporte l’expertise de ses équipes qui bénéficient d’une excellente compréhension des enjeux du marché, en raison de son expérience aux côtés des RIP »  assure Antoine Fournier, directeur général de Kosc.

 

Cependant l’opération a failli échouer. En effet, une des conditions d’investissement de la Banque des territoires était le bon fonctionnement technique et juridique de Kosc. Or, plusieurs couacs techniques et organisationnels avec SFR, lors de la passation des actifs, les ont menés en justice. « Tous les contentieux avec SFR ne sont pas encore derrière nous, aussi nous ne souhaitons pas nous exprimer davantage sur le sujet. Tout ce que nous pouvons en dire, c’est que nos partenaires nous ont largement félicités pour notre persévérance au cours des batailles juridiques de ces derniers mois. Ce n’est pas parce que Kosc est sous pression juridique d’un acteur puissant que Kosc plie » déclare l’entreprise.

 

Malgré ses différends litiges avec SFR, le réseau est aujourd’hui opérationnel. L’entreprise compte une trentaine d’opérateurs clients et est en ligne depuis mi-juillet avec plus de 2 millions de prises éligibles sur tout le territoire. Même la concurrence de Bouygues, SFR et Orange sur les offres « bitstream fibre » n’inquiète pas l’opérateur. « Grâce à la mobilisation des équipes Kosc Telecom, il y a à présent une première offre bitstream fibre et votre question montre qu’enfin, le marché s’ouvre ! C’est tant mieux pour nos clients opérateurs » ajoute Antoire Fournier. Kosc ne compte pas s’arrêter là puisqu’il s’installe désormais dans des datacenters « neutre » pour ouvrir l’accès à ses liaisons backbone, sa collecte fibre professionnelle et la fibre entreprise.

 

 

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Source : Nextinpact

 

 

 

 

 

Internet : la bataille du câble

Le vendredi, 27 juillet 2018. Posté dans Archives Rezopole Archives GrenoblIX Archives LyonIX

Internet : la bataille du câble

La dépendance au numérique et à ses infrastructures s’accroît chaque jour. Pour assurer leur indépendance, les majors du secteur investissent donc dans le réseau (Internet). Sophy Caulier dévoile, dans un article du Monde Économie du 24 juin dernier, la bataille qui se joue entre les différents acteurs sur ce gigantesque réseau.

 

Composé de trois éléments principaux : des data-centers, des réseaux et des points d’interconnexion, Internet est en effet un réseau bien physique. La longueur cumulée des câbles sous-marins représente trente fois le tour de la Terre soit 1,2 million de kilomètres. Cependant, même si cette infrastructure a été construite pour être résiliente, elle est au bord de l’overdose. Pour information, Netflix occupait aux heures de pointe un tiers de la bande passante aux États-Unis en 2016. Autre exemple, en 2018 les entreprises stockent de plus en plus leurs données sur le cloud avec plus de 20 % de progression pour le marché français. Mais le risque de surcharge du réseau n’inquiète pas vraiment.

 

La principale menace est en réalité la rupture des câbles sous-marins ou terrestres pouvant entraîner une coupure Internet pendant plusieurs jours. Ce fût le cas en début d’année dans une dizaine de pays de la côte ouest de l’Afrique. Les infrastructures restent donc fragiles malgré la redondance des câbles. Des entreprises comme OVH, InterCloud ou Colt, choisissent de construire leur propre réseau afin de se protéger mais aussi pour diminuer les coûts et garantir une qualité de services à leurs clients.

 

Les GAFAM, disposant de data-centers depuis longtemps, investissent également massivement dans les câbles. « Ils déploient leurs propres câbles pour interconnecter leurs centres de données sur tous les continents sans passer par les opérateurs Télécoms. L’enjeu, pour ces acteurs, est de fixer les coûts. En d’autres termes, ils préfèrent être propriétaires que locataires ! » analyse Jean-Luc Lemmens, directeur du pôle médias-Télécoms d’Idate DigiWorld.

 

Mais lorsqu’il s’agit de pays en développement ou de certaines zones géographiques trop éloignées des câbles, les géants d’Internet déploient du réseau par satellites, drones ou ballons. Amazon, Facebook, Virgin ou SoftBank ont également de grandes ambitions satellitaires. Rien ne semble pouvoir arrêter les tout-puissants GAFAM dans leur course au contrôle de l’armature du Net.

 

Cliquez ici pour lire un extrait de l’article (article complet si vous êtes abonné à Le Monde).

 

Source : Le Monde Économie

 

 

 

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